Langues parlées : Anglais, Danois, Groenlandais
Habiletés : Même s'il préférerait qu'on ne lui rappelle pas si souvent que c’est sa seule utilité, il s’y connaît autant en plantes qu'en chasse. C’est un traqueur émérite en pleine nature et plus particulièrement en milieu neigeux.
Il connaît du monde un peu partout dans des milieux artistiques. Le nombre de services qu’il peut échanger juste en demandant est presque idiot et si ça ne suffit pas, il n’a qu’à promettre des tickets pour des concerts de groupes d’amis.
Loin d'être mauvais avec une arme à feu, il sait en entretenir une grande variété -depuis les chevrotines rustiques jusqu'aux fusils exotiques à poulies.

Qualités prédominantes : loyal - travailleur - créatif - de confiance
Failles notables : indécrottable romantique - secret - blasé - fier

Note particulière : Tendance certaine à collectionner des recueils de poésie romantique et les fleurs séchées.
Excellente voix de chant pour sa branche musicale… Ce qui veut dire qu'il peut hurler des heures durant sans difficultés.
Allergique aux opiacés.
Souvent accompagné d’un gros chien noir qui a l’air de le surveiller.

Je m’appelle Taeko. Ceci est mon humain.
Il n'est pas très grand, celui-là. Les deux autres -le père et la mère- le sont plus, mais celui-ci est à moi.
Ça fait quelques années que je veille sur lui. Il a appris à marcher, depuis tout ce temps, alors maintenant il peut me suivre dehors. On parcourt les terres autour de la grande construction en bois ensemble, parfois avec le père et ses autres chiens.
Mon humain a de la chance de vivre ici. C’est grand, c'est sauvage, et aucune des créatures qui habitent les environs ne viennent pour l'attaquer parce que je suis là.
Il grandit bien. Il grandit sainement. L'humain-père lui apprend à vivre dehors, l’humain-mère à parler et à vivre dedans. Et moi ? Moi je veille à ce qu'il ne se fasse pas blesser.
C'est plus difficile que ça en a l'air quand on le connaît.

Je m'appelle Bill. Celui-là est mon humain.
C'est son ancienne chienne qui me l’a confié quand elle est devenue trop vieille pour le suivre dehors.
Il est remuant.
Si remuant.
Et je sais pourquoi, contrairement aux parents. C'est à moi qu'il parle le soir en revenant de son école, c’est moi qui garde toutes ses histoires en sécurité et qui voudrait aller avec lui dans la ville pour le défendre.
Les autres humains ne sont pas tendres avec lui. Les autres humains le trouvent bizarre alors ils lui font la vie dure parce que son père travaille loin, souvent dans les bois, parce que sa mère vend des fleurs et préfère parler les langues de son pays, parce que lui aussi les connaît.
C'est pour ça qu'il est remuant.
Parce qu'il souffre.
Alors il part marcher longtemps dehors, jusqu'à avoir les jambes qui tremblent, et je suis avec lui pour veiller sur ses pas.
Alors il écoute de la musique qui fait beaucoup de bruit dans la cabane qu'il a fait dans un arbre et il me porte pour que je l’y suive et moi, je suis heureux.

Je suis Snow. C'est mon humain.
Je ne sais pas si je peux beaucoup le protéger mais je peux lui tenir compagnie quand il n’en a pas beaucoup. Et ça a souvent été le cas depuis qu’il est arrivé ici. Il me l’a dit. Il est venu de plus loin que l'océan pour étudier la musique, il a choisi ce pays parce qu'il en parle la langue. Pas parce qu'il aime beaucoup le Danemark.
Au début c'était compliqué pour lui, il était souvent à la maison, il ne voyait personne. Il écoutait juste sa musique et allait en cours.
Il était triste.
Et puis il s’est fait des amis, des gens comme lui. Vêtements noirs, instruments noirs, mains très douces pour me caresser. J’aime ses amis.
Et ceux que je n’aime pas ne reviennent jamais de toute façon.
Il m'écoute, mon humain. Il est bien. Il me parle souvent pour que je sache ce qui se passe, quand il change de compagne, quand il a une fête, quand il parle à ses parents. En échange, je suis là quand il a besoin de ma compagnie.

Je suis Cairn. L'humain est le fils du mien.
C'est la première fois que je le vois mais il a la même odeur que mon humain et sa compagne.
Je ne l'aime pas beaucoup.
Il se dispute avec son père depuis qu'il est revenu à la maison. Il ne comprend pas qu'il doit respecter ses parents, que son destin est choisi. Il peut se débattre autant qu'il le veut en disant qu'il a un travail, une vie ailleurs, qu'il ne veut pas… Il va devoir céder. Je connais mon humain et il ne se laisse intimider par personne.
Surtout pas par un enfant avec un chien miniature.
Et comme je ne me trompe jamais, le fils finit par céder. Il met des jours à le faire, tourne en rond dans la maison, se réfugie souvent avec la compagne. Mais il cède. Je suis là pour l’entendre dire qu’il s’engage cinq ans, pas plus.
Je vois le sourire de mon humain. Il est fier, il est ému. Le fils prendra la suite de la lignée.
Le fils deviendra lui aussi un Chevalier.

Je m’appelle Shado. Cet humain est mon protégé.
Il a besoin de moi.
Il se met toujours en danger, il court le monde avec ses pairs, et s’il ne m’avait pas moi il serait mort il y a longtemps. C’est pour cela qu’il m’a été confié : pour qu’il survive.
Il est fort avec ses armes, l’humain-père s’est chargé de cet enseignement. Il connaît aussi les plantes qui poussent partout où on va, grâce à l’humain-mère. Mais il a besoin de moi tout le temps. Mon humain oublie souvent de se nourrir ou de prendre des pauses. Mon humain ne fait pas toujours attention à lui. Mon humain est fort mais il n’est pas parfait, et c’est pour celà que j’existe. Pour le rendre meilleur.
Lorsqu’il travaille réellement, je suis là pour être son nez, pour être ses yeux. J’attaque ce qui veut sa peau. Je suis fort, je suis rapide, je suis courageux, c’est facile pour moi. Il faut juste que je fasse attention à ne pas me mettre devant ses armes. Que je ne laisse pas les bêtes qu’il chasse avoir ma peau.
Et lorsqu’il ne travaille pas… Ce sont les meilleurs moments. Il voyage ou il joue sa musique et il a l’air si calme, si bien, que je n’ai presque rien à faire pour lui. Je me couche à ses pieds ou je me balade derrière les scènes sur lesquelles il monte et je n’ai qu’à recevoir des caresses des autres humains et à me reposer.

Je suis Cairn. L'humain est la fierté du mien.
Il est revenu à la maison après plusieurs années sans donner de nouvelles. Il sent encore plus comme mon humain, avec les traces des bêtes qu’ils chassent tous les deux. Je vois le regard de mon humain et c’est de la fierté qu’il ressent, un peu de soulagement aussi. La compagne le serre dans ses bras et lui dit qu’il leur a manqué, qu’il peut rester aussi longtemps qu’il le veut avant de repartir.
Il reste alors. Pas aussi longtemps que le voudrait la compagne mais il passe plusieurs mois à la maison… Sans se disputer avec mon humain. Il arrive même à lui dire qu’il veut devenir Consultant sans l’énerver. Probablement parce qu’il lui parle de construire un futur et que mon humain comprend “fonder une famille”.

Je suis Nàtt. Cet humain est ma tâche.
Mon père me l’a confié. Je suis la fille de Shado, la petite-fille de Cairn, et cet humain ?
Cet humain est tout ce que j’ai.
Il m’a fallu du temps pour qu’il m’accepte. Pendant des mois, c’est avec mon père qu’il est parti, me laissant dans la maison au milieu des terres sauvages avec ma mère et les humains-parents. Et puis un jour il est revenu et il m’a pris avec lui en disant qu’il avait peur pour mon père. Qu’il commençait à se faire vieux.
Je ne suis pas vieille, moi, je peux veiller sur lui bien mieux que d’autres. Je suis puissante, je suis rapide. Il a besoin de moi.
Il m’explique qu’il ne se met plus vraiment en danger. Que maintenant il veut retrouver une vie normale, c’est pour ça qu’il renoue avec ses premiers amours que sont la musique et le chant.
Je dois avouer que j’aime aucun des deux. Il fait trop de bruit.
Je préfère quand ses semblables ont besoin de lui pour pister, pour traquer, et que je peux marcher à ses côtés lorsqu’il chasse. Là je me sens vivante.
Enfin… Même lorsqu’il n’est pas Chevalier, je reste à ses côtés. J’écoute ses doutes, ses questionnements, comme ses autres gardiens l’ont fait avant moi. Je comprends qu’il n’aura jamais de famille et qu’il en a peur, que parfois il voudrait vivre normalement et que d’autres fois il n’y a que les affaires des Chevaliers qu’il l’intéresse. Qu’il ne sait pas quoi faire.
Mais quoi qu’il arrive, je serais là pour lui.
Il est tout ce que j’ai.