Langues parlées : coréen, anglais et français.
Habiletés :
-Malgré le fait qu’il ait passé un pacte avec un démon, le sorcier choisit plutôt de s’intéresser aux êtres de lumière. Il va vers les êtres d’ombre seulement lorsque nécessaire.
-Sa façon d’enchanter est donc douce, réparatrice.
-Bien qu’incapable de produire sa propre magie, Jihoon peut repérer la magie naturelle et la stocker dans des pierres qui ont chacune leur rôle. Ainsi, il peut préparer des enchantements pour d’autres, il suffit de garder le cristal sur soi pour en voir l’effet.  
-Sa source magique principale est donc les êtres magiques, à qui il demande un peu d’étincelles en échange de son art.
-Encore un assez jeune sorcier, il apprend toujours les rudiments de différents rituels et la divination auprès des filles d’Aïsha.

Qualités prédominantes :empathique, enjoué, généreux, doux.
Failles notables :hyperactif, facilement distrait, amoureux de l’amour, sensible, maladroit.

Note particulière :Jihoon est un excellent danseur et un excellent peintre. Il utilise la thérapie par l’art auprès des femmes en quête de guérison.

Jihoon était un enfant bien ordinaire qui vécut en Corée du Sud pour la majorité de sa vie, dans une famille aimante et nombreuse. À 18 ans, il immigra en France pour poursuivre des études en art auprès des maitres. Toujours un crayon ou un pinceau à la main depuis qu’il était capable d’en tenir un, sa voie artistique était bien claire et bien tracée.

À 21 ans, alors qu’il ouvrait sa galerie d’art à Paris, il rencontra son âme sœur. Celle-ci était également une immigrante de Corée venue étudier la musique au sein de la ville française. Son prénom était Sun, sa lumière. Elle visitait constamment la galerie, avant que Jihoon ne se rende compte qu’elle venait plutôt pour le voir et non pour admirer ses tableaux.

Le début de leur relation fut merveilleux, rempli de papillons au ventre et de baisers volés devant la tour Eiffel. Mais rapidement, Jihoon comprit qu’elle n’était pas une fille ordinaire. Elle avait quelque chose d’envoutant et elle avait de drôles de pratiques au quotidien, qui le faisaient se questionner sur la réalité qu’il connaissait. Un jour, la vérité tomba : Sun était une sorcière. Jihoon comprit vite que son humanité serait un problème. Deux ans après le début de cette relation, par amour, il fit un pacte pour devenir comme elle. Sa bienaimée avait toujours contact avec le démon qui lui avait procuré ses habiletés, ce dernier accepta donc de le transformer à son tour, en échange d’un service qui lui apparaitra dans cette vie ou dans la prochaine.  Ainsi, Jihoon resterait aux côtés de sa sorcière pour l’éternité. Figé alors à ses 23 ans, Jihoon devait apprendre à utiliser ses nouvelles capacités, ce qu’il fit pendant deux autres années, aux côtés de son âme sœur.

Mais un soir, on vint la chercher dans leur appartement parisien.
Il ne la revit plus jamais.
Elle lui avait dit de se cacher et que s’il ne le faisait pas, ils viendraient le prendre aussi.
Il lui promit de la retrouver, de tout faire pour la sauver.
Un dernier baiser désespéré dans l’espoir de la retrouver un jour, puis elle s’envola dans la nuit.

Plus tard, elle apparut dans ses songes pour tout lui expliquer. Il n’avait plus à la chercher, on lui avait soutiré des informations sur la source de ses pouvoirs avant de la tuer. Une possible chasse aux sorcières. Il devait partir de Paris, au plus vite. Laisser sa galerie, laisser leur nid d’amour bâti ensemble et changer de nom. Il pencha pour le nom « Emrys » qui, en grec, voulait dire « immortel ».

Il se fit donc discret et vécut comme un marchand d’arts nomade pour un moment, vivant au jour le jour.  Sa seule façon de se remémorer Sun, puisqu’il avait dû tout laisser derrière, était de peindre son visage obsessivement, par peur de l’oublier.

Il mit quatre ans avant de retourner à Paris, où il découvrit la boutique ésotérique de Saskia. N’ayant plus de but précis à sa vie, il se dit simplement qu’il était destiné à aider les siens et à protéger les femmes qui avaient besoin d’aide, pour garder la mémoire de Sun bien vivante, en quelque sorte. Il fit part de son désir à la propriétaire et ainsi, il intégra le clan, où il continue d’en apprendre plus sur ses capacités magiques. Au-dessus de la boutique, on lui a aménagé un atelier, où il aide les femmes vulnérables à s’exprimer à travers l’art depuis maintenant deux ans. Il vit bien ainsi, entouré de personnes fortes et admirables.