LIENS UTILES
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Lun 27 Avr - 18:43 | |
| ★★★★ Points : 50 Messages : 94 Age : 28 Habitation permanente : Old Fyre Occupation : Médecin
Ollie Blue | Le carrelage beige qui ornait les murs et le sol de la salle de bain étaient couverts de gouttelettes d’eau qui s’y condensaient, la pièce était emplie de buée. Aucun reflet ne pouvait se voir dans les miroirs, la chaleur était presque étourdissante et les respirations étaient haletantes, tant à cause de l’ambiance de sauna qui régnait que dû à l’excitation qui prenait possession de leurs corps. Des gémissements se transformant en râle l’instant de quelques secondes sortaient de la bouche de Victoria, tandis qu’elle offrait ainsi son corps à l’exploration pas tant innocente que ça de la future médecin. Ollie appréciait le contrôle qu’elle avait ainsi sur la jeune femme, naïvement, pensant pouvoir jouer longuement de la sorte. Elle souriait comme un prédateur en la sentant à la fois réactive et lasse, satisfaite et frustrée. Elle savait qu’elle en voulait plus, mais elle n’était pas encore prête à exaucer ses désirs, si silencieusement exprimés qu’ils soient. Elle se disait que Victoria, dans une sorte de déformation professionnelle, aimait garder le contrôle de la situation, même en ce genre d’instants, et profitait de la situation tant qu’elle le pouvait. Encore une fois, c’était le summum du manque de professionnalisme, mais il fallait bien avouer que leur relation, depuis le début, n’avait rien de très conventionnel sur ce plan, alors tant qu’à briser les règles, autant les briser à fond en exploitant les failles d’une patiente créées par les médicaments et soins qu’elle lui avait administrés, non ? Il n’y avait pas de place pour la moindre once de culpabilité en elle, tout était bouffé par un épicurisme éhonté, une volonté acharnée d’assouvir ses désirs, quoi qu’il en coûte… Et au pire, il lui restait un kit de sutures et Victoria n’avait pas pris tous les cachets de morphine, bien qu’elle ne souhaitât aucunement que la situation ne dérape à ce point et prenait garde de ne pas la blesser une seconde fois. Un nouveau cri de surprise se perdit en écho sur le carrelage détrempé quand Victoria, en l’espace d’un claquement de doigts, se retrouva face à elle et planta ses yeux emplis de désir dans les siens, sans qu’Olivia ne parvienne réellement à saisir ce que la policière y cherchait : sa propre envie, sa résistance, des idées peut-être, avant de laisser ses lèvres explorer son bas ventre, en partant de la pointe de son dernier tatouage pour descendre toujours plus bas. Celui-ci prenait naissance autour de son nombril, l’entourant de volutes bleutées et s’affinant en une série de point. Les lèvres de son amante parcouraient les pigments encrés au plus profond de sa peau, comme si elles cherchaient à s’y ancrer avec eux. Olivia ne put retenir longtemps des soupirs d’aises, laissant sa tête rouler en arrière et appuyant ses omoplates contre la paroi. C’était un duel incessant entre les attaques et les caresses, entre les morsures et les délicats coups de langue. Chaque contact la faisait frissonner, amenait ses muscles à se tendre sans qu’elle n’ait sur eux le moindre contrôle, déclenchait une vague de chaleur qui parcourait le moindre centimètre carré, aussi bien de son épiderme que de son anatomie complète. Elle avait l’impression de perdre la tête dans une succession de vagues de volupté, assaillant son être, l’enveloppant, en prenant complètement possession sans qu’elle n’y oppose la moindre résistance, ni le souhaite d’ailleurs. Olivia refusait de lui donner le plaisir de voir ses yeux, d’y lire la frustration, l’envie, le désir, alors elle se contentait de les garder fermés, la tête rejetée en arrière, le corps parcouru de légers spasmes causés par le plaisir, s’abandonnant complètement aux exigences de sa partenaire. Elle se laissait faire, tout en espérant que ce martyre charnel ne dure pas une éternité. Quand Victoria lui fit poser un pied sur le tabouret, s’offrant ainsi un plus grand terrain de jeu, elle espéra intérieurement qu’elle se décide à cesser le jeu de torture dans lequel elle-même s’était lancée mais, après un seul et unique baiser, elle entama l’exploration de sa cuisse ce qui valut un grognement de mécontentement de la part d’Ollie, qui laissa rapidement place à de nouveaux gémissements mêlant plaisir et une frustration plus intense cette fois : elle n’en pouvait plus, elle était prête à demander grâce, chose qu’elle ne ferait pourtant pas. Ollie n’allait pas supplier, ce n’était définitivement pas son genre. Elle rouvrit les yeux et posa son regard sur Victoria, absorbée dans son étude anatomique. Elle pouvait voir l’eau qui s’était déposée sur ses cils comme des petites perles transparentes, qui imprégnait ses cheveux en leur donnant une texture et une couleur qu’elle ne leur avait jamais vues et lui donnait l’envie irrésistible d’y enfouir ses mains, qui coulait le long de son corps en apportant des reflets ambrés à sa peau. Victoria était magnifique, toujours, et Ollie le savait parfaitement. Mais elle devait bien avouer que la seule et unique fois qu’elle avait vu son sublime corps nu, son esprit était embrouillé par l’alcool, la fatigue et probablement l’une ou l’autre substance illicite. Elle avait envie de se gifler pour ne pas avoir su profiter d’une vision si paradisiaque correctement, elle ne le ferait pas, toutefois, de peur de mettre un terme à ce moment hors du temps. Elle la laissa ainsi continuer, sentant avec délice la pulpe de ses doigts se planter dans sa chair, dessiner les contours des tatouages ornant ses hanches, et celle de ses lèvres exercer alternativement des pressions et des effleurements. N’y tenant plus, Olivia agrippa ses cheveux, obligeant la belle italienne à relever la tête, et l’embrassa le plus fougueusement qu’elle le put sans pour autant lui faire mal. Elle la voulait, là, maintenant, mais ce serait chose trop facile, trop rapide, presque un aveu trop vite obtenu. Alors, tandis qu’elle scellait ses lèvres aux siennes, une main toujours prise dans la masse de ses boucles, elle s’agenouilla pour laisser à l’autre le loisir de jouer d’une manière plus sournoise encore. Elle se concentrait sur le haut de ses cuisses, là où elles se confondent avec l’entrejambe, et le bas de son pubis, sans pour autant réellement approcher l’objet de leur supplice mutuel, se contentant de l’effleurer tout au plus, arrachant à son amante des soupir qui semblaient se trouver à la limite entre le plaisir et l’exaspération, ce qui faisait naître chez Ollie un sentiment de satisfaction qu’elle ne savait réellement contenir et qui se trahissait dans le sourire naissant ornant son visage. A bout de souffle, elle s’écarta de Victoria, libérant sa bouche et, face à une vue ainsi parfaite de son visage, elle ne résista pas à la tentation et pinça doucement son clitoris, admirant ses beaux yeux s’écarquillant sous la montée presque immédiate d’un plaisir direct, si habilement évité et si cruellement attendu jusque-là. Le jeu prenait fin, ou entrait dans une nouvelle phase, selon le point de vue, mais il était certain qu’elles resteraient encore longtemps sous cette douche, du moins aussi longtemps que la réserve d’eau chaude le leur permettrait. Encouragée par la réaction recueillie, Olivia entreprit de s’attarder sur ce bouton de chair, miracle de la constitution humaine dont, bien souvent, seules les femmes comprenaient la magie et l’importance. Successivement, elle le caressait, le pinçait doucement, l’effleurait, le frôlait. Elle variait les sensations pour varier les réactions, sans jamais détacher son regard de Victoria qui, à nouveau, rejetait sa tête en arrière, gémissant, râlant, grognant parfois, son corps se tendant et se détendant sous les vagues de plaisir successives. Elle sentait ses mains agripper sa peau vigoureusement, ses ongles y laisseraient probablement des marques mais elle s’en fichait complètement tant qu’elle déclenchait chez sa partenaire des sentiments si puissants. La vue de Victoria cédant à la luxure de la sorte, s’y abandonnant presque, était une délectation pour la jeune femme. A cet instant précis, elle décidait, elle contrôlait, et, sachant pertinemment que ça ne durerait pas – Victoria étant tant attachée à sa propre possibilité de jouer avec sa patience, en profitait le plus possible. La sensualité de la scène était à une sorte de paroxysme, image presque fugace de deux femmes se sentant belles et puissantes tout en disparaissant dans un nuage de brume, auréolant la situation d’une atmosphère éthérée où la luxure revêtait une pureté étrange, de celle qui caractérise les instants hors du temps. Aucune des deux complices n’en avaient conscience, mais un halo de beauté pure entourait ces activités dignes des plus vives flammes de l’enfer, grâce passagère mais tellement savoureuse. |
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Ven 15 Mai - 3:48 | |
| ★★★★ Points : 0 Messages : 1251 Age : 34 Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie. Occupation : Anciennement détective, maintenant chevalière à temps plein et maman.
Victoria Machiavel | Dans la cabine de douche, leurs silhouettes entremêlées se dessinent comme un halo coloré derrière un vitrail de gouttelettes et de buée.
L’eau qui coule est un fond sonore régulier qui accompagne fluidement l’écho des humides baisés déferlant comme des cascades, de même que les gémissements qui sont à la fois désaltérants et qui les laissent assoiffées. Malgré son désir avide et grandissant, Victoria n’est pas pressée quand elle prend du bout des lèvres, de l’intérieur de ses cuisses jusqu'à son ventre, les gouttes d’eau qui glissent sur sa peau. Elle fait cela sans pour autant aller à la source de son plaisir, ou en tout cas, jamais assez longtemps pour satisfaire les envies de sa partenaire, cherchant plutôt à l’allouvir encore plus tandis qu’elle-même s’abreuvait de son impatience avec un contentement intarissable, pour étancher au moins son égo avant de mieux assouvir ses autres pulsions.
La chevalière prend tout son temps, parcourant à loisir les formes parfaites de ses hanches en y déposant des baisers, légers comme des éphémères, qui s’envolent à chaque fois trop vite, et qui meurent dans les souffles chauds et suspendus de son sourire. Sa frustration l’amuse, ce que Victoria communique sans gêne à chaque fois qu’elle lève ses yeux dorés – courbés de malice – vers le beau visage pâle d’Ollie. Dans ses caresses, pourtant, il y a aussi la marque indéniable d’une appréciation à sa juste mesure, comme une élégie en rimes embrassées, gémie pour célébrer sa beauté.
Elle aurait pu continuer ainsi pendant des heures, jusqu’à la voir se liquéfier sur ses genoux, jusqu’à la faire gémir et pleurer, jusqu’à ce qu’elle la supplie, seulement pour l’accompagner à la frontière d’un orgasme en lequel elle croirait vraiment, avant de le lui refuser encore un moment. Elle l’aurait fait, certainement, mais sa partenaire décide de mettre un terme à son supplice, sans que Victoria, dans son état d’hyperesthésie iatrogène, ait la fermeté nécessaire pour l’en empêcher.
Quand Ollie lui tire les cheveux, le frisson qui la parcourt est violent, tout comme l’orage qui gronde dans sa gorge étouffée ; elle répond à son baiser avec une fougue impétueuse à la mesure de son audace, avec une voracité qui se lit également dans ses yeux quand, au long de ses gestes, ils suivent Ollie qui se prosterne devant elle. Son désir attisé par son ardeur, Victoria la contemple de haut, cédant au plaisir qu’elle lui offre seulement avec la promesse implicite d’une prochaine fois sans merci, dès qu’elle serait à nouveau en pleine possession de ses moyens.
Les doigts qui se perdent dans les plis de son intimité font rapidement naitre des frissons qui pulsent, qui irradient dans son ventre, puis dans tout son corps, ce qu’elle exprime d’ailleurs avec une liberté audible et assumée. Appréciative, elle gémit, elle hisse et elle feule à en perdre son souffle, inspirant goulument avant chaque nouvelle expiration ronronnée. Son ventre se crispe, ses cuisses aussi, tendus à la frontière d’un orgasme encore hors de sa portée, qu’elle essaye manifestement d’attraper en posant sa main valide, crispée, sur le mur, puis sur l’épaule de sa partenaire. Ses doigts erratiques s’enfoncent dans sa peau, puis montent sur sa nuque avant de se refermer à la naissance de ses cheveux mouillés par l’eau qui coule encore.
Eau qui, d’ailleurs, devient vaguement tiède pour un instant, avant de passer à un froid brutal. Victoria se cambre sous le choc, ses sens surmenés, frappant et tournant aussitôt le robinet avec une violence égale à celle de sa jouissance diluvienne.
La morphine et les endorphines mélangées engourdissent ensemble toute sa douleur, mais ne viennent certainement pas l’endormir. Au contraire, l’eau froide lui avait injecté un vif sentiment d’éveil qui lui permet de se redresser en guidant l’autre femme qu’elle tenait toujours à la base du cou. En la poussant contre le mur de la douche, Victoria s’écrase lourdement contre se gorge qu’elle embrasse sans réserve. Son épaule, du côté blessé, s’appuie passivement contre son corps, sa main serrant doucement la fesse sur laquelle elle tombe, tandis que l’autre main explore ses courbes avec un empressement compensatoire, longeant sa taille, empoignant le galbe de son sein, pressant et pinçant sa pointe érigée avant de descendre s’enfoncer dans la chair de sa cuisse qu’elle guide au long de sa propre hanche.
Alors que ses doigts s’enfoncent entre ses cuisses, sur son buste, ses lèvres pansent là où ses dents râpent, passant de sa poitrine à son cou, à son menton, à son sein. Puis sa bouche glisse sur ses côtes, puis son nez s’enfonce dans la courbe de son ventre, et c’est à son tour de s’agenouiller devant elle. Une fois sa jambe passée sur son épaule valide, ces doigts s’enfoncent dans la peau tendre de sa fesse alors que sa langue les remplace sur son sexe qu’elle lèche avidement, une fois ou deux, avant de glisser sa langue minutieuse entre les grandes et les petites lèvres.
Ses yeux, grands ouverts et joueurs, montent vers son visage, cherchant son regard alors que sa langue pointée contourne le clitoris sur lequel elle suce juste un peu trop doucement.
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Mar 7 Juil - 9:49 | |
| ★★★★ Points : 50 Messages : 94 Age : 28 Habitation permanente : Old Fyre Occupation : Médecin
Ollie Blue | Ollie poussa un autre grognement quand Victoria la plaqua violemment contre le mur carrelé de la douche, dû tant à l’eau glacée qui se répandit le long de son échine qu’à la soudaine multiplicité des contacts, des caresses, des pincements et des baisers prodigués par la blessée. Victoria embrassait avidement sa gorge, son cou, ses seins… Tout en serrant sa fesse et en explorant encore et toujours sa poitrine, s’attardant sur ses tétons durcis, dressés, répondant aux vagues de désir et de plaisir, presque douloureux après avoir étés choyés et maltraités depuis tant de temps. Au premier grognement en succéda d’autres, rauques, réclamant ce qu’on ne lui accordait pas. Que ce jeu prenne fin, que cette douce torture s’arrête, Olivia n’en pouvait plus. L’insatisfaction la consumait, elle avait l’impression de disparaître un peu plus à chaque instant de frustration. Elle était à deux doigts de craquer, mais elle continuait de se répéter que c’était absolument hors de question. Alors elle tenta de prendre son mal en patience, et, entre ses lèvres serrées, expulsait son envie au fil de ses râles. Quand Victoria recommença à suivre ses tatouages, Ollie savait parfaitement où elle voulait en venir. Elle laissa le plaisir l’envahir, l’excitation monter, encore une fois. Ces montagnes russes commençaient à mettre ses nerfs à rude épreuve. Elle la voulait, ici, maintenant, une bonne fois pour toutes. Et elle n’allait plus pouvoir retenir cette pulsion très longtemps… Tant bien que mal, elle s’efforça à la patience, se cambrant tandis que Victoria, en elle, déclenchaient ces vagues de désir tant attendues, rendues si puissantes par l’attente, exprimées par un cri aigu, perçant, qui n’avait plus rien à voir avec ceux poussés jusque-là. Olivia pouvait sentir ses muscles se raidir, se contracter, elle perdait le contrôle de son corps jusqu’au bout de ses doigts, crispés dans les cheveux de Victoria. Elle avait presque peur de glisser sur le sol mouillé, de perdre son équilibre tant l’obtention de ce qu’elle avait tant souhaité l’emplissait, brouillait sa réflexion, lui faisait perdre conscience du monde qui l’entourait. Quand, moins pressante, l’italienne plaça sa jambe sur son épaule valide, avant de s’enfouir dans le creux de ses cuisses, Ollie ne put retenir un nouveau cri, ni s’empêcher de resserrer la prise qu’elle avait sur son crâne. Elle baissa les yeux un instant afin de comprendre pourquoi les vagues étaient moins puissantes, et observa le regard amusé de son amante, qui la scrutait à la recherche des effets qu’elle produisait. - Bordel, Vic… Ses yeux ancrés dans les siens, elle la voyait jouer, encore, la torturer, encore, mettre à mal sa patience, encore. Qui sur cette terre à autant d’énergie après une suture à vif et des cachets de morphine ?! Cette femme devait être le pendant féérique de Superman. A bout de ses forces, physiques comme psychologiques, elle tomba à genoux elle aussi, son corps parcouru de tremblements imperceptibles, et embrassa Victoria passionnément. Elle avait besoin de ce répit, sans quoi elle se contenterait de la laisser là, trempée et glacée dans une pièce humide, et de se traîner jusqu’à son lit, sans même prendre la peine de d’éponger l’eau qui coulait de ses cheveux, pour s’y avachir et s’endormir, épuisée. Quand elle s’estima remise de ses émotions, suffisamment du moins, Olivia laissa une de ses mains se balader, explorer un peu, mais sans pour autant faire trop de détours inutiles. Elle savait parfaitement où elle voulait aller et il était plus que temps de cesser ces mises en bouches qui lui avaient semblées éternelles. Adieu patience, adieu raison : Ollie n’en avait cure désormais, tout ce qui l’intéressait était d’assouvir enfin ce désir qui l’enflammait et qui ne pouvait plus être contenu. Frénétiquement, elle caressa, pinça, tirailla son clitoris, observant les réactions que chaque action causait chez son amante, puis entra enfin dans cette intimité qu’elle n’avait approché qu’une fois auparavant, avant que toute cette merde ne vienne foutre le bordel dans sa vie. Mettant sa mémoire à contribution, elle s’efforça de se rappeler de ce que Victoria aimait, de ce qui la faisait réagir, se cambrer, gémir, en demander plus encore et, au fur et à mesure que son esprit mélangeait les images de l’instant précis et celles de l’instant passé, elle découvrait sans voir, elle devinait les textures, elle percevait les contraction des muscles l’entourant, obéissant seulement au plaisir et non plus à l’esprit. |
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Ven 31 Juil - 8:11 | |
| ★★★★ Points : 0 Messages : 1251 Age : 34 Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie. Occupation : Anciennement détective, maintenant chevalière à temps plein et maman.
Victoria Machiavel | Les muscles de ses épaules protestent en silence alors que dans sa gorge résonne sa contrariété ; son amante, trop vite, la prive de ce jeu pour lequel sa soif ne s’étanche jamais vraiment et qui ne se comble pas avec de simples baisers. Ça ne l’empêche pas d’essayer, se rabattant avec abandon sur cette bouche qu’elle embrasse avidement. Sur ses propres lèvres, Victoria goûte encore à ce parfum de femme qui l’enivrait et duquel elle n’avait malheureusement, dans son jeu gagné malgré elle, pas profité pleinement. C’est qu’elle avait prévu d’autres étapes à son expédition, à genoux entre ses cuisses, qui incluaient ses doigts autant que sa langue. Elle y reviendrait une autre fois – si Ollie lui en donne l’occasion – quand sa condition physique lui permettrait de maintenir son amante comme elle le voudrait.
Pour le moment, à défaut de pouvoir la faire chavirer à sa guise, elle suit son mouvement, gémissant contre ses baisers tandis que son plaisir coule entre ses doigts. Sourires soupirés et murmures ronronnés s’emmêlent comme leurs poignets qui se croisent entre leurs jambes alors qu’elle lui rend chaque touché avec dévotion, désireuse de transformer ses plaintes étouffées en grands éclats limpides.
Les couleurs qui s’épandent sur sa gorge forment un brouillard qu’elle voit du bout des cils alors que ses lèvres s’attardent sur sa peau au terme de leur passion. Elle sourit tendrement, ensuite, en posant quelques baisers paresseux et contents dans son cou avant de se redresser.
- On passe au lit.
Il y a l’intonation courtoise d’une question, mais la finalité d’un fait.
Quand Victoria se relève enfin complètement, son épaule tire et elle hisse malgré elle, chancelante en se dirigeant vers l’évier pour laver ses mains et inspecter son dos.
- Quand tu m’auras pansé ça… Ajoute-t-elle en grimaçant.
Les heures et les jours qui viennent sont cet enchaînement de tensions, de soins, de murmures et de volupté qui, dans un cas ou un autre, les garde plus souvent au lit ensemble qu’autre chose
Une fois remise, Victoria l’embrasse au pas de la porte dans une scène qui n’est pas sans similitude à ce matin-là, quelques mois plus tôt, quand elle avait malencontreusement révélé son secret avec un baiser de trop. Cette fois-ci, néanmoins, il n’y a pas de catastrophe et elle promet seulement, contre sa tempe, de l’inviter à dîner la prochaine fois qu’elle serait dans le coin.
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