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Careless whisper

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Dim 8 Mar - 13:14

★★★★
Points : 50
Messages : 144
Cy Thorne

Cy Thorne
Matthias approuve le discours du Capitaine. Comment aurait-il pu en être autrement ? L’autorité est toute-puissante à ses yeux. Il croit sincèrement que les rationnements sont nécessaires, que l’Etoile est loin, que le travail est bien fait. Il est aveugle, selon son fils. Mais il ne lui dira pas : si le père Thorne respecte l’autorité, l’enfant est encore terrifié par celle que détient son géniteur. Il ne va pas parler. Il va se taire, regarder un point au dessus de l’épaule paternelle, hocher la tête par politesse mais il ne va rien dire.

La journée n’avait même pas bien commencé puisqu’il s’était fait mordre le poignet par un Cairn spécialement remonté au petit déjeuner. Le chien de son père avait toujours eu une dent contre lui, mais jamais à ce point. Il devait sentir le stress du Consultant et mal y réagir, c’était normal… Mais putain, qu’il lui avait fait mal !

Toute la semaine précédant le Grand Rassemblement avait été passée chez ses parents à la demande de sa mère qui, elle, faisait preuve d’enthousiasme à l’idée de monter sur le Ferry Queen. Elle y voyait une manière de sortir un peu en famille, une occasion de discuter avec des amis -Chevaliers, bien entendu-, de sortir une belle robe et de voir son fils bien habillé. Il n’avait pas pu lui dire non. Sur aucun point. Le costume intégralement noir, la cravate d’un beau vert de sapin, tout était un choix de Johanna auquel il s’était soumis. La seule chose qu’il s’était permis de faire sans son accord explicite avait été de glisser une stellaire fraîche dans ses cheveux attachés en une tresse parfaitement contenue. Sa mère avait souri en la voyant. Il lui avait répondu d’un baiser sur la joue, remarquant à quelle point elle était belle dans sa robe verte alors que Matthias soupirait qu’ils allaient finir en retard.

Malheureusement, ils avaient débarqué à l’heure, ridiculement reconnaissables malgré les masques, ses parents bras dessus-bras dessous et lui derrière, stoïque, parfait. Ils avaient bien sûr été abordés par toutes leurs connaissances tout aussi reconnaissables sous la pathétique tentative d’anonymiser les gens, et ses parents l’avaient traîné à la remorque tout le temps avant le discours.

Ca n’avait été que lorsque le Capitaine leur avait donné quartier libre que Johanna s’était éloignée pour discuter avec une de ses amies, laissant ses deux hommes en tête à tête.

D’où le silence actuel de Cy et son envie de se balancer par dessus bord de plus en plus puissante. Pour s’occuper pendant que son père lui rabat les oreilles, il se met à jouer à reconnaître les invités. Tullio est facile, avec ses cheveux bleus. Il aperçoit la crinière de Marie-Malaury. Et d’autres encore, une grande femme avec son enfant, son ami et guitariste occupé près du bar, des visages plus ou moins connus.

- Est-ce que tu vois quelqu’un en ce moment ?

La question le prend au dépourvu, le force à se remettre dans la conversation. Comment en sont-ils arrivés à ce point ? Qu’est-ce qui a pu tomber de la bouche de Matthias pour qu’il finisse par le regarder avec ses yeux sombres et -il n’arrive pas vraiment à deviner- inquisiteurs peut-être, pleins de sollicitude affectueuse éventuellement, mais il en doute.

- Quoi… ?
- Tu ne nous as pas présenté d’amie depuis plusieurs années, ta mère commence à s’inquiéter. Moi aussi. Est-ce que tu vois quelqu’un ?
- Je… C’est… Un peu compliqué…

Compliqué comme “je n’ai pas envie”, compliqué comme “la dernière fois était de trop”, comme “je ne trouve pas la bonne personne” et “je ne voudrais de toute façon pas vous la présenter”. Compliqué comme beaucoup de choses qu’il ne peut pas dire.

- Tu sais qu’on ne lui voudra aucun mal… Tu peux inviter qui tu veux à la maison, Cy. Qui tu veux. Ta mère et moi voulons juste que tu sois heureux.
- … Je sais.
- Ta mère serait heureuse de rencontrer ton amie.
- Sans doute.
- Tu sais qu’à ton âge, on te voyait déjà aller au collège… Tu pourrais-

Une sortie. Il lui faut une sortie, peu importe laquelle, et la première qu’il trouve est absurde. Idiote. Dangereuse.
Il se précipite dessus tête baissée.

- Je reviens !

Courant presque entre les danseurs sur la piste pour se faire une place, il fond sur une de ses collègues en laissant derrière lui un père certainement énervé par son impolitesse. Il s’en fiche. Il ne veut pas entendre ses conseils. Même pas sa voix. Il veut être tranquille deux minutes et tant pis s’il va se faire mordre le cul par son idée. Il se glisse entre deux personnes, se presse un peu contre l’une des deux, proche sans être totalement envahissant.

- Danse avec moi.

La main légèrement serrée autour du biceps de Victoria, il lui murmure dans l’oreille. Tant pis pour la personne avec qui elle était en train de s’amuser.

- S’il te plait.

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Ven 27 Mar - 5:21

★★★★
Points : 0
Messages : 1251
Age : 33
Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie.
Occupation : Anciennement détective, maintenant chevalière à temps plein et maman.
Victoria Machiavel

Victoria Machiavel

. . .

Dans leur bulle de mesquine connivence, Victoria et Araya échangent des sourires pointus et des éclats hilares. La chevalière est distraite, ainsi, quand la main de Cy se serre sur son bras, elle sursaute, prise sur le fait et coupable dans son échange qui flirtait avec la mutinerie. Heureusement, Cy n’avait clairement rien à faire de leur conversation dissidente ; il voulait danser avec elle, tout simplement. Tout désespérément.

Sa surprise moqueuse coule sur lui sans qu’elle ne fasse le moindre effort pour la dissimuler, mais elle se laisse entrainer sans trop d’opposition après avoir esquissé un au revoir à l’adresse de l’amie à qui Cy venait de l’arracher ; les retrouvailles avec cette dernière pourraient assurément être reprises plus tard, quand elle aurait étanché la curiosité avide que son collègue venait d’exhorter chez elle avec sa demande pour la moins inattendue.  

Son urgence affligée est à la fois ce qui l’intrigue le plus et ce qui la surprend le moins… Clairement, sa demande inopinée reposait sur autre chose que son soudain et impétueux besoin de la serrer contre lui au son de la voix de George Michael...

Entre ses paupières froncées d’intrigue, sa curiosité crépite et ses iris dorés fondent sans réserve sur le visage de Cy. En parallèle, ses mains nonchalantes serpentent sur sa poitrine, rampent jusqu’à ses épaules pour enfin enlacer son cou.  

- S’il te plait, ne me dis pas que tu as fini par tomber amoureux.

Contre sa joue, sa voix est vaporeuse, sa question, volatile ; dans l’angle souriant de son ton amusé, la blague est sous-entendue.

Son questionnement va plutôt comme suit : qu’est-ce qui peut bien amener Cy Thorne à se risquer dans ses bras de la sorte quand il sait très bien ce que les yeux indiscrets autour d’eux penseront... Et quand il sait très bien qu’elle n’hésiterait pas à entrer dans son jeu en suivant ses propres règles. Ce qu’elle fait, justement, quand elle se presse contre lui et qu’elle laisse une main dévaler jusqu’à la courbe de son postérieur.  

Dans la foule, à travers les silhouettes, elle remarque immanquablement le regard insistant et plissé d’un chevalier plus âgé dont les traits ne sont pas sans similitudes à ceux de son blond collègue.

Un gloussement amusé vibre dans sa poitrine.  
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Mar 14 Avr - 15:12

★★★★
Points : 50
Messages : 144
Cy Thorne

Cy Thorne
L’enlèvement des Sabines -ou de la Victoria, plutôt- est un succès retentissant qu’il regrette déjà un peu. Il n’a pas besoin de le voir pour sentir le regard de son père sur son dos, tout comme il n’a pas besoin de quitter des yeux le visage de sa partenaire de danse pour se douter que d’autres Chevaliers ont vu son manège. Il s’en fout. Vraiment. Il n’arrive même pas à trouver en lui la moindre once d’intérêt pour la situation impossible dans laquelle il s’est mis tout seul.

Plus par réflexe que par réelle envie, il libère le bras de sa collègue, descend poser le bout de ses doigts à ses hanches comme il le faut pour danser correctement. Il y a quelque chose de mécanique dans le geste, un détachement un peu trop bien appris avec les années qui fait illusion de loin mais ne trompera jamais mademoiselle Machiavel, il le sait. Et il s’en balance aussi.

Il est fatigué, il en a marre, il veut se barrer en courant pour s’enfermer dans sa cabane cachée dans les bois avec de la musique beaucoup trop forte et peut-être un litre ou deux d’alcool fort. Pas rester sur ce putain de bateau avec ces putain de Chevaliers emplumés comme des idiotes de danseuses de cabaret. Pardon maman pour la vulgarité.

- Tomber amoureux ? C’est pas mon genre.

Sa voix râpe tendrement, chaude et fausse comme tous leurs petits mensonges de couple en verroterie, inaudible par tout leur public. Tout ce qu’ils vont voir, ces hyènes bouffeuses de miettes, c’est qu’ils se murmurent des secrets. Qu’il ne se dérobe pas à la main posée sur ses fesses. Qu’il y réagit même d’un rire bas, d’une pression de sa pommette contre la joue de la belle demoiselle qu’il fait tourner au rythme de la chanson.

- Tu es ma pause.

Ca, voilà, c’est quelque chose de vrai. Le baiser qui effleure la joue pleine de tâches de son l’est moins, mais il y a quelque chose de tendre là-dedans. De timide, presque, mais de réel certainement.

- Je suis mauvais aux petits jeux sociaux.

Et voilà, c’est un ricanement moqueur qui lui vient et qu’il étouffe comme il le peut, assez peu efficacement. Cy a très conscience de ne pas être social, et très conscience de l’évidence qu’est cette affirmation : n’importe qui peut savoir en deux minutes passées en sa présence qu’il est mauvais pour gérer les grandes réunions formelles.
D’un jeu de jambes expert, il fait tournoyer Victoria pour la mettre face à son père, histoire qu’elle comprenne.

- Matthias en était à me demander quand est-ce qu’il serait grand-père, tu vois… J’en avais marre. Je préfère danser.
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Jeu 16 Avr - 4:55

★★★★
Points : 0
Messages : 1251
Age : 33
Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie.
Occupation : Anciennement détective, maintenant chevalière à temps plein et maman.
Victoria Machiavel

Victoria Machiavel
Le regard gris que Mathias pose sur eux est sévère – sur Cy, surtout, et plutôt inquisiteur envers elle – mais Victoria est solide dans ce rôle d’amoureuse qui lui colle peut-être trop facilement à la peau. Le sourire qu’elle lui adresse est donc innocent et un peu impersonnel, comme si elle ne l’avait pas tout à fait reconnu dans son état de patriarche de la famille Thorne, et comme si elle ne savait pas du tout pourquoi il les regardait comme il le faisait.  

Cy n’est pas du genre à tomber amoureux et c’est peut-être bien leur plus grand point commun. C’est probablement aussi pour cette raison qu’ils arrivent désormais à maintenir leur parade sans craindre un éventuel malaise. Victoria ne pourrait toutefois pas mentir quant au fait qu’elle apprécie sa tendresse et leur nouvelle connivence.  

- Tu sais vraiment quoi dire pour qu’une fille se sente spéciale, glousse-t-elle, un peu amusée et un peu sincère, alors qu’elle ferme les yeux et se fond dans une étreinte étonnamment apaisante.

Les mains de la brune – aventureuses, mais pas trop non plus – caressent la courbe des reins du blond, alors qu’il embrasse doucement sa joue avec une affection presque naturelle. Ainsi, les paroles de la chassons sont des murmures suaves qui font échos à leurs chuchotements autant qu’à leur situation : ces contacts reprochés qui, quelques mois plus tôt, auraient rendu Cy mal à l’aise et Victoria hilare, étaient maintenant devenus une proximité mutuellement confortable, partagée avec autant de complicité que d’indifférence. Elle est une pause relaxante pour lui, alors qu’il est un petit jeu stimulant pour elle ; sa curiosité initiale apaisée, elle est maintenant divertie par la tournure que prend leur étrange relation… Ce qui avait d’abord été un malentendu, puis une nécessité pour le travail, était maintenant un jeu duquel il ne se dérobait plus. Au contraire, réalise-t-elle, que ce soit de manière réfléchi ou pas, Cy était en train d’entretenir les rumeurs qui les entouraient pour sciemment utiliser leur relation comme un bouclier.

- Je suis assez douée pour nous deux, murmure-t-elle, même si elle le trouve finalement plutôt habile, mais il faudra qu’on en parle, éventuellement, si tu comptes vraiment m’utiliser comme barbe devant tes parents, chuchote-t-elle pour souligner sa tactique autant que pour lui accorder son accord, tandis que son front roule affectueusement contre son épaule et que la chanson ajoute un I know you're not a fool approprié.

Quelque part en lui disant cela, ses mains avaient lentement remonté dans son dos pour mieux serrer son corps contre lui dans leur danse lente, presque langoureuse. Ensuite, son rire pétillant est moqueur, mais pas méchant quand il parle des revendications de son père, puis se dissipe doucement comme de l’écume sous une nouvelle vague de curiosité.

-… Et tu n’en veux pas du tout, d’enfants, ou c’est juste la mère dont tu ne veux pas dans ta vie ? demande-t-elle, indiscrète, mais sans vraie insistance.

Ses yeux étant à nouveau ouverts, ses prunelles grimpent maintenant pensivement sur l’angle de sa mâchoire.

- Je planifie en faire un – enfant – avec je ne sais pas qui encore. Idéalement quelqu’un qui ne s’attachera pas trop et qui saura me foutre la paix, pose-t-elle doucement, comme si elle avait parlé de la météo et du beau temps plutôt que de son plan plus ou moins éthique d’emprunter des gênes sans trop informer le donneur de ses intentions... Jusqu’ici, Cy ne figurait pas dans sa liste de géniteurs potentiels, pour la simple et bonne raison qu’elle avait compris depuis longtemps qu’elle ne finirait jamais au lit avec lui pour une partie de jambes en l’air aux premiers abords innocents. Ironiquement, là, sur un coup de tête à la suite de son commentaire, il est le seul auquel elle se sent à l’aise de mentionner ouvertement son plan.
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Sam 18 Avr - 9:58

★★★★
Points : 50
Messages : 144
Cy Thorne

Cy Thorne
Ce n’est pas son style musical de prédilection, mais Cy se doit d’admettre qu’il aime bien George Michael. Les paroles de sa chanson sont ridiculement de circonstances, sa voix est agréable et il ne peut pas voir de fond sonore plus adapté à leur petite discussion. Le hasard est vraiment bien fait, parfois.

- Plus tard, si tu veux bien ? Au calme. Je te paierait un thé et une glace pour me faire pardonner de te traîner là dedans.

Ce n’est pas parce qu’il a un espèce d’accord pour ses idées débiles que le Consultant n’oublie pas qu’il a un peu forcé Victoria dans l’histoire, ou en tout cas qu’il ne lui a pas demandé son avis et s’ils doivent vraiment discuter de leur mensonge coordonné, autant ne pas murmurer comme des imbéciles au milieu d’une piste de danse pleine d’oreilles indiscrètes. Les careless whispers ne sont pas vraiment dans son programme.
Mais il veut bien continuer de parler. Peut-être à cause des quelques verre d’alcool qu’il a bû au nez et à la barbe d’un père désapprobateur, peut-être simplement parce qu’il est à l’aise pour la première fois depuis le début de la soirée avec sa collègue serrée contre lui, il accepte de discuter plus de deux secondes.
En fait, il l’apprécie réellement, mademoiselle Machiavel. Elle l’agace par moments, bien sûr, mais il a l’impression d’une complicité partagée entre eux. Il se sent en sécurité, une rareté au milieu des Chevaliers… Alors il fait un pas en avant. Il ouvre la bouche pour répondre à sa question un peu trop privée, et les mots lui coulent des lèvres sans qu’il se sente de les arrêter.

- Pour l’instant je ne veux ni de la mère, ni des enfants.

Pour l’instant, tiens, un autre noeud à ses problèmes. Il ferme les yeux une seconde pour prendre le temps de rassembler les petits bouts de lui qu’il veut bien donner, les mettre en ordre.

- Ca fait quelques années que j’ai personne mais je suis toujours… C’est compliqué. La dernière rupture n’a pas fait du bien pour faire simple. Je n’ai pas envie de me retrouver avec une nouvelle version d’Amelia, ça serait fichu de me tuer.

Sa voix est légère, la plaisanterie facile, mais sa mâchoire se tend et son dos se redresse de nervosité lorsqu’il prononce le prénom féminin. Ses mots sont noyés dans un ricanement et aussi facile que soit la blague sur son éventuelle mort, elle n’est pas totalement là pour faire rire. Une nouvelle relation avec quelqu’un comme son ex serait mortelle. Littéralement.
Il est donc heureux de sauter sur le sujet du futur enfant de sa partenaire de slow. Aussi étrange que ce soit d’en parler alors qu’ils ne sont pas non plus si proches, tout ce qui n’a pas trait à Amelia est le bienvenu pour lui.

- Juste un donneur de gènes, c’est ce que tu veux ?

Il n’y a pas de jugement. C’est une question posée doucement, avec une neutralité bienveillante. Cy a beaucoup de défauts mais il n’a au moins pas celui de juger son prochain. Ses manière vieux jeu sont limitées à lui, ses partenaire, et voilà tout : le reste du monde peut aimer qui il veut, comme il veut, tant que tout le monde est content il ne mouftera pas.
Et faire un enfant avec un père absent vaut mieux qu’en faire un avec un père absent la moitié du temps et dur comme la glace l’autre moitié. N’est-ce pas Matthias ?

- Un enfant unique, alors… ?
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Dim 19 Avr - 4:09

★★★★
Points : 0
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Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie.
Occupation : Anciennement détective, maintenant chevalière à temps plein et maman.
Victoria Machiavel

Victoria Machiavel
Les bras de Victoria se glissent autour du cou de Cy comme la voix sensuelle du chanteur qui monte dans une longue note plaintive.

- Plus tard, accorde-t-elle avec un sourire qui grandit progressivement comme la réponse humoristique qui lui brûle le bout des lèvres, qu’elle essaye de chasser en les mordant et en détournant les yeux… mais qui ne fait qu’accentuer ses fusettes amusées … C'est un rendez-vous, lâche-t-elle finalement, l’écho discret de de son rire limpide dans les remous de sa voix pétillante. Après tout, quoi de mieux qu’un rencart classique – ce qu’elle n’avait pas dû faire depuis l’adolescence – avec un garçon qui lui payerait une crème glacée pour officialiser leur non-relation non-amoureuse.  

Cy n’avait pas fait partie de sa liste, mais elle suppose qu’il reste à voir à quel point il veut pousser leur mascarade. Pour l’instant, note-t-elle donc, en se demandant combien de temps cela impliquait. Quelques mois ? Quelques années ? Elle lui demanderait plus tard, sans doute pendant ce rendez-vous à venir – ce sujet n’est-il pas normal à aborder lors d'une première sortie ? Victoria ne saurait dire – quand ils parleront de leur non-futur ensemble.

Au passage, le tremblement de sa mâchoire tendue – douleur fébrile et discrète qui n’échappe pas à ses perceptions aiguisées – l’attendri un peu quand il parle de son ex. Clairement, il n’a pas envie de s'étendre sur le sujet, alors elle ne le questionne pas davantage. Doucement, elle ajoute quand même, en ponctuant sa déclaration d’un baiser qui se veut réconfortant et chaste, à l’intersection génienne entre sa joue, son menton et ses lèvres : « j’ai entendu les paroles de tes chansons ».  Ce qui était vrai pour celles qu’elle était en mesure de comprendre, au moins, et qui était suffisantes pour lui donner une idée globale de ses tourmentes émotionnelles antérieures.  

- À priori, oui... Répond-elle ensuite au sujet du futur donneur, avec l’écho suspendu d’une incertitude. La présence d’un père, et surtout d’une belle-famille dans la vie de l’enfant ne me dérangerait pas tant que ça, en fait… Corrige-t-elle, avant d’ajouter, j’exerce un métier risqué, après tout. C’est juste que…

Victoria pense à ses propres parents et à leur relation tendue, en particulier à son père à qui elle n’avait pas parlé depuis plus de quatre ans maintenant, après 25 ans d’apparente déception la concernant, et elle grimace. Ensuite, elle pense aux autres hommes qu’elle a eus dans sa vie, et aux femmes aussi, en fait, puisque son problème demeurait le même, même si elle était davantage attirée par celles-ci.  

- Je suis incapable de tomber amoureuse, avoue-t-elle, douce-amère, avec un pincement presque douloureux, pas comme les autres le font, en tout cas… Et un enfant n’est pas quelque chose que j’ai envie d’imposer à un homme avec qui je ne veux pas une vraie relation et qui se sentirait forcé de prendre cette responsabilité… Ou pire, qui essayerait d’utiliser ce prétexte pour s’imposer dans ma vie.

Le saxophone détone en une complainte de circonstance et pour la première fois de la soirée, Victoria ressent à son tour une véritable envie de foutre le camp. Avec lui, pourquoi pas. I wish that we could lose this crowd, souligne justement la chanson, mais au risque de s’engager trop vite dans une conversation prématurée, c’était probablement mieux que cette option s’avère impossible… Cela dit, juste boire un coup, écouter de la musique et s’endormir en silence l’inspirait plutôt bien.

- Alors à moins de trouver quelqu’un qui comprends et accepte pleinement mes conditions un peu atypiques, je préfère qu’il ne soit juste pas au courant. Ce sera plus simple pour tout le monde comme ça, soupire-t-elle, presque lasse, en détournant le regard pour venir appuyer sa tête au creux de son épaule.  

- Un bébé pour commencer, murmure-t-elle contre sa clavicule, ensuite on verra…  Mais comme j’ai déjà une fille adolescente, il ou elle aura déjà une grande sœur, en théorie. Elle ne précise pas qu’Elana est adoptée – ou plutôt en voie d’adoption, puisque la paperasse est interminable –, mais comme Victoria n’a clairement pas l’âge d’avoir une fille de 16 ans, Cy pourra probablement déduire cette nuance par lui-même.    
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Dim 3 Mai - 11:48

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Cy Thorne

Cy Thorne
La remarque sur les paroles de ses chansons a au moins le mérite de lui faire souffler un rire discret alors qu’il profite du réconfort qu’elle lui propose. Il n’y a pas dans le baiser la moindre once de désir, ou au moins aucune qu’il perçoit, et c’est peut-être ce qui le calme le mieux. Dans toutes leurs oppositions et leurs jeux idiots, il y a la certitude désormais que Victoria n’en a pas après sa vertu. C’est, à la réflexion, ce qui lui fait le plus de bien dans leur relation : il n’a pas besoin de prétendre pour sa collègue.
Il peut l’embrasser sur le front, juste à la naissance des cheveux, lorsqu’elle grimace, et il sait qu’elle ne se fera pas de fausses idées. C’est un geste affectueux, oui… Mais rien de plus.
Quelle drôle de paire ils font, quand même. Victoria qui ne peut pas tomber amoureuse; lui qui est incapable de désirer. Est-ce qu’elle se sent aussi à côté de la plaque que lui, est-ce que les magazines et les histoires des autres lui font juste se demander si elle est normale ? Est-ce qu’elle s’est forcée, elle aussi, avant de comprendre qu’elle est juste comme ça ? Un nouveau baiser vient effleurer les cheveux sombres de sa cavalière.

- Je peux comprendre. Ca ne sert à rien de te retrouver avec un homme qui te forcerait à être quelqu’un que tu ne veux pas être ou qui se sentirait obligé à jouer au père.

Personne ne sortirait gagnant de ce genre de relations, il n’y a pas besoin d’être un génie pour s’en rendre compte, mais il en sait peut-être plus quelque chose que n’importe qui d’autre dans le ferry. Ce n’est pas pour autant que Cy se sent de partir dans les platitudes ou pire, les confidences. Il se fait juste un peu plus doux, un peu plus lent dans ses pas de danse. Ses bras se serrent un peu mieux autour d’elle, comme pour la protéger du reste de l’Ordre.

- C’est peut-être mieux pour le géniteur aussi de ne pas être au courant. J’imagine que savoir qu’on a un enfant qu’on ne peut pas voir grandir tout le temps est plus dur que de ne pas connaître sa présence.

Enfin, ça il n’en est pas certain. Ce n’est pas son propre père -qui continue de les regarder, remarque-t-il distraitement- qui a eu l’air d’avoir le moindre scrupule à être absent une bonne partie de son enfance. Victoria devrait lui demander d’être le parent fantôme, se dit-il avec méchanceté, puisqu’il y est déjà entraîné.

- Plus qu’en théorie, du coup. C’est bien. Il ou elle aura quelqu’un avec qui faire des bêtises.

Il ne connaît pas l’âge de la fille en question, et s’il n’a pas eu l’information c’est que ça ne le regarde pas. La situation de la famille Machiavel n’est pas ses affaires tout court, en fait. Il n’est même pas curieux d’en savoir plus, tout juste poli et intéressé par la discussion plus que par les zones d’ombre entre l’adolescente, le bébé, la mère des deux et les parents de Victoria.

- Tu devrais adopter un chien.

Bravo, pertinent conseil, Thorne.

- Pour veiller sur tes enfants, pour quand tu n’es pas là, pour te tenir chaud aux pieds en hiver. Si tu veux je peux te conseiller.

Ah, mais il rigole, il n’est pas vraiment sérieux alors. C’est plus sa technique pour chasser le poids un peu trop lourd de leur sujet de discussion.

- Je ne te propose pas d’aide pour le bébé mais si tu veux un chiot de Nàtt, là je peux te rencarder.
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Dim 3 Mai - 23:06

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Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie.
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Victoria Machiavel

Victoria Machiavel
Tout comme elle lui offre du confort au coin des lèvres, Cy apaise avec les siennes l’amertume qui brûle au sommet de son front. Les baisers délicats et timides qui papillonnent ainsi entre eux ramènent immanquablement la question au cœur de sa confession : qu’est-ce que le sentiment amoureux ? Assurément, ce n’était pas une question de désir ; ça, elle s’y connaissait très bien et percevait bien la nuance. Les définitions usuelles, quant à elles, la rendaient toujours un peu perplexe : un sentiment d’appartenance ; une recherche de proximité ; un besoin d’affection ; une impulsion de protéger ; une envie de rendre heureux… Si c’était ça, on pourrait argumenter qu’elle était, en fait, beaucoup trop amoureuse, et de beaucoup trop de gens en même temps. Elle était là, sa difficulté : Victoria était incapable de s’imaginer aimer une seule personne à la fois, pendant toute sa vie, à l’exception peut-être d’elle-même, et c’est cet amour propre qui l’empêchait de se faire violence en s’asphyxiant dans un cadre beaucoup trop petit pour contenir la toile incommensurable de son affection.  

Parfois, elle avait l’impression d’être la seule personne à vraiment savoir aimer, parce qu’elle le faisait sans mesure, sans angoisses, sans détour, et surtout, sans limitations aucunes hormis un respect immuable pour celles des gens importants dans sa vie. Par le passé, toutefois, quand on lui avait trop souvent reproché d’être insaisissable et de ne pas offrir suffisamment d’elle-même ; Victoria avait donc enregistré que c’était tout l’inverse et que le meilleur qu’elle avait à donner n’était juste pas suffisant. Forcément, ces expériences avaient été vécues comme des échecs, comme si elle était défectueuse, alors elle s’était réparée comme elle avait pu, en acceptant que certaines fonctions soient à jamais hors services.    

Victoria sent, profondément, que Cy comprend, et cette certitude – tout comme l’émotion qui se resserre en même temps que son éteinte sur elle – vient à la fois comme une surprise et une évidence. Inconsciemment, la brune avait dû s’en douter, autrement il n’aurait pas été la première – et peut-être unique – personne à laquelle elle n’en parlerait jamais. C’est dans un rictus étouffé que la jeune femme acquiesce distraitement à son analyse et sa validation de la situation, tout en contemplant intérieurement la marée de reconnaissance qui monte comme un frisson jusqu’à la limite de ses cils.

Son rire revient avec plus de force quand le blond lui propose de prendre un chien. Il a beau plaisanter, l’idée n’était pas aberrante. Elle serait juste à considérer plus tard, quand ses projets seront un peu plus avancés. Dans son appartement actuel, il n’y avait juste pas assez d’espace, surtout pour un chien du calibre de Nàtt, et trop d’escaliers à monter et descendre pour sortir plusieurs fois par jour. Éventuellement, si l’Ordre pouvait lui accorder une maison, elle se laisserait y réfléchir.

- Je garderai le conseil et l’offre pour plus tard, réplique-t-elle doucement, sa voix onctueuse, aérée par les éclats amusés qui s’y mélangent encore. En parallèle, elle s’écarte juste assez pour lever sur lui ses yeux courbés de béatitude, mais son esclaffement s’évade dans une inspiration presque abrupte, comme au bord vertigineux d’un profond puits de tendresse, quand elle réalise avoir freiné une impulsion de l’embrasser sur la bouche.  Tout aussi instantanément, un nouveau sourire, hilare cette fois – moqueur, même – vient repousser cette idée venue comme un appel irrépressible au comble d’un moment un peu trop parfait. Son front qui se roule sur sa mâchoire, cependant, est chargé de cette même langueur vertueuse.  

En fond sonore, la chanson s’atténue et son étreinte se resserre une dernière fois, même si dans la foule, la voix de Tullio l’interpelle. Please stay, disent ses yeux en citant le chanteur, même si c’est elle qui s’apprêtait obligatoirement à partir.  
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Lun 18 Mai - 8:49

Points : 0
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Age : 32
Emanuel Magnussen

Emanuel Magnussen

Emanuel Magnussen, dit Tyr, si seulement j'avais l'accent pour le « y », avait écouté très calmement le discours du capitaine. Contre un mur, il avait approuvé en silence ses paroles, ayant une petite pensée pour ceux de l'Etoile du soir qui oeuvraient toujours dans l'ombre.

Un air sombre passa sur son visage, puis le Capitaine arrêta de parler et l'homme aux plus beaux cheveux de l'hémisphère Nord chopa une coupe de champagne sur un plateau et la leva en l'honneur du capitaine.

L'orchestre avait commencé à jouer et l'ambiance était à la fête. Plusieurs couples autour de lui avaient commencé à se réunir et à danser. Leur métier était difficile et leurs vies sociales pas mal impactées par les nombreux déplacements. Ils méritaient donc cette petite pause sympathique sur ce ferry. Chopant un biscuit apéritif, ses yeux allaient et venaient sur ses camarades chevaliers, en saluant quelques uns et trinquant avec ceux avec qui il avait le plus l'habitude de collaborer.

Il eut un petit rire lorsqu'il reconnut son collègue Cy, jusqu'à voir qu'il était en train de danser avec son amie Victoria, très proche de celle-ci.

Soudainement pensif, Emanuel s'accouda au mur. Il avait, de toute évidence, besoin de réfléchir un peu sur ce qu'il allait faire. Il trempa ses lèvres dans la coupe de champagne, s'apercevant à cette occasion qu'il y avait à peine touché depuis le début. De là où il était, il n'entendait rien. Tout ce qu'il comprenait, c'était qu'il venait de comprendre que Cy et Victoria, pourtant si différents, étaient en couple.

La nouvelle lui fit un truc, on ne mentirait pas. Il eut un petit rire nerveux, but une nouvelle gorgée de champagne. Maintenant, il semblait être un peu en dehors de la fête et même la musique ne suffisait à lui faire oublier qu'ils étaient sur un bateau qui bougeait. Sur l'eau.

Cy et Victoria ensemble, haha. Ça n'aurait pourtant dû lui faire que peu d'effet, alors pourquoi se sentait-il comme ça, atteint par une si mauvaise nouvelle que cette belle soirée organisée par leur Capitaine ne semblait avoir que peu d'importance.

Lorsque Cy toucha les lèvres de Victoria, l'homme frissonna. Il serra un peu plus le verre et ne fut que réveillé par le léger bruit de cristal en train de se fissurer. Oups. Merde. Combien de temps avait-il mis pour reprendre conscience ? En tout cas, il sembla que son malaise eut duré quelques seconde, une bonne poignée, une minute peut-être. Reprenant les choses en main, Emanuel vida le verre, soupira et se décida à avancer vers les deux tourtereaux. Arrivé à leur niveau, il les salua.

« Bonjour chers collègues ! Je ne savais pas que vous vous connaissiez. Belle soirée, non ? », introduit-il.

Il ne resterait sûrement pas, c'était plus par politesse qu'autre chose, et déjà, il ressentait un léger mal de mer rien qu'à l'idée d'être coincé sur un bateau dans une situation relativement bizarre.

« Profitez de la soirée. », il tapota l'épaule de Cy sans rien laisser paraître. « On se revoit plus tard, tu sais où. Je ne vais pas traîner, j'ai une mission assez importante demain. »

C'était vrai, mais un demi mensonge : en effet, ce n'était pas vraiment le truc d'Emanuel de se soucier de toutes ses heures de sommeil pour les missions. Au contraire, il se félicitait de tenir assez bien sans dormir et aimait profiter de la nuit.
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Careless whisper

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