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Girl, you'll see the world [Victoria]

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Dim 26 Sep - 12:20

★★★★
Points : 50
Messages : 144
Cy Thorne

Cy Thorne
Cachée derrière Even, Victoria n’a pas l’air heureuse et il ne peut rien y faire. Il ne peut pas grimacer pour exprimer son ras-le-bol ou sourire pour l’encourager, il ne peut que se contenter de retourner un pancake avec juste un peu trop de vigueur.

- Toujours. Je ne vais pas dire qu’on headline des festivals, contre-plaisante-t-il aimablement, ce serait mauvais genre.

Pourtant ce serait vrai mais non, il n’a pas été élevé avec les chiens. Pas avec les chiens impolis en tout cas.
Contrairement à Even. Il ne veut pas le lâcher le morceau de la bague de mariage, hein ? C’est de très mauvais goût. Et ça le fait passer pour un con jaloux aux yeux de monsieur Thorne.

- Je n’aurais pas voulu priver mes fans de ma présence de toute façon.

Quoi que s’il l’avait su… Il aurait peut-être proposé à Victoria de jouer pour son mariage. L’idée de faire débarquer un groupe de black metal en pantalons de cuirs et visages squelettiques au milieu d’invités en costume-cravate a au moins le mérite de le faire rigoler tout seul dans son coin alors que le silence se prolonge sur une situation parfaitement malaisante.
Sans le savoir, ses pensées font écho à celles de Victoria : même s’il n’avait été qu’un ami, même si le niaiseux squatteur avait vraiment été son mari, ce n’est pas une conversation à avoir avec quelqu’un d’autre dans la cuisine. L’aveu ressemble à un piège qui arrache un grincement aux dents de Cy dont la mâchoire se crispe pour l’empêcher de faire une remarque.
Heureusement que sa collègue-amie-autre étiquette encore indéterminée se charge de rentrer dans le lard de l’autre homme. C’est d’abord cathartique, de l’entendre s’énerver, comme si elle le soulageait de son propre agacement en exprimant le sien.
Puis c’est le choc, un hoquet étonné, un écarquillement bref des yeux et un “quoi, Manu ?” inaudible aux lèvres lorsqu’elle annonce qu’elle a couché avec ledit Emanuel. Ce n’est pas l’acte qui le perturbe, Victoria faisant bien ce qu’elle veut de sa vie, c’est la surprise de la chose. Son ami et guitariste ne lui en a jamais parlé. Ils sont proches, pourtant, alors pourquoi… ? Il faut qu’il lui envoie un message. Lorsqu’il sera plus proche de son téléphone, laissé au salon.

Ce n’est donc pas de suite. Là il zieute la pile de pancakes dangereusement haute et la chienne beaucoup trop intéressée juste en dessous en se demandant comment transporter tout ceci sur la table sans accident. C’est bien plus pertinent que de continuer à confire dans le malaise qui continue même après le rabrouage d’Even.

- Tu as qu’à lui demander, répond-t-il sans sympathie aucune à sa question qui ne lui plait pas.

C’est comme si l’autre continuait de chercher un avantage, un levier à utiliser contre Victoria, et ce n’est pas le genre de petits jeux que jouent les gens bien comme il faut. Il lui rappelle même un peu Amelia dans ses manières de fausse politesse et de vrai danger, une idée qui donne la nausée au Consultant.
Il finit par se décider à sacrifier la moitié d’un pancake à Nàtt pour l’occuper le temps de soulever le reste et de poser le plat en sécurité.

- Je connais beaucoup d’anecdotes, mais elle en a plus sur moi. Sirop ?

Il s’en va le piocher dans le bon placard tout en continuant à discuter, réorientant sans pitié la conversation. L’avantage d’avoir le museau entre les pots de confitures c’est qu’il peut sourire fourbement et que personne ne le voit.

- La fois où elle a dû m’aider à sortir d’un pantalon de scène par exemple. Je l’avais pas assez talqué. Oh, et celle où on avait été faire du yoga dans les bois et où j’avais oublié mes vêtements de sport ? J’ai dû mettre un leggings à fleurs. Grand moment embarrassant, clairement. Il y a aussi eu la fois où je me suis fait mordre par un lézard et où elle a dû m’amener voir une infirmière et lui expliquer la situation, c’était assez épique. Et tu te souviens Toria, la première fois que j’ai ramené Snow devant mes parents ?

Bonk fait le sirop sur la table, juste devant Even qu’il prend maintenant un malin plaisir à noyer dans les histoires de ses propres moments de peu de gloire. Ca, c’est pour son manque de politesse face à un invité à qui il aurait dû s’intéresser, et aussi pour son sale caractère, et pour leur avoir pourri le petit déjeuner.

- Tu sais quand ta mère était là pour manger et qu’il m’ont vu revenir avec un spitz nain… Mes parents ont de gros chiens, feint-il d’expliquer au parvenu qui ne les connaît pas et auquel il ment sur la moitié de la situation, beaucoup de chiens-loups, quelques mastiff… Et moi j’arrive, tout frais descendu de l’avion depuis Copenhague, avec une boule de poils de 2kg sous le bras. Il y a eu un de ses silences… ‘fin bref, voilà, et toi alors ? Des histoires ridicules ?

Là il ne se prive pas de l’étaler à la face de l’autre, son sourire faussement niais et véritablement désarmant.
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Jeu 30 Sep - 1:25

★★★★
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Age : 33
Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie.
Occupation : Anciennement détective, maintenant chevalière à temps plein et maman.
Victoria Machiavel

Victoria Machiavel
Cy n’est pas content et Even le sent. La première réplique avait été un peu sèche, et avant ça, il n’avait pas non plus manqué cet éclat de choc à la mention du troisième homme dans la vie de Victoria. Pour un très bref moment, ses sourcils se froncent : il lui fait confiance, à elle... Mais à lui? S’il n’avait pas été occupé à admirer à sa juste valeur la façon dont sa femme vient le remettre à sa place, il aurait eu le temps de commencer à questionner sérieusement les sentiments que l’autre blond pouvait avoir à son égard. Transi d’amour pour elle comme il l’était lui-même, Even n’aurait assurément pu en venir qu’à une seule conclusion.

Victoria sent aussi la frustration de son amireux. D’ordinaire, elle se serait moquée gentiment avant de mieux se faufiler à travers sa mauvaise humeur. Même avant les récents développements dans leur relation, elle l’aurait fait avec un gloussement onctueux et apaisant pour panser son irritation, avec toute l’énergie d’une étreinte pleine d’affection, ainsi qu’avec des petits baisers légers pouvant autant être posés directement sur ses joues que soufflés vers lui. Or, maintenant, elle ne peut rien faire de tout cela devant Even; son tempérament, découvre-t-elle, l’amuse beaucoup moins quand elle n’a pas la possibilité de le lui adoucir.

Elle n’a pas envie que Cy soit fâché pour de vrai et qu’il lui en veuille.
Elle n’a pas envie qu’Even et lui commencent à ouvertement se disputer.
Elle n’a pas envie de gérer le ressenti d’Even une fois de retour dans leur routine.

C’est par l’amusement, toujours, qu’elle dissipe de tels malaises : Son rictus est forcé, d’abord, puis il se mue en une confusion sincère de gloussement et de détails spontanés qui lui montent aux lèvres.

N’oublions pas tous les moments où ta m’as laissée, moi, alors une petite fille de huit ans, t’intimider toi, déjà presque un adulte, et te faire faire tout ce dont j’avais envie.

Monsieur Thorne est beaucoup plus habile qu’il n’en donne l’impression, ou dans tous les cas, il a choisi la bonne voie au moins cette fois-ci.

Nononon, interjette-t-elle, dramatique au sujet de Snow, ton père était outré, ou-tré. Complètement livide et bouche bée. Et ta mère était silencieuse, oui, mais LA MIENNE riait et moi j’étais HYS-TÉ-RISQUE.

Son expressivité image bien son propos : ça pétille et ça déborde avec des mouvements amples qui manquent presque de renverser un verre de jus d’orange qu’Even rattrape in extremis.

Ce chien était juste tellement... Juste...

Ses mains pleines d’une énergie enfantine s’agitent, tâtant devant elle cette forme invisible avec autant d’affection qu’elle avait pu en ressentir jadis pour la petite boule de poils.

— Tellement... Flouffy! Par manque d’un mot plus précis, ce dernier sort enfin comme une adorable épiphanie.

— Et je t’ai littéralement volé ton chiot pour toute la durée de mon séjour chez toi, glousse-t-elle en finissant de parler; les échos légers s’envolant dans cette vacuité vers ce qu’elle avait dit précédemment au sujet de sa capacité à obtenir de lui tout ce qu’elle avait voulu.

Bien qu'en silence, Victoria est effervescente: l’essence même d’un éclat de rire. Even l’observe avec fascination, émerveillé, quoiqu’un peu confus : il l’avait vu sourie, se moquer, s’esclaffer... Mais jamais comme ça. Il la trouve magnifique, lumineuse d’une telle façon qu’il n’arrive pas à s’en détourner, sauf que quelque part au fond de lui, il y a un petit pincement qui s’intensifie d’autant plus quand vient son tour de raconter des histoires... Et qu’il réalise qu'il ne trouve rien à dire.

Il y a presque de la détresse dans son regard qui s’assombrit tristement, en miroir à l’expression de Victoria qui devine bien vite ce qui le tiraille.

— Quand tu as voulu te mettre à genoux devant moi sans regarder autour de toi et que tu es presque tombé en bas d’un quai, rappelle-t-elle avec un sourire affiné et ce petit boup moqueur sur sa joue qui se rehausse un peu, et quand tu as voulu me faire livrer une douzaine de roses au bureau et que tu m’en as plutôt envoyé douze douzaines par erreur.

— Ah mais, commence-t-il, ses dents se découvrant tandis qu’il retrouve un peu de son mordant, qui t’a dit que c’était une erreur?

Alors, voilà : quand tu as décidé que c’était une bonne idée de m’envoyer douze douzaines de roses pas-par-erreur dans mon bureau beaucoup trop petit, rétorque-t-elle sans cacher son hilarité incrédule.

Ouppppps, plaint-il en se penchant vers elle, manifestement pas désolé du tout quand il vient lui dérober un baiser profond, mais qui ne dure heureusement pas trop longtemps.

Ensuite, le chaos. Il recule et, dans son mouvement, le verre - le même qu’un peu plus tôt - se renverse pour de vrai. Le liquide se repend un peu sous leurs assiettes, mais coule surtout sur le versant de la table et sur ses jambes à lui qui se lève aussitôt.

Ajoutons donc : quand tu m’as embrassée et que tu as renversé du jus partout devant mon invité, moque-t-elle à nouveau en pouffant à la vue de ses dandinements de canard à l’orange mouillé. Entre une tentative de limiter le dégât sur la table et celui sur ses cuisses, il ne sait pas trop quoi faire de lui-même, mais il ricane gentiment en lançant un coup d'oeil en biais à sa femme qui, doigts entrelacés sous son menton, tarde à l’aider de quelque façon que ce soit.

Allez, va t’occuper de ton pantalon, le congédie-t-elle en daignant enfin éponger le peu qu’il restait sur la table et en évitant soigneusement le regard de Cy avant de se rasseoir. Un poing devant sa bouche, elle le contemple finalement en peinant à garder son sérieux, hochant de la tête avec un dépit hilare qui se lit également dans courbe attendrie de ses yeux navrés.
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Dim 3 Oct - 12:29

★★★★
Points : 50
Messages : 144
Cy Thorne

Cy Thorne
- Tu étais la petite fille de huit ans la plus déterminée du monde, moi je tenais à ma peau. Bien sûr que j’ai fait tout ce dont tu avais envie.

Cy souffle d’amusement aussi, penché dans ses pancakes, et rit de très bon coeur au souvenir de son père blanc de rage à la vue de Snow. Sans forcer il revoit la scène, Matthias au bout de la table la mâchoire défaite, son immense chien-loup sous la main et le regard vidé de toute vie le temps qu’il comprenne l’intensité de la rébellion de son fils.

- Et Cairn était tellement prêt à le manger, pfff !

Ca avait été une soirée mémorable et il est particulièrement heureux de la revivre maintenant qu’il ne ressent plus le mélange de défiance envers l’autorité et de crainte de se faire reprendre par l’un de ses parents. Là il profite simplement de l’absurdité de la chose et du fait qu’il s’agisse un peu d’une plaisanterie juste entre lui et Victoria qu’Even ne peut pas totalement comprendre -mais qui n’est pas exactement faite pour l’exclure, ce qui est important.
Il rebondit donc sur les souvenirs qui reviennent à celle qui était à l’époque une petite fille avec l’allégresse d’un ami d’enfance se remémorant de bons moments.

- C’était un bon chien, quoi qu’en dise mon père. Tu as eu raison de le voler pour en profiter autant que tu le pouvais, même si je me suis demandé deux ou trois fois pourquoi il ne me répondait pas.

Oui, c’était un bon chien semble dire le regard attendri et à peine triste d’un Cy qui ne l’a pas vu depuis des années. Puis il retourne à son repas, coupant soigneusement de petites parts de crêpes à manger, laissant le malaise d’Even se balader autour de lui sans en être gêné. Bien fait, il n’avait qu’à avoir de l’auto-dérision.
Mais par politesse, ou plutôt pour ne pas causer de problèmes à Victoria, il pouffe quand même à l’histoire des roses. La fleuriste qui a reçu la commande a dû être heureuse de cette bourde au moins, plus que monsieur Thorne qui ne se sent ni très distrait, ni très enclin à trouver que ces deux anecdotes donnent une image touchante et maladroite du mari en papier de riz. Elles dépeignent plutôt quelqu’un sans beaucoup de considérations pratiques, une tare de caractère certaine lorsqu’on est soi-même un homme des bois élevé à la rude.

C’est un soulagement quand le verre se renverse. Ca ne se voit pas dans la confusion, parce qu’il se lève pour aller chercher de quoi éponger les dommages, mais il en aurait soupiré tellement la maladresse est bienvenue pour l’empêcher de s’attarder sur à quel point ce type, vraiment, est l’incarnation même du moment gênant.
Comment est-ce possible d’exsuder autant le malaise ? C’est incroyable quand même. Au moins quand il revient avec une éponge, Even est renvoyé se nettoyer.

- J’ai un pantalon de rechange si tu veux, fait-il d’une voix chaleureuse qui porte à travers l’appartement, je peux te le prêter le temps que le tien sèche. Il est dans le sac posé dans l’entrée.

Oui, s’il veut porter un jean slim prévu pour plus mince que lui, il peut tenter. Ca lui fera peut-être une autre histoire à raconter. En attendant son retour, l’autre blond nordique se remet dans sa chaise pour finir ses pancakes…. Et répondre à l’air dépité mais amusé peint sur le visage de Victoria avec un hochement d’épaules confus et un petit rire bas.

- Tu sais ce qu’on devrait faire cette semaine ? Aller visiter un parc animalier.

Ca le prend comme ça, d’un coup. Il veut voir des girafes. Maintenant. Ou plus tard vu que maintenant, ils sont bloqués à l’appartement. C’est peut-être aussi pour faire oublier cet état de fait qu’il propose une autre activité.

- Pour voir des trucs flouffys. Donner des cacahuètes aux éléphants et voir Nàtt courir derrière les canards. Ou l’inverse. Probablement l’inverse, hein, tu vas te faire courser par des canards ?

La question est posée à la chienne qui couine de joie en l’entendant, grimpant à demi sur les genoux de son maître pour lui étaler son bonheur baveux sur le torse.

- Ouiiii tu vas te faire poursuivre ! Bon chien de défense ! Courageuse Nàtt ! Oh, tu es une si belle fille ! Regarde Victoria, comme elle est brave et forte, oui madame !

Enthousiaste comme un ado, il fait de son mieux pour se pencher vers Victoria et lui partager son petit bonheur en se disant qu’elle a plus besoin de ça que de sa mauvaise humeur. Nàtt en profite pour grimper entièrement sur lui, s’agitant un peu dans tous les sens pour montrer… Quelque chose, sans doute pas sa bravoure mais plutôt son imitation de ver de terre.
C’est donc au son des thump-thump-thump de sa queue contre le pied de la table qu’Even revient, élargissant encore le sourire de Cy par sa seule présence très, très moulée.

- Ca allait, il est à ta taille ?

Manifestement pas vraiment, sauf à aimer porter des vêtements quasiment bodypaintés. Mais à en croire l’air innocent de Cy on ne pourrait jamais se douter qu’il n’est, au fond, qu’un mesquin garçon.
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Mer 6 Oct - 13:07

★★★★
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Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie.
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Victoria Machiavel

Victoria Machiavel
Pour toute rétorque, il y a un pétillement malicieux, embusqué sous ses paupières courbées d’amour, qui dit mieux que n’importe quel mot comment elle pourrait encore se montrer déterminée et capable de lui faire faire n’importe quoi.

Victoria se croit subtile, vraiment. Après tout, Even - assis dans son dos - ne voit pas son visage, se leurre-t-elle en oubliant tout le reste : leur chimie qui se sent à des milles à la ronde; le magnétisme presque palpable entre eux; sans omettre l’expression tendre que Cy - dans le champ de vision de son mari, pour sa part - lui renvoie comme un miroir. Pas étonnant qu’Even se montre un soupçon possessif : si la partie de Victoria qui conservait un brin de professionnalisme pouvait assister à la scène à vol d’oiseau, elle en rougirait assurément d’embarras.

Une fois Even disparu dans l’autre pièce, Cy, tout de suite, parle d’ après : le moment inconfortable, il partira avec Even et ils retourneront sans détour, lui communique-t-il, à leur petite bulle de bonheur. Le poids de ses inquiétudes ainsi dissipé, son soulagement s’élance, léger, dans un soupir rempli de tendresse. Dans cette allégresse, Victoria se retient de peu, quand il se penche ensuite vers elle, de dérober un baiser interdit à leurs circonstances malencontreuses : toute son affection se déverse plutôt vers Nàtt qui se voie mi-flattée mi-grattée, et ce sans merci jusqu’à en tirer une symphonie de plaintes et de grognements heureux auxquels Victoria répond avec des chantonnements mélodieux et des compliments qui font échos à ceux de son maitre.

Pendant ce temps, sa proposition lui tourne dans la tête. Instinctivement, Victoria n’aurait pas forcément pensé à une telle activité pour une sortie entre adultes, mais elle découvre avec un sourire angulaire qui lui creuse les joues, presque timide, qu’elle aime déjà plus que raisonnable ces images d’eux qui marchent main dans la main pour voir des ratons, des renards et des tortues. Ça insinue dans leur relation un souffle de normalité, comme s’ils avaient le luxe de vivre leur relation-pas-tout-à-fait-définie au quotidien. Ça devrait lui faire peur - et peut-être que ça viendrait - mais pour le moment elle s’émoustille juste comme une adolescente amoureuse.

Il y a le zoo du Bronx à 20 minutes de voiture d’ici , répond-elle finalement en relevant son regard doré, étincelant, pour happer le sien, mais on va aller t’acheter un manteau d’hiver avant tout.

À la question que Cy adresse à Even, Victoria, désormais tournée vers son mari, répond pour sa part avec un gloussement narquois. Parce que quand Even revient : il y a le pantalon très serré... Et il y a aussi l’absence de la chemise que les éclaboussures fruitées n’avaient supposément pas épargnée.

À vous deux de me le dire, relance-t-il avec son propre rire, gaillard, tout en prenant cette pose avantageuse qui l’expose à leur bon jugement, et tout particulièrement aux yeux moqueurs de Toria qui explorent la topographie de ce corps - fort bien fait - et qui laisse bien peu de territoire à l’imagination. Son petit rire enamouré, flirty, lui vient malgré elle : il faut avouer que la confiance et l’humour lui vont quand même bien, à Even - assurément mieux que la possessivité - et que ça faisait partie de ces traits sournois qu’elle avait appris à trouver attachants.

Mais je vais, dirons-nous, éviter de rester ainsi trop longtemps si nous voulons des enfants , relance-t-il en accordant un clin d’œil à sa femme qui rougit - plus d’un malaise nouveau que de timidité, bien qu’il n’en remarque pas la différence - tandis qu’il vient l’embrasser sur la tempe. En parallèle, en mentionnant qu’il avait lancé une lessive rapide pour nettoyer ses propres vêtements, il reprend place devant son assiette et remercie Cy au passage... Quoique pas sans cette œillade aussi entendue qu’il se sentait arrogant dans sa nudité.
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Dim 10 Oct - 14:06

★★★★
Points : 50
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Cy Thorne

Cy Thorne
- Un manteau d’hiver ? Pfeu.

Il en faudra un. Ce n’est pas la peine de faire le kéké comme ça monsieur Thorne, il serait très idiot de partir se promener toute la journée dehors sans avoir une bonne veste. Son honneur de garçon de l’Alaska en prend un coup surtout lorsqu’il s’y résout mentalement, sans le dire pour maintenir un peu de sa dignité et de son aura d’ours ronchon. Il ira acheter une doudoune. Soit.

L’avantage c’est que lorsqu’Even redébarque dans son pantalon trop petit, ladite aura de grognon ne tient pas très longtemps. Le voir là dedans, à essayer de faire le beau pour les yeux de Victoria -ou pour l’intimider ? Qui sait avec les idiots- ne peut que faire doucement rire Cy qui se cache à moitié dans les poils de sa chienne.

- Ca te, heu, met en valeur.

Personne ne pourrait dire le contraire, après tout : c’est très vrai que torse-nu avec ses tatouages et chaque muscle parfaitement galbé dans le slim du Consultant, il ferait fureur dans la moindre soirée.

- Il y a un petit côté couverture de magasine, rajoute-t-il même après une seconde de réflexion.

Oui, voilà à quoi il devrait occuper ses journées plutôt que d’ennuyer les honnêtes gens : à se tortiller devant les caméras pour mettre en valeur ses fesses et les runes à l’encre sur sa peau.
Et puis il pourrait mettre un t-shirt s’il voulait manger ! Les bonnes manières, que diable. Et allez c’est pour quoi ce regard, c’est pour montrer sa supériorité de circonférence de biceps ? L’équivalent de marquer son territoire contre un arbre ? Un défaut de plus pour Even, qui commence doucement à en avoir beaucoup trop dans l’esprit de son non-rival. Cy se contente donc d’un air confus qu’il trouve tout à fait approprié, et de fermer sa bouche.

Il s’avère un peu plus tard que prêter gentiment un moule-fesses au mari surprise n’était pas une bonne idée. Grâce aux largesses de monsieur Thorne et au miracle des machines à laver, il peut rester plus longtemps chez sa chère épouse à toiser son invité, lequel est fort marri -mais pas marié, il faut suivre- à cette idée. Suffisamment pour que lorsque Victoria reçoit un appel “du travail” et les laisse seuls pour y répondre, lui prétexte vaguement “gnrn l’air fenêtre gnh” avant de s’enfuir dans la cuisine, d’en ouvrir la fenêtre en question, et de se jucher en équilibre précaire sur le rebord.
Dans la poche de son pantalon il pioche une cigarette laissée là en cas de stress et son briquet associé. En se penchant dehors, il l’allume et tire la première latte bienheureuse, soulagé d’avoir deux minutes à lui.

- Je vois que tu as beaucoup d'affection pour ma femme.

Immensément las, Cy ferme les yeux, les bénéfices de la nicotine déjà annulés par la présence de l’autre homme dans la cuisine. Au moins il ne peut pas voir son visage, juste la fumée qui monte dans le ciel et une masse de cheveux blonds.

- Comme tout le monde qui la connait, non ?
- Je réalise que je connais très peu de gens qui la connaissent, mais on dirait bien... avec l'échantillon de toi et de ton guitariste.

Le sous-entendu est tellement énorme, tellement loin de la vérité aussi, qu’il s’en étouffe sur sa fumée quelques secondes.

- Attends, tu crois que je couche avec Victoria comme l’a fait Manu ?

Ha, voilà, il est tout agacé maintenant. Pour qui on le prend, pour un queutard ? La cigarette finit écrasée contre le mur extérieur, son propriétaire effectuant ensuite une manœuvre semi-aérienne agile pour se retourner vers l’intérieur de la pièce et toiser de tout son mépris Even.

- Tu crois que je l’aime comme ça ? Peut-être que je veux te la voler ou je sais pas quoi, hein ?
- Ce que j'en pense n'est pas important.

Ha mais qu’il l’énerve, à la fin, avec son air arrogant et sûr de lui. Comme il a envie de lui faire manger ses dents. S’il se retient ce n’est que pour la mission, et s’il le recroise une fois Victoria libérée de cette obligation il lui démontera les molaires.

- Je lui fais confiance, à elle.
- Vraiment ?

Tiens, mais ça semble lui couper le sifflet ? Oui, voilà que le mari boude, silencieux, les yeux fixés sur l’horizon et la mâchoire qui se serre. Il l’observe quelques secondes pour s’assurer que l’état semble stable, et Cy retourne à son perchoir en extérieur, une nouvelle cigarette aux lèvres.
Non il ne lui fait pas confiance. Sinon il ne serait pas là, à venir jouer les gros bras. Il se contenterait de l’explication “c’est un ami d’enfance”.
Ce qui veut dire qu’une fois la semaine terminée, il y a des chances que ce soit Victoria qu’il ennuie et ça c’est hors de question. Bordel.

- Moi je veux juste son bien. Je voudrais la voir plus souvent et l'emmener se balader dans les bois, ouais, mais je veux surtout ce qui la rend heureuse. Je suis pas du genre à briser les couples. Surtout pas ceux d’une amie chère. Donc si tu veux pisser en rond autour d’elle pour marquer ton territoire vas-y, fais-le, mais c’est inutile. Je suis même pas dans la course mon gros.

Il ne voit pas le rictus entendu, il ne l’entend même pas dans la réponse d’Even. Tout ce qu’il a devant lui c’est la rue et les voisins d’en face, loin, hors de portée de ses ronds de fumée.

- Merci pour les éclaircissements.

C’est ça. Bouffe-les au fond de la gorge, tes éclaircissements, et fous la paix à tout le monde.
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Sam 16 Oct - 3:06

★★★★
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Victoria Machiavel

Victoria Machiavel
Les crêpes englouties depuis quelques instants à peine, la sonnerie retentit juste au bon moment pour interrompre Even qui raconte quand et comment il a su que Victoria était the one. Elle aurait été heureuse de couper court à ce moment qui n’arrive qu’à la remplir de culpabilité, sans doute, si le soulagement n’avait pas été dépassé par un long frisson de panique silencieuse: c’est que la petite chansonnette qui tinte gaiement vient du téléphone noir abandonné sur le comptoir plutôt que de celui, blanc marbré d’or, qu’Even reconnaissait comme étant celui de sa femme. Le noir - le vrai, celui qu’elle utilise pour communiquer avec l’Ordre et avec ses proches - elle le laissait d’ordinaire sur son lieu de travail, si bien que son mari ne l’avait jamais vu. L’autre, il est dans la chambre vers laquelle elle se dirige pour prendre l’appel en faisant bien attention, en l’attrapant rapidement, à camoufler l’appareil sombre des yeux indiscrets. Fort heureusement, Even, qui était l’une des rares personnes à l’appeler sur le téléphone clair, ne capte pas qu’il s’agit d’une sonnerie différente. Son regard, quant à lui, ne suit que la courbe de sa hanche avant de revenir vers Cy quand ce dernier grommelle au sujet de la fenêtre.

D’abord, il a toute l’intention d’attendre sagement dans la salle à manger... Vraiment! Sauf qu’une minute plus tard à peine, il a déjà le genou qui sautille et l’imagination qui va dans tous les sens. En observant la forme prostrée de l’autre blond, visible dans la pièce adjacente: c’est juste plus fort que lui. Et, après tout, ce moment sans Victoria serait probablement sa seule occasion de confirmer ses soupçons concernant ses sentiments et ses attentes à l'égard de celle-ci...

L’échange est tendu, mais il obtient la réponse à laquelle il s’attendait: il n’est même pas dans la course... Mais il aurait voulu l’être : c’est clair comme de l’eau de roche pour l’homme d’affaires que ça rassure quand même un peu. Sa femme, après tout, réussissait toujours à avoir ce qu’elle désirait; si elle avait voulu être avec lui, elle l’aurait été depuis longtemps.

Des insécurités? Clairement, elles ne sont pas fondées et il n’a aucun souci à se faire.

Manu le guitariste d’Amarok, note par ailleurs Even pour plus tard. C’est que sa curiosité, toujours mal placée, s’impatiente déjà de pouvoir googler tout ceci pour voir - et regretté d’avoir vu - à quoi pouvait bien avoir l’air ce fameux ami et véritable ex-amant de Victoria.

Aucun. souci. à. se. faire.

Pour le moment, la seule chose de laquelle il se soucie, c’est de l’expression qu’il voit sur le visage de sa douce quand il remarque sa présence. Elle était revenue avec ce pas souple et silencieux dont elle avait le secret, le faisant sursauter en passant à côté de lui un instant à peine après la fin de la conversation.

J’ai mis tes vêtements au sèche-linge, l’informe-t-elle avec un sourire crispé, et ce même si elle sait - et qu’il sait très bien qu’elle sait - que ce pantalon et que cette chemise auraient du sécher à plat et non à la machine.

Embarrassé, contrit, il l’accroche pour venir lui murmurer un merci qui voudrait plutôt demander pardon, soufflé à la limite de son front et de ses cheveux bouclés. En retour, elle embrasse rapidement sa mâchoire au passage, quoi que sans jamais se détourner de sa trajectoire qui avait toujours été vers Cy.

L’odeur du tabac est ce relent nauséabond qu’elle n’a jamais pu détester, qui la rend nostalgique, en temps normal, mais qui cette fois lui signale surtout que quelque chose ne va pas: Cy n’avait fumé que très rarement en sa présence et il ne faut pas être détective - ce qu’elle est, dans tous les cas - pour deviner que l’ensemble de cette situation commence à être beaucoup trop pour lui.

Est-ce que ça va? L’interroge-t-elle en posant simultanément sa main sur son bras et en plongent son regard dans le sien, moins pour lui demander cette question un peu idiote que pour souligner à son mari, - tout en l’ignorant désormais sciemment - qu’elle perçoit le malaise de son ami, qu’elle en connait la cause et, avec son geste protecteur et réconfortant, qu’elle ne tolérera aucune nouvelle hostilité à son égard.

Mission ou pas mission ; assez, c’est assez, ce qu’Even comprend bien cette fois-ci. Il se tient d’ailleurs très serré pour les 40 minutes que prend l’électroménager à lui recracher la tenue qu’il va remettre sans se faire prier. Il n’insiste pas non plus pour finir cette partie de cartes qui avait servi à meubler l’attente.

De quelques gestes affectueux, dans l’embrasure de la porte, Victoria cherche quand même à le rassurer, quoique pas sans lui promettre une sérieuse conversation une fois la fin de la semaine venue.

Le loquet enfin tourné dernière lui, un moment de silence s’installe le temps que, de l’autre côté de la porte, on entende bien les pas d’Even qui s’éloigne et qui sort, puis que sa silhouette visible émerge du bâtiment, là, en bas, quand elle accourt pour jetter un oeil par la fenêtre.

— Sa voiture est en train de partir, narre-t-elle avec toute l’intonation d’un soupir de soulagement, ponctué d’un rire désemparé qui vibre encore dans sa gorge quand elle fonce et fond contre lui dans une étreinte aussi empressée que l’est ce baiser qu’elle vient lui quémander ensuite. 
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Dim 17 Oct - 12:27

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Cy Thorne

Cy Thorne
Est-ce que ça va ?
Bonne question.
Non, et oui. Et non encore, mais il ne peut pas le dire si le mari en papier de riz est là alors il fait son plus beau faux sourire, celui qui est un réflexe et qui ne gagne jamais ses yeux.

- Oui, oui. On discutait.

Le bras qui tient sa cigarette éloigne le bâtonnet de nicotine pour éviter tout risque que la fumée ne vienne se rabattre vers Victoria, et celui sur lequel elle avait posé sa main vient se dégager pour qu’il puisse gentiment lui booper le nez.
Là, ça va vraiment. Avec l’air frais de l’extérieur sur une joue et la jeune femme pour le protéger du stress induit par l’objet de sa mission, il se sent bien moins sous pression. Il se permet même un clin d’oeil joueur.

- Ne t’en fais pas, on a été tous les deux très polis. Je finis juste ça et je vous rejoins dans le salon, d’accord ?

Ca c’est bien sûr la cigarette, qu’il reporte à ses lèvres dès qu’il n’y a pas de risque d’enfumer qui que ce soit. Et c’est aussi, visiblement, chantonner en passant les deux pieds dehors pour devenir un convaincant épouvantail : les jambes dans le vide, une main agrippée au rebord de la fenêtre pour se sécuriser, il pourrait être pris en photo comme ça et collé sur une pochette de CD sans problème. Ce serait un album de shoegaze un peu daté, ou peut-être de la pop triste. Quelque chose très loin de son style musical en tout cas.
Heureusement alors qu’il n’y a pas de paparazzi en bas. Le monde tout entier s’en fout de ses longues quilles, sauf Nàtt qui se fourre dedans dès qu’il les remet à l’intérieur.

La bonne partie d’heure qui suit est un mélange de tension et de rien du tout. Gardé en laisse par son épouse, ou apaisé par leur discussion, Even se tient tranquille. Il ne triche même pas en jouant aux cartes contrairement à Cy qui profite honteusement de ses manches longues et du pouvoir de distraction de sa chienne pour voler une ou deux petites victoires avec un sourire des plus fourbes. Il ne faudrait pas croire qu’il est au-dessus de toute bassesse.

Et puis enfin c’est le départ. Le pantalon et la chemise sont secs. Even est raccompagné à la porte. Cy ne suit pas et préfère s’étaler dans le canapé, tête dans les coussins, pour y faire le mort le temps d’être certain qu’ils sont tranquilles.
Ce n’est que quand Victoria annonce qu’il est vraiment parti pour de bon qu’il se retourne dans un grognement soulagé vite transformé en petit bruit apaisant, quand il la réceptionne dans ses bras. A son empressement il répond tranquillement, essayant de la soulager de son propre déplaisir..

- Je n’aime pas, rigole-t-il entre deux baiser qui se font doux, ton mari. Mais j’étais sérieux pour le zoo.

Très sérieux. Il a même son air extrêmement concentré tout prêt, là sur son visage, pour le prouver. La perspective de voir les girafes rend la sortie des plus importantes, ou peut-être est-ce juste le besoin de prendre l’air et de ne pas macérer dans les restes d'atmosphère étouffante.

- Qu’est-ce que tu dis d’aller faire les magasins là, de suite ? On a une vraie veste de faux hiver à me trouver, propose-t-il dans un sourire. Et demain je t'emmène voir les éléphants !

Oui, et ce sera comme si cette interruption n’avait jamais existé. Ils pourront prétendre avoir passé la semaine ensemble, en tête à tête, et ce sera suffisant pour tenir quelques temps sans revoir Victoria. Assez longtemps pour que sa mission se finisse. Pour qu’elle soit tranquille. Qu’il puisse l’inviter chez lui, peut-être.
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Girl, you'll see the world [Victoria]

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