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ALL THAT IS DRY

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Dim 22 Mar - 18:35

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Occupation : Hacker / Cracker
Sandro Valencia

Sandro Valencia

ALL THAT IS TRUE
should be burned, should be crowned.

I. L'heure du crime.



Il l'a abandonné avec l'esquisse d'un baiser déposé sur le coin de ses lèvres. Un sourire, un peu trop mesquin, trop excité en des angles pointus, qu'il a déposé près de la bouche d'Ambrose, en lui murmurant, si mielleusement, d'essayer, du mieux qu'il peut, de s'amuser.

« Try it, mi Reinita, you don't know what could happen here, do you ? »

Et il s'est écarté. Il s'est écarté, avec ses incisives qui appuyaient trop fort sur ses lèvres, et il s'est écarté, en souriant avec trop d'amusement dans les yeux, et une flûte de rosée entre les doigts. Il s'est écarté, en laissant Ambrose en plant, comme l'on abandonne un enfant en le trahissant par son dépôt à la crèche. Ça l'a presque fait rire, l'image, ça l'a presque fait revenir sur ses pas, rien que pour le lui partager. Mais il s'est détourné, et a considéré les mouvements trop larges d'une foule qui, après tout, ne quémandait que lui. Il a abandonné Ambrose derrière, et s'est plongé dans l'humanité.

Ça a étrangement foiré, ses yeux n'ont rencontrés rien, rien qui soit relativement intéressant, important, et il s'est laissé porter, en coulant près de tel individu, en écoutant telle conversations, et les minutes qui ont glissées se sont chargés d'une nullité navrante, d'un manquement désincarné dans lequel il n'a rien été en mesure de pêcher ou d'appréhender. Il n'a refermé les doigts sur rien, et il est maintenant cet individu trop souriant, un peu exaspéré, qui finit à peine son verre, habillé trop clair au milieu de ces complets et smokings luxueux, assombris. Les vêtements lustrés rutilent, Sandro les déshabille avec les yeux, et de loin, de loin, il lui semble qu'Ambrose est cette statue penchée trop obstinément sur le bar.

Come on, Ambrose, have fun.

Ça le fait soupirer, il décide de revenir sur ses pas. À l'intérieur de lui, c'est comme un chien qui aboie. Il ne tient étrangement pas la distance ce soir, et s'est peut-être mis à réaliser, -il ne sait pas-, que l'autre lui a manqué plus qu'il n'y croyait. Ça le fait grogner, se stopper, -il se prend un balourd qui lui aboie dessus-, et Sandro hausse les sourcils avec cet air épouvanté. Terriblement, terriblement désolé, monsieur.

« Hey, Amb- »

Il ne termine pas sa phrase, apperçoit la trajectoire trop violente de la fille, et la regarde rentrer dans son étudiant en lettres -haha-, en lui tapissant les vêtements de poix et de sucre. Bah oui. Sandro écarquille les yeux, les considère, et il a ce sourire qui nait avant même qu'il n'y réfléchisse. Et il veut s'avancer, il veut aller rire au dessus de l'épaule de la femme, mais pas tout de suite, pas tout de suite, et ses yeux essaient de rentrer en contact avec les prunelles journées mouillées d'Avery.
D'Ambrose.

Il attend, il attend, le duo impromptu échangent quelques instants, et soudain, Sandro a ce rire perché, pas assez discret, qui résonne dans sa bouche et ses narines.

Vient-elle vraiment de lui proposer de l'ausculter ?

Il caquète de joie, saisit des yeux une femme qui passe près de lui. La plus proche, la plus accessible, et si son cerveau triture les informations en une détection qui établit l'identité de la femme comme Marie-Malaury de Brunelle, -française de surcroît, ce nom-, chevalière depuis trop longtemps pour qu'il ne la connaisse pas, lui n'a que ce mouvement de poignet désabusé, et le vin vient éclabousser la poitrine de la femme. Il se répand, les yeux rieurs, en un amas d'excuses. C'est une excellente, une excellente soirée.

« Oh my, I am so terribly, utterly sorry. »

Vraiment, vraiment, avec ses cheveux ramenés en arrière et sa chemise pâle, avec son sourire qui s'étale et ses doigts qui dansent, il est la personnification assurée du fait d'être désolé. Complètement, absolument.

« See, I am trying to get the attention of someone that I am gonna ignore for the rest of this awful evening, so if you would be kind enough to tag along, I would be most definitely grateful. Let me just-… There. »

Il saisit un napperon qu'un serveur, trop près de lui, portait sur un plateau. En ignorant le regard outré de l'homme vandalisé, il taponne la poitrine de la femme, cherche à essuyer les tâches roses, insignifiantes, d'un verre renversé pour trop de malice. Il se sent heureux, il se sent de bonne humeur, et ses yeux glissent sur la poitrine de la femme.

Jolis, jolis seins.

Il n'est même pas drunk.

« You're awfully pretty ! »

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Mar 24 Mar - 17:42

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Après quelques danses avec la belle ingénue, sans être parvenue à atteindre son but, Mal’ se décide à aller voir ailleurs. S’éloigner pour respirer un peu, rappeler le rationnel en elle, par exemple, pour éviter de piquer une colère ou une crise de jalousie sans but. Elle n’a pas du tout envie d’analyser tout ça pour l’instant, peut-être plutôt de trouver une nouvelle occupation. Draguer, alors qu’elle n’ira jamais jusqu’au bout, qu’elle ne sait même pas réellement quelles sont ses inclinaisons et qu’elle a surtout, surtout, envie de profiter d’une attention qui ne serait centrée que sur elle, qui la flatterait et la ferait se sentir bien, sans plus.

Elle ne sait pas encore comment passer la soirée, peut-être trainer un peu sur instagram à la recherche de nouveau motifs à marquer sur sa peau, discuter avec quelques contacts et amis… C’est un mouvement qui attire son attention, ainsi que la sensation humide qui traverse rapidement sa chemise pour se coller à sa peau. Le temps de comprendre - une seconde à peine, baisser les yeux sur la chemise - et elle relève le nez vers le brun qui vient de lui jouer ce tour. Il se confond en excuse, même, avec la sincérité proche d’un crocodile en larmes.

“...Seriously ?”

Il va avoir besoin d’une bonne excuse, d’être bourré, ou peut-être que son joli nez désolé pourrait rencontrer un poing pas si désolé de venir dire bonjour. Heureusement pour lui, les explications ne tardent pas, lui faisant former un “o”.

Bah oui, bien sûr, c’est pour attirer l’attention d’un.e autre… Elle-même ne peut s’empêcher d’avoir un regard vers quelqu’un, brièvement, bassement, alors que l’inconnu lui tapote les seins avant d’essayer de la lisser dans le sens du poil pour lui faire accepter le deal.

Ca lui fait hausser un sourcil, parce qu’il ne doit pas en avoir grand chose à faire, s’il essaye de rendre jaloux une pauvre victime ? Elle espère juste qu’elle ne se récupèrera pas une furie jalouse sur le dos… Pas qu’elle ne sache pas gérer, mais pas la peine de se pourrir la soirée non plus.

“You don’t need to soft-soap me, darling. I’m on it, I kindda have the same problem. Are they looking to you ?”

Elle a un sourire, elle aimerait avoir cet air innocent mais elle doute de l’avoir vraiment, alors qu’elle chasse la main de sa poitrine, distraitement. Pas vraiment pudique, elle retire sa veste noire et la pose au bras de l’inconnu. Elle imagine parfaitement la tête d’un autre idiot, s’il passait par là, s’il n’était pas en train de s’étouffer dans une poitrine certainement plus volumineuse que la sienne. Puis elle a vaguement une pensée. Pardon papa, pardon maman…

Oh, Loup non plus n’aimerait pas. Qu’elle retire son noeud papillon, défasse les boutons de sa chemise, lentement, pour dévoiler la dentelle bleue ciel de son soutien-gorge qui n’a rien de sage, laissant voir en transparence, aussi bien par la couleur que par la forme, les piercings qu’elle porte fièrement. Puis elle dénude les épaules, reste un peu comme ça, le regard planté dans celui de son complice du moment, parce qu’elle a une très bonne raison d’attendre : il faut défaire les boutons de manchette, deux petites roses avec un crâne au centre, avant de dévoiler ses bras, puis le branding effectué sur ses poignets. Une fois terminé, elle replie la chemise en prenant tout son temps.

Elle sait qu’à la fois il n’en aurait rien à faire et il lui offrirait sûrement sa veste, voir même, elle pourrait récupérer sa chemise sans effort, s’il la voyait comme ça.

“Can you check if I still have wine on my skin ?”, qu’elle demande, s’avançant un rien pour offrir sa peau sombre de sa gorge à un examen qu’elle espérait un minimum attentif.

Ils se font remarquer. Il y a ceux qui reluquent - deux boules de graisse dans un morceau de tissus bleu, et tout le monde perd la tête ? - et ceux qui prennent l’air choqué, ceux qui s’amusent, et elle espère qu’au moins son compagnon d’un temps obtient l’attention qu’il désire.

“What are we going to do, now ? Maybe we could… Do something really eccentric, before touching each other : presentations ? I’m Mal', and you ?”, propose-elle, en gesticulant des mains comme si elle proposait quelque chose de profondément révolutionnaire.

Elle récupère sa veste pour l’enfiler tel quelle, et tant pis pour le décolleté vertigineux que ça donne. La chemise, elle, termine dans les mains de l’homme, accompagné d’un sourire légèrement provoc’.

“And you owe me a new one.”
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Ven 29 Mai - 18:07

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Sandro Valencia

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II. De l'alcool, partout, dans mes pensées.

Il l'est, il l'est, vraiment, assurément, et plus ça s'étale sur la chemise de la fille, plus il réalise que sa perception, son appréhension de la dynamique des fluides n'est pas aussi bonne que ce qu'il aurait aimé assumer à son propre sujet. Et du coup, ses lèvres se tordent, il est un peu horrifié, et fuck fuck, fuck, ça va vraiment tâcher, ça va vraiment être dégueulasse à nettoyer. Lui, on lui aurait fait ça, il aurait pété un câble. Cependant, cependant, il y a cette expression qui se peint sur les traits de la fille, et éventuellement, elle ne réagit pas tant avec des feux de dieu. Non, non, son excuse merdique, sa justification trop sincère, elle a l'air adéquate, et un peu surprise, -franchement surpris-, il la considère, cette meuf qui tord les angles de son visage dans les sens opposés à ce qu'il prévoyait.

Elle sourit. Dieu Marie Jésus et quelqu'un d'autre de leur famille, elle sourit.

“You don’t need to soft-soap me, darling. I’m on it, I kindda have the same problem. Are they looking to you ?”

Il a la pensée, fulgurante et un peu absurde, qu'il vient de se faire une nouvelle meilleure amie. Il veut tendre les bras, essuyer au mieux la tâche, mais elle l'en écarte, dans une application de mouvement bien plus efficace. Et ce qu'elle fait, seigneur, oh dieu ce qu'elle se met à faire : il en la cerveau qui bug un peu, et 404 error, ses yeux viennent s'incruster sur les proéminences bien rondes d'une poitrine qui surgit, -pouf, pouf-, devant son nez. C'est bleu, c'est transparent, c'est magnifique, et un élan trop instinctif, trop caractéristique de son désir de toucher ce qui est rond, ce qui est doux, ce qui est chaud , -c'est si humain-, lui fait crisper les mâchoires, déclenche presque, presque un phénomène de salivation. Il ne cille même pas ; il n'a pas de secondes à gâcher dans cette considération brutale, directe, et ses yeux ne lâche pas ces seins trop fièrement exposés.

Magnificent.
Glorious.


Eventuellement, il s'offre le luxe d'une variété d'autre mets à considérer. L'angle de ces épaules redressées, la complexion de la peau, et un instant, rien qu'un instant, il imagine que la scène se déroule ailleurs, dans un autre contexte, et pas celui d'un absurde bateau qui n'a de fun que d'avoir Ambrose dessus.

Rien qu'une seconde, ses yeux cherchent l'autre.
Rien qu'une seconde, il oublie la réalité, et a envie d'aller l'embrasser.

Puis elle ouvre la bouche, ses seins ont ce rebondi merveilleux, et il est de nouveau, absolument, complètement, concentré sur elle. Du vin ? Du vin sur sa peau ? Certainement pas, il l'aurait pas immédiatement remarqué, mais Sandro, Sandro débile, tu ne comprends qu'avec une seconde de retard. Alors éventuellement, il tend les doigts, crochète l'angle d'une clavicule en repoussant une mèche miraculeusement déposée par là, et il lui soulève le menton, il lui oriente les lèvres en cet angle trop tendre, en espérant, presque, pour elle, qu'on lui bénisse son nom, qu'on loue sa peau et canonise son corps.

You pretty thing.

Elle fait éventuellement remarquer, très logiquement, qu'ils ne se connaissent pas. Elle, en tous cas.

« Hi. »

Il a ce sourire éblouissant. Une seconde, encore, ses yeux se sont posés sur Ambrose. La petite madame arrogante a fini par s'en aller, abandonnant son ténébreux sorcier tout seul, trop près de l'alcool. Rien qu'un instant, ça manque de le déconcentrer, il hésite à marcher droit sur lui, mais ses yeux se rabaissent, et il continue de sourire à la demoiselle au nom français.

« Yes. Hi. I am Sandro. And I am touching you, indeed. »

Ses doigts se referment, rien que le temps d'une seconde, sur le bonnet, embrassant la forme trop parfaitement ronde du sein. Indeed, et il hoche la tête, d'un air savant, d'un air profondément d'accord. Elle remet sa veste, n'expose que trop bien, que mieux, les profondeurs galbées, et Sandro a ce sourire qu'il mord avec les dents, a ce sourire qui s'étire trop fort, il lance un clin d'oeil à Ambrose, lui siffle presque un baiser, avant de se retourner vers Malaury.

« I do. I could give you mine, but I wouldn't dare to hide those beauties. »

Il appuie, avec l'ongle qui s'enfonce, sur la peau élastique, sur la peau sombre, et Sandro, Sandro, tu ne peux pas jste faire ça. Son ongle laisse une trace, un croissant violacé dans la chair de Malaury.

« I absolutely have to think about it. But, for the moment, let me offer you ... »

Il cherche des yeux une possibilité.

« An other drink. Yes. That would be absolutely perfect, and you could, perhaps, tell me more about that cruel person who should be with you, and is not. What's their name ? »

Il la saisit par le poignet, se dirige droit vers Ambrose, et rien qu'une seconde, rien qu'en l'effleurant, sa bouche glisse sur les mèches brunes de l'homme.

« Take care, mi quiera. »

Ses doigts caressent le poignet de Malaury, il la tire jusqu'à sa poitrine, et dans un pas de danse mal assumé, mais mieux réceptionné qu'il ne le voulait, il vient écraser les seins de la fille contre son propre plexus.

« And this party is terribly boring, dear. Let's play, shall we ? I want to know everything, absolutely everything about you. »

Circulation de leurs corps, et ses mains qui viennent se poser dans les reins de la femme, il presse son bassin contre le sien, pour adopter la forme, trop gracieuse, trop intime, d'une valse qui exhale l'odeur d'alcool.

« What is your favorite thing about the person you have a crush on ? What is the favorite thing about you ? What is your favorite Pokemon starter ? Did I ask about the … the... »

Il cherche des yeux, dans sa tête, les sujets qui l'intéresse. L'ordre, les chevaliers ? Fuck no, please, il a de vraies questions à poser.

« The dress on tumblr, what color was it ? Did you ever play Undertale ? »

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Sam 15 Aoû - 11:21

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Mal’ lève un sourcil. Pas farouche, l’étranger qui ose lui mettre la main au sein, brièvement. Certes, elle a commencé en virant sa chemise, mais… Ca n’a pas grand chose à voir. Elle se dit que c’est juste une pression, un peu comme son épaule, qu’il n’y a pas grand chose d’intime ou quoi. Juste un bout de peau tendu sur de la graisse, et brièvement le piercing qui en décore la pointe qui frotte contre une paume inconnue. Le frisson qui nait au bas de son dos n’a rien à voir avec une potentielle excitation, mais elle chasse le début de malaise. C’est rien, juste un peu de peau, à peine différente de celle de l’épaule. Alors pourquoi, brièvement, elle espère voir Cy ou Loup arriver ?

Sandro, donc, s’excuse. Alors qu’elle pense qu’il va enfin retirer sa main qui, définitivement n’a rien à faire là, et que le malaise se dissipera, il insiste, et elle songe brièvement à lui enfoncer son poing dans le nez. Mais… Mais non. Parce qu’elle sait très bien ce qu’on dira, parce qu’elle a retiré sa chemise tachée et que donc, elle le cherchait, non ? Armée contre tout ce qui est bestiole magique plus ou moins bizarre, son esprit se vide sous la vague douleur que fait naître l’ongle. Et quand elle baisse les yeux, il y a la marque plus claire, le temps que la peau reprenne sa couleur normale par capillarité, puis un bleu. Il lui a fait un bleu.

“Yeah… I think I need a drink. Not on my shirt, for once.”

Pourquoi est-ce qu’elle se laisse entraîner ? Elle cherche Cy des yeux, se demande pourquoi, bêtement, elle n’est pas simplement allée lui demander une danse. Ca lui aurait arraché la bouche de demander, alors qu’elle avait envie d’être invitée, mais elle n’en serait pas là.

“And it’s Marle. A cute and blonde boy.”

Autant éviter que, par un mauvais coup du sort, Cy soit au courant de tout ça. S’il pouvait, plutôt, s’occuper de l’autre homme et la laisser ! C’en serait presque vexant de voir qu’ils ne passent quasiment que pour attirer l’attention de l’autre. Au moins, elle aura bientôt un verre en main, et une excuse pour… Non ? Elle aurait bien pris un remontant, et tant pis pour la suite de la soirée.

A la place, les voici collés sur la piste de danse, beaucoup trop collés, la main sur ses reins lui rappelle celle sur son sein, dans son crochet mortel. Continuer à sourire, faire comme si de rien n’était. Ne pas… Pourquoi ne pas se dégager, faire une scène ? Qu’est-ce qui la pousse à rester aussi silencieuse, passive ? Elle se déteste pour ça, presqu’autant qu’elle le déteste lui. Elle étouffe, bloquée dans cet étreinte, mortifiée par ce corps pressé contre le sien. Et pourtant, malgré cette panique intérieure, cette envie que, soudainement, elle se trouve à des centaines de kilomètres d’ici, elle a un sourire au visage, elle essaye de suivre les pas de danse ou le rythme de la musique. Elle qui n’a jamais été intime avec quiconque, elle se surprend à souhaiter ne jamais, jamais l’être plus que ça avec qui que ce soit.

Et lui faire penser à Cy à cet instant là… Elle le cherche des yeux, dans la foule, ne repère même pas dans la foule. Tous les mêmes, inutiles sinon dangereux. Alors elle se focalise sur les questions, comme si ça pouvait endiguer la sensation sale qui envahit son corps, ses mains posées sur les bras de son “cavalier”.

“Cyndaquil. You’re telling fortunes to people, according to their fav’ starter ? Like, oh, if it’s a third generations starter, you must be under 25… ”

L’écoute-t-il, au moins ? Ou simplement se repait-il de la boule de stress qu’il a fait naître dans son estomac ? C’est rien. Juste un peu de contact, elle s’est déjà battue contre pire, elle fait partie de l’Etoile, elle n’est pas…

“Yeah. You ?”

Elle repense à son personnage favori - Undyne - et se trouve plutôt des airs d’Alphys, là. Pathétique. Peut-être que c’est une petite vengeance, poussée par la pensée de la femme-poisson en armure, qui lui fait écraser de tout son poids, avec le talons, le pied de Sandro. Elle tourne peut-être même un peu sur les orteils, d’une vague torsion de cheville, avant de s’écarter au possible.

“Oups.”, ça sonne très français. “Don’t you think Undertale is the perfect parallel with the Order ? Like, the humans that blocks the self-named monsters in place they can oversee them, thus becoming the real monsters… Do you feel a true pacifist ending would be possible, in real life ?”

Dur de ne pas y penser, Undertale est fait pour faire réfléchir après tout.

“Do you play other video games ? More artsy ones, or mainstream licences...”

Est-ce que se focaliser sur un sujet totalement déconnecté de la réalité et de ce qu’elle ressent l’aide ? Un peu. C’est comme penser à ce qu’elle va manger après une mission, quand elle sent qu’elle est grave dans la merde si elle ne fait pas exactement ce qu’il faut. Après cette soirée, elle va s’enfiler des litres de glace en guise de comfort food.

“This time, I really need a drink.”, qu’elle précise. “We left the bar before taking one. But maybe you’d rather find your loved one ?”

Peut-être une porte de sortie. De toute façon, bientôt, il y aura forcément des victimes collatérales, hein ? C’est un peu un lot de consolation, pour son incapacité à agir, tout comme son incapacité, quand on l’a prévenue pour la suite, à empêcher tout ça. Comme dans les bras de Sandro, elle se sent complètement coincée.
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