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[V] Toui lu matin, es caminant...

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Lun 22 Mar - 9:09

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Brûlant ardemment contre sa poitrine, le tendre toucher calcinant d'affection de sa dulcinée en sommeil éveille Miquèu au soleil levant, teintant de vermillon les dernières perles de pluie printanière, irradiant des couleurs de tout un paradis en fleur le visage de sa Sophie au repos, embrassée par un concert de lumières rendant sa vue plus ébaudissante encore qu'à l'accoutumée. À son image, un rosier jusque-là recroquevillé, se prémunissant des éléments passés, s'aventure timidement sur la fenêtre, comme pour bénir l'arrivée d'une lunaison cornucopienne de sa présence sur le vitrail annonciateur. Dissuadé de se rendormir par ce spectacle savoureux, il lance un ultime regard à son idylle :


    — « Je t'aime, toi... » lui soupire-t-il doucereusement en caressant sa peau le long des feintes traces de lumière y étant dessinées par l'aube, traçant lui-même à son tour le galbe de son buste, demeurant inerte, avant de la laisser à un réveil progressif et tranquille.


Inabruptement, Miquèu, se résigne enfin à laisser la chaleur conjugale lui glisser du bout des doigts, prenant tout de même le soin d'ajuster avec zèle la couverture qui la contient, ne serait-ce que pour l'apprécier une dernière fois, par procuration, posant ses yeux sur les contours du corps couvert, qui comme le vert paysage abritant la première rosée du mois de mai, fa plesi a regagià. Prenant alors la porte le menant à la pièce commune, où lui vint l'idée de profiter de son avance circadienne pour préparer une petite célébration aux femmes qui peuplent sa vie. Partant alors à la surface, il pressent en son sens comme un encens de souffre, qu'il n'attribue ni à une engeance végétale, ni à une quelconque flamme, et subséquemment ignore, étant concentré sur sa cueillette, amassant quelques pousses en vue du repas prochain. En délectant quelques-unes sur la route, ses sens s'éclaircissent, donnant réponse à son odorat : certaines de ses plantes sont en vérités des espèces magiques, dont les racines ancestrales s'enfoncent jusque dans la roche volcanique, expiant parfois quelques relans à foison, indiquant à un paysan non-initié, mais quand même moins éparpillé, qu'il est préférable de ne pas s'en nourrir. Il était déjà habitué à ces excentricités du monde, qu'il accepta assez facilement comme le juste milieu entre rigorisme sceptique et superstition, deux perceptions lui étant finalement très familières. De plus, ces plantes-ci faisaient un feu remarquable...

En se terrant à nouveau dans sa demeure, s'apprêtant déjà, le pas franchi, au festin qu'il avait pensé pour rompre le jeûne de sa famille, il croise avec embarras le regard de sa progéniture : là, comme deux cons, l'une avec sa confiture qui lui coule du coin de la bouche sur les doigts, l'autre sursautant avec son potager dans les bras.


    — « Oh beh ! »
    — « Aloura papa ! »
    — « Comment-ça-va-bah-écoute-moi-ça-va-et-toi-ah-bah-alors-ça-va », se disent-ils à l'unisson avant de s'arrêter net, laissant place à un silence indécisif quant à qui dut parler le premier.
    — « Benthi... » lui soupire-t-il tendrement, comme pour l'inviter à s'approprier et le sens de la conversation, et l'humour de la situation.
    — « Tu vas faire quoi avec ? » demande-t-elle curieusement comme à son habitude dès lors qu'une denrée comestible pénètre son antre.
    — « Et bien, petan », se rit-il au vu de l'échec de sa surprise, « c'était pour l'apéro, écoute ! Comme vous dormiez, je suis allé faire le feu, ramasser des trucs avant de vous faire un truc à manger. » Habituée, mais touchée par le geste, la gêne gagne la fille ayant tout juste imprimé son empreinte dentaire une nouvelle fois dans sa brioche.
    — « Euh...! » geint-elle alors la bouche pleine, son regard écarquillé suggérant comme une détresse de ne pouvoir s'exprimer, portée par des globes oculaires grands comme des astres.
    — « Ah ! Comme tu es debout, ça m'arrange si tu veux bien préparer de la socca après avoir fini, comme ça je peux aller inviter Marie », et changeant d'accent comme de chemise, « qu'elle nous ramène un peu de la viande, va ! » Elle glousse, enflant ses joues comme un trompettiste, une baudruche qui donnerait le sourire à l'enfant intérieur qui habite toutes les grandes personnes. Le temps d'une seconde de douceur, entre la mère en scène. « 'As-salāmu ʿalaykum wa raḥmatullāhi wa barakātuh! » lui lance-t-il avec joie.
    — « Coucou, toi. Coucou, ma fille. Vous allez bien ? » Une hésitation discrète.
    — « Oui, mon amour, nous allons bien, » prenant l'initiative, il continue : « j'allais t'apporter à manger... »
    — « Je me suis apporté toute seule, mais tu peux t'occuper du reste, » dit-elle avec panache avant d'embrasser gentiment les lèvres de son beau, duquel elle enveloppe le torse fleuri avant de se retirer pour enlacer son enfant.


Nourri de cette aubaine amoureuse, Miquèu... se débarrasse enfin de toutes ces pousses qui l'ont empêché de ceinturer la taille fine de sa fiancée, après quoi, grignotant tout autour de la table en détaillant en des termes alambiqués le plan de la journée, il quitte à nouveau la maison troglodyte, se mettant en route vers Marie. Non pas le village perché à une lieue de là, couronne de pierre où le Christ supplicié domine les vallées, mais plutôt une jeune bergère doté d'une petite sœur bien futée et d'une acuité affutée, produisant laitages et faisant affaire avec assez pour faire mince fortune. Le chemin battu par ses chèvres trace un efficace itinéraire entre son chalet et la grotte du voisin, qui, à l'occasion, accompagne personnellement le troupeau pour son usage personnel en échange de quelques plants. Leur lait est tant apprécié par la famille que le tintement de leurs cloches et les chants de leur berger improvisé résonnent comme un hymne à l'abondance. L'entendant cette fois-ci sans accompagnement, son amie est prévenue d'une visite courtoise.


    — « Où! Aloura! » fait-il retentir de plus loin, comme trop enthousiaste pour attendre de se rapprocher pour entamer la conversation.
    — « Où Miquèu, va ben? » répond-elle instantanément, pilotée par ses automatismes, quoiqu'un peu de quiétude dans sa voix autrement si claire.
    — « Embè ieù toujou, lou sabies ja! » lui dit-il avec un entrain initial avant de remarquer son silence, son regard fuyant, ses dents serrées... Il reprend : « Et toi, Marie...? » mais elle est inerte. Levant ses yeux vers l'adelphe, qui l'observait alors, elle se mure dans sa chambre, ne laissant entrevoir par la fenêtre de l'entrée que le manque de fenêtre. Regardant Marie à nouveau, sa posture entière d'autant plus recourbée sur le sol, fuyant de tout son être dans ses bottes l'inquisition de son voisin, il décide alors de suivre le bris. Ne voyant d'abord pas grand chose, il se permet d'entrer dans la maison violentée pour apercevoir depuis la glace d'en face les affres qu'on leur fit. Une hécatombe. Une tapisserie macabre déroulée devant elles, teintée de sang rincé par la pluie portant l'odeur du massacre jusque dans les couches froides. Sentant le poids du besoin appuyer sur son buste, il se retourne, confrontant les yeux chassieux et cernés de Marie, cachés sous ses sourcils sensibles, prêts à masquer un soudain sanglot. « Aquesta nuèch? »
    — « Oui, » son visage se contracte à nouveau, mais elle extirpe de sa voix défaillante un appel, « je ne sais plus quoi faire... »
    — « Je comprends, » acquiesçant d'abord son désarroi, « c'est vraiment pas passé loin, » continue-t-il en sondant les vitres éclatées par la chevrotine, « et, cette fois-ci, ils cherchaient quelque chose. » Ils se regardent, sachant déjà ce que cela implique, mais avant d'emplir de malheur le cœur de sa camarade, il diverge : « Bon, du coup, tu as appelé ? »
    — « Ils me rembourseront jamais le troupeau entier, » se reprend-elle, devenant moins triste qu'elle n'est frustrée face à la bureaucratie inefficace qui remuera le couteau dans la plaie encore longtemps, « et puis, y a des gendarmes qui vont venir prendre des dépositions, bref, ça va être chiant, encore ! »
    — « Putains de condés, ah ! » Une très longue expérience de la vie d'immigrant en France se faisait ressentir dans les viscères. « Bon, escuta, j'étais venu te demander si... tu voulais venir prendre l'apéro avec nous, d'ici quelques heures. Viens quand tu veux, et puis, amène Pauline aussi, vous avez besoin de respirer. Je dois préparer- »
    — « Les représailles ? » interrompt-elle. Miquèu n'a jamais aimé le mot, en ayant trop vécu, et s'est toujours senti coupable qu'il décrive si bien ce à quoi il se préparait encore, lui qui pourtant les a toujours fui.
    — « Oui, les... les représailles. J'aimerais quand même vous voir avec nous, que tu te vides un peu la tête, et pour la socca, évidemment ! » Il esquisse un sourire complice.
    — « Tant que tu me laisses faire la sieste... » soupire-t-elle en riant de ses misères. En de telles circonstances, la bonne humeur est communicative, et réparatrice. « On passera. »
    — « À très vite alors. Allez, ciao, bouòna ! » S'avançant pour une bise qui ne pouvait durer que trop, il remarqua tout de même qu'un peu de réconfort était de mise. Ayant rarement baisé une amie avec autant de gentillesse, les souvenirs qui le prirent lui étranglèrent la poitrine ; alors, il la saisit dans ses bras, caressant tendrement sa tête sur son épaule, qu'elle ne le voie pas contempler, avec mélancolie, ses sévices passés. Se faufilant hors de son terrier, la plus petite Pauline se voit spectatrice de la scène, sortant brusquement Miquèu de sa trance, ce dernier l'invitant également à se reposer contre son cœur, percutant aux rythmes de ses variations de l'esprit.


Tâtonnant des pieds sur la terre battue, Miquèu erre, tristement, martelant du talon comme pour attester du repos sempiternel de précédents chasseurs sommeillant en-dessous : ceux-là n'ont rien de l'habituel pseudo-sportif au bras séculier et à la gâchette facile, mais plutôt d'avares invétérés motivés par la convoitise de trophées des plus exclusifs que l'on puisse trouver sur toute la Terre... Quelle tragédie que les sorts qui camouflent cette faune sacrée soient inefficaces face à ces hommes qui en absorbent la chair, ces braconniers qui tombent sous la sentence de leur gardien, qui, malgré sa seule volonté de protéger les siens — de son espèce ou non — contre qui leur veut nuire, sympathise avec les maisons qu'ils laissent derrière eux, d'un au revoir qui ne sera jamais accompli. C'est probablement à ce compte qu'il sonde le sol, s'assurant de ne point subir la hantise des esprits qu'il a extirpé de leur sarcophage corporel, qu'ils ne viennent jamais demander compte à celui qui a vécu.

Ôtant d'une cache parmi bien d'autres son attirail de fossoyeur, il se met en quête d'une fosse prévue à l'inévitabilité de l'ire prochaine. Souvent délabrées par des laies sauvant leurs marcassins s'y étant emprisonnés, parfois d'une contenance insuffisante pour une clientèle de quantité, elles ne demeurent jamais dans l'état initial. Chaque coup qu'il y assène, tranchant les artères de la terre, attendant l'appel aux armes, perd son âme dans l'amertume de la mémoire : celle de la cruauté contée par ses parents subissant tant de violences pour échapper aux tranchées creusées par, et surtout pour ses ancêtres ; ou celle de la mort dont il a refusé le rappel constant jusqu'à ce qu'elle le cerne partout où il court, hurlant en son for lors d'une solitude trop longue. L'expression vide avec laquelle il revint à celles qu'il aime leur est malheureusement trop connue : n'ayant de force que pour les acquiescer d'une main mise mollement à l'air, il marche au sommet d'une mine sépulcrale avant de crier ses lamentations au ciel, sur des airs que lui ont appris feu les vieux garçons de son entourage, ayant eux aussi souffert, d'une autre guerre cependant, d'un combat qu'ils partagèrent avec les grands-pères de Miquèu, parlant à la Corse au loin, dont le zénith lui cache l'horizon, comme pour lui quémander une audience avec son pays, bien au-delà.

Tapotant dans la poussière d'un pas léger lui remontant dans le dos, Miquèu inspire, détendu. « Benthi... » Il ne lui prend pas plus de patience avant d'enlacer sa fille, oubliant ses peines dans son affection innocente, ignorante de toute cause ou circonstance. Le courage ne lui dire est une de beaucoup de vertus que son père ne se voit pas, ni celui de lui exprimer combien sa présence l'épanouit. Alors, entendant feintement les cloches, il s'exprime à sa manière, appelant le troupeau d'un bourdonnement guttural tandis que la pichina fait porter, pleine de vigueur, sa voix grandissante, capable de bercer des plus féroces carnivores, d'une beauté si agréable à Miquèu qu'il continue même après que les cloches se soient tues, indiquant l'arrivée de leurs invités, vers lesquels ils redescendent ensuite. « Aloura, belli gent! » se font-ils entendre, gonflés d'assurance, rassurant au passage la pauvre Sophie, jusque-là laissée soucieuse, avant le dressage d'un drôle de buffet aux maintes salaisons, crudités, vins, et bagna, introduction nécessaire à toutes sortes d'autres mets et de daube, un plaisir rarement tant apprécié qu'entre amis, à qui vient une ritournelle familière :


♪ Si dit dapertout que li afaire
Noun marchoun plus, es un malur!
Lu travailhur n'an ren a faire
E n'en autant lu choumur...
Lu ric an marida mina,
Es la fin dei darriè jouflus!
Deman n'en serà la famina
Ma en bouòn nissart, n'autre s'en fen pas!

Car n'autre aven la pissaladiera,
Lou pan bagnat e la socca;
E per chanja touta maniera
N'autre aven dei famous plat (dei famous plat):
La tourta de blea, la poutina,
Li raiola, echetera!
Ma canten la pissaladiera,
Lou pan bagnat e la socca,
E canten la pissaladiera,
♫ Es lou regal de l'estomegue nissart!

On dit partout que les affaires ♪
Ne marchent plus, c'est désolant !
Les travailleurs n'ont rien à faire
Et les chômeurs en font autant...
Les riches ont tous mauvaise mine,
Car c'est la fin des derniers joufflus !
Demain, ce sera la famine
Mais en bons niçois, on s'en fait pas !

Car nous avons la pissaladière,
Le pan bagnat et la socca ;
Et pour changer cet ordinaire
Oui, nous avons de fameux plats (de fameux plats) :
La tourta de blea, la poutina,
Les ravioli, et cætera !
Oui, chantons la pissaladière,
Le pan bagnat et la socca,
Oui, chansons la pissaladière,
C'est le régal de l'estomac niçois ! ♫

Le feu éclate dans le vent. Pas celui du four cette fois, mais d'un canon qui vient frapper le jour de fête et faire bondir les uns de leurs buttes en bois. D'un coup, les traits de Miquèu se changent en pierre. « Ruḥu! » Le rugissement fait sursauter Pauline une deuxième fois, n'ayant jamais rien entendu de tel, contrairement à sa fille qui comme par réflexe reptilien saisit sa consœur tétanisée pour se terrer à l'intérieur, où elles n'auront plus à entendre ces percussions. Marie, enhardie mais pas guerrière pour un sou, sauve l'apéritif en rentrant avec Sophie, furieuse d'entendre encore le funeste glas des fusils, auquel nul ne s'habitue vraiment. Miquèu, dépité, déterminé à détourner les guetteurs, allume une torche avant d'estomper le feu de la matinée, non pas pour éclairer son chemin à midi mais pour créer diversion loin de là. Se salissant au passage, il déterre le coffre dans lequel il expédie toute puissance de feu hors de sa vue, en sortant les engins de sa débauche. Vêtu de toutes sortes de tissus secs et de bandes terreuses, il prend place, incognito, dans les feuillages, après jeté quelque déchet caoutchouteux dans sa nouvelle flamme, la faisant cracher d'un noir qui ne peut qu'alerter toute entité proche. Une fois les gros moustiques accolés à la source de lumière, il y jette directement un bâton de dynamite hérité du Maquis, si vieux que l'on ne put que douter de son fonctionnement. La preuve du contraire ne fut pas pour autant une heureuse surprise : lorsqu'il s'agit de tuer, rien ne semble suffisamment humain pour y trouver de paix. Accordant miséricorde aux quelques estropiés ne trouvant pas silence, il confisque leur matériel de guerre, en ayant vécu assez pour la faire « comme un homme », pour utiliser les mots de ceux qui n'en savent rien. Il n'y a aucune gloire à la mort, encore moins à la perpétrer ou bien à précipiter la sienne : on est bien seul quand cela arrive. Cependant, la chasse n'est pas finie.

Retenu du reste du groupe par une constipation désobligeante, un très jeune éclaireur en retard accourt comme un régiment, trahissant son moindre mouvement effréné vers... une vision d'horreur. Une fresque de copains et de canins brutalement dilapidés ça et là, au milieu de la forêt paisible. Paralysé, peinant à déglutir et respirant en saccades, le saccage se fige dans sa mémoire pendant que ses yeux engorgés ne savent s'en détacher. Une sensation étrange se mêle à son cuir chevelu. Du métal froid. Un baril. « Pose ton arme, jeune. » Ses larmes coulent enfin, sa voix adolescente brisée en mille pièces, incapable de produire le moindre mot. « Tu ne sais pas ce que tu es en train de faire, mais tu peux encore rentrer chez toi, taire cette histoire pour toujours. » La carabine glisse lentement de ses mains moites, tandis qu'il baisse la tête. « Je suis désolé, jeune. Tu continueras d'avoir peur. » Une crosse violemment portée à sa nuque l'assomme. Miquèu, malgré s'être rendu la tâche un peu plus difficile, met sa fosse à contribution et emballe les armes qu'il renvoie, finalement, hors de sa vue. Après avoir demandé à son amie bergère la faveur de conduire discrètement le jeune garçon à l'abribus le plus proche, auquel il se réveillera le lendemain, la soirée continue calmement, avant qu'enfin, la nuit emporte dans un sommeil nécessaire cette grande famille sur une dernière volute musicale, émanant du fifre de l'aînée, veillant à clôturer, comme à l'accoutumée, une parenthèse troublée au sein d'une existence sereine...
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