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Le temps est bon, le ciel est bleu

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Sam 30 Mai - 10:21

Points : 0
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Age : 33
Emanuel Magnussen

Emanuel Magnussen

Drôle de matinée qui avait fait suite à une drôle de soirée où il avait échangé avec Victoria. Faisant elle-même suite à une autre qu'il n'assumait pas du tout, à la matinée tout aussi floue et sous le signe de la gueule de bois.

Emanuel s'était réveillé d ans son lit, les draps sales et la chambre mal rangée. Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes, aussi ouvrit-il les fenêtres en grand et prit-il le temps de tout aérer. Sept heures du matin : il relit une dernière fois les messages envoyés la veille et soupira : avait-elle compris ? Ce n'était pas possible qu'elle n'ait pas compris, et il ne se voyait pas du tout en parler avec Cy, il avait un honneur, tout de même, et Victoria était également son amie, loin de lui l'idée de la foutre dans la merde.

Avec pour seuls vêtements qu'un boxer, il s'étira pendant une bonne dizaine de minutes, préférant être en forme avant le petit combat qui le ferait s'affronter avec la jeune femme. La tête à l'envers, les pieds et le torse à la verticale, il réussissait à se concentrer sur les seuls efforts. Resserrer les abdos, appuyer sur le sol avec ses bras, écouter son souffle. Ok. Tout allait bien, il allait pouvoir le faire.

Sans paraître ressentir le moindre effort, il se releva à l'aide d'une pirouette et  s'habilla de quelques vêtements destinés aux entraînements qui se trouvaient dans les placards. Il était encore un peu tôt et il se souvint que Victoria lui avait précisé que l'entraînement durait de 9 h à 11 h, aussi enfila-t-il une paire de baskets pour esquisser quelques pas de course d'un rythme soutenu. Croisant quelques collègues sur le chemin, il leur adressa un signe, échangea quelques mots avec eux avant de continuer la route. Sourire aux lèvres, cheveux noués en chignon, il avait l'air plus en forme qu'il y avait quelques heures, l'estomac noué par l'appréhension.

Après une grosse heure de course, Emanuel Magnussen s'arrêta, puis souffler : il devait être dans les neuf heures. S'asseyant le visage avec le bas de son tee-shirt, il se dirigea presque tranquillement vers la salle d'entraînement où il se posa, reprenant sa respiration, contre un mur. Observer Victoria entraîner les recrues était non seulement intéressant, mais également instructif. En tant que chevalier, il était important que leurs collègues soient bien formés, ne serait-ce que parce qu'ils pourraient tous deux partir en mission avec ces personnes-là, et que, même si le combat ne faisait heureusement pas tout, il était tout de même essentiel dans leur métier que de savoir réagir rapidement aux différentes situations.

L'entraînement semblait intense, lui-même ricana lorsqu'il comprit qu'elle tentait de leur faire dépasser leurs limites. Alors qu'ils semblaient au bout de leur vie, Emanuel se décolla du mur, but de nouveau l'équivalent d'une petite bouteille d'eau et les apostropha.

« Vous êtes déjà au bout ? Allons, du nerf...des volontaires pour tenter un combat avec moi ? Je suis un peu rouillé, je vous préviens. », dit-il, un petit sourire sournois aux lèvres.

« Aucun volontaire ? Vous me décevez, les gars...Victoria, peut-être ? », dit-il en accompagnant ses paroles d'un léger clin d’œil, comme s'il ne s'était rien passé, pas le moindre sous-entendu ni la soirée. Emanuel avait besoin de se vider la tête, et le jogging avait vraiment des vertus apaisantes.
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Dim 31 Mai - 19:04

★★★★
Points : 0
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Age : 34
Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie.
Occupation : Anciennement détective, maintenant chevalière à temps plein et maman.
Victoria Machiavel

Victoria Machiavel
Des douces moqueries aux sérénades, jusqu’aux pas de danse improvisés, la soirée passée à l’Aquarium en compagnie de Tullio et d’Emanuel avait été une aventure agréable dont elle avait eu grand besoin... La fin de cette rencontre, en contrepartie, l’avait abandonnée en proie à un malaise envahissant comme elle n’en avait pas ressenti depuis très longtemps.

Le lendemain – après un petit saut exprès à l’autre bout du monde pour maintenir une mission de longue durée – malgré la course et le yoga qu’elle était revenue faire chez elle ensuite, le sentiment inconfortable ne l’avait toujours pas quittée. Victoria se retrouve donc affalée sur son canapé à fixer son écran de téléphone, à réécrire trois fois un texto cherchant à la fois à s’excuser et à questionner les évènements de la veille. La réponse à la fois positive et évitante d’Emanuel l’amène à relancer son questionnement, ainsi qu’une invitation qu’elle envoie en grimaçant et pour laquelle l’attente d’une éventuelle réponse ne se fait pas sans quelques soupirs et gesticulations qui ont au moins le mérite d’amuser Tullio.  Son colocataire aura quand même réussi à la distraire un peu, seulement pour qu’elle sursaute en double quand son téléphone vibre enfin pour annoncer une réponse qui la fait lyrer de frustration et d’incompréhension.    

- Rassure-moi, s’exclame-t-elle en faisant lire la conversation à son meilleur ami, il flirtait avec moi hier, et il flirt encore avec moi, on est d’accord ? POURQUOI EST-CE QU’IL FLIRT AVEC MOI S’IL N’EST PAS INTÉRESSÉ ? Tullio, je n’y comprends rien.

- Je ne comprends pas non plus… Il te bouffait des yeux hier ! Confirme-t-il, avant d’ajouter non sans un certain soulagement, j'étais sûr de devoir vous tenir la chandelle…  

- … Tu penses qu’il le fait exprès ? Suppose-t-elle devant un Tullio, dubitatif, qui hausse des épaules.  

- J’sais pas. Il m'a l'air un peu... Trop gentil? Pour faire ça exprès ?

Dans tous les cas, Emanuel n’aurait pas mieux réussi son coup en essayant sciemment, alors chapeau à lui – même involontairement – d’être la première personne à faire tourner Victoria en rond avec toute l’émotion d’une adolescente maladroite. Le matin de leur rendez-vous, c’est dans le même esprit qu’elle porte une certaine attention à son apparence ; sans être extravagante, sa tenue sportive est ajustée, la couleur lui va bien et il y a, pour mettre en valeur ses courbes, un peu plus de lignes, d’ouvertures et de bretelles que nécessaire.

Sa fébrilité se manifeste en une énergie qui ne fait pas plaisir à ses recrues. Ainsi, ils courent longtemps, sans pause, puis enchaînent quelques intervalles que Victoria effectue distraitement, sans remarquer la fatigue de ses propres muscles, et donc encore moins celle qui se lis pourtant très facilement chez les débutants qui finissent couchés dans l’herbe avant la fin de la première heure. Ils sont pour la plupart soulagés quand le groupe passe enfin au dojo intérieur afin d'enchaîner des parades d’autodéfense qu’ils peuvent pratiquer plus lentement, chacun à leur rythme.

Victoria est en train de montrer une nouvelle clé de bras dynamique à Shikuan quand Emanuel s’adresse à son groupe, la déstabilisant et déviant momentanément son attention vers lui, lui valant au passage un coup qu’elle évite de justesse.

Il est en avance. D’une heure... Et son chignon lui va bien.

- Avec plaisir, souffle-t-elle en ravalant de travers son trouble,  avec un clin d’œil pour répondre au sien, ça leur fera un exemple moins rigide que les exercices habituels.

Rien ne l’attirait autant chez quelqu’un que sa capacité à la surprendre, à l’ébranler, à la mettre au défi… Et à être remis à sa place. Avec cette intention qui grandit rapidement en elle, le regard effervescent qu’elle lui lance – un sourcil levé d'amusement – est donc à la fois moqueur et communicatif.

- Corps à corps, forme libre, dix secondes d’immobilisation pour remporter l’échange, stipule-t-elle, avec les yeux qui se courbent comme sa démarche attentive autour de lui pour amorcer l'exercice.

Victoria était d’ordinaire plutôt patiente, du genre à laisser son adversaire porter le premier coup, mais, lasse qu’ils se tournent autour – sur les tatamis tout comme dans la vie en général – elle fonce, feignant de frapper son épaule avant de l’encadrer dans une éteinte opposant la force de ses bras à lui à la stabilité de ses jambes à elle.    

- Tu avais hâte de me voir… Ou peur qu’on se retrouve seuls ? Souffle-t-elle tout bas, le coin de son sourire joueur pressé sur son cou, sous son oreille.
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Mer 3 Juin - 11:23

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Age : 33
Emanuel Magnussen

Emanuel Magnussen

C'était le souffle d'un homme qui avait fait plusieurs heures de sport et qui se laissait porter par l'adrénaline du moment. Ses pieds foulaient le sol du dojo et lorsque Victoria lui proposa de la rejoindre dans un combat, il enleva ses chaussures sales, s'éloignant un poil du mur. Il fallait dire qu'ayant couru pendant un certain temps, ni ses vêtements ni ses chaussures étaient exempts de saleté. Ses tempes reluisants un peu de sueur et quelque chose lui dirait qu'il serait très heureux sous l'eau de la douche qu'il prendrait dans le futur.

Son souffle dans son cou, sur son oreille, lui causa un léger frisson et il fallut avouer que sur le moment, on ne sut si son teint était plus rouge à cause de l'effort ou de la gêne.

Sautillant sur le tatami où il était censé affronter la belle, il grimaça, ne s'attendant pas à ce que celle-ci lui déclara aussitôt la guerre. Il eut un petit rire, puis leva les yeux au ciel – vers le plafond plutôt – en entendant ses paroles.

« Je ne suis pas lâche, Toria. », lui glissa-t-il à l'oreille comme elle l'avait fait pour lui, avant de, poisson glissant, se tirer de force de sa prise et faire quelques pas rapide en arrière. Moins de dix secondes, c'était bon.

Emanuel, sans se vanter, était plutôt bon en combat. C'était également le cas de Victoria et ils avaient rarement eu l'occasion de s'affronter. C'était le moment, non ? Devant les plus féroces créatures, l'homme avait cependant pour coutume de se la jouer plus sournois, pour la bonne raison que ses muscles, aussi gros soient surpassaient rarement ceux d'un troll en colère, et qu'il n'était pas non plus là pour exterminer toute la faune locale.

Sourire aux lèvres – c'était rare qu'il ne sourie pas lorsqu'il s'agissait de combattre, le joueur de guitare esquissait des pas de danse sur le tatami pour narguer Victoria. Il ne fallait pas qu'il le fasse encore longtemps, ou il connaissait la brune, elle ferait comme tout à l'heure et lui foncerait dessus.

« Sans rancune, hein ? Je meurs d'envie de prendre une douche, de toute façon, j'ai bientôt gagné, non ? », insinua-t-il.

Son point fort, c'était plutôt ses jambes, non ? Très bien, on allait commencer par ça.

Plongeant littéralement sur sa cible, le chevalier s'agrippa à ses chevilles et tira un bon coup dans le but de la faire tomber. Dans un combat, tout dépendait de la stabilité. Ce n'était peut-être pas très conventionnel, mais dans une situation réelle, n'importe quel mouvement un peu audacieux permettait d'avoir la vie sauve et...le tatami lui éviterait au moins de se faire mal.
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Lun 8 Juin - 2:49

★★★★
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Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie.
Occupation : Anciennement détective, maintenant chevalière à temps plein et maman.
Victoria Machiavel

Victoria Machiavel
La peau cuivrée et humide d’Emanuel s’hérisse sous son souffle, si bien qu’elle sourit quand il répond, avec le mouvement de sa joue comme une caresse qui râpe doucement contre sa barbe.  

Peau glissante, il sort rapidement de son emprise, sans la surprendre, puis pendant un temps ils se suivent dans une danse parfaitement synchronisée, avançant et reculant simultanément en suivant les mouvements l’un de l’autre.

- Bientôt terminé ? Moque-t-elle doucement, laissant entendre dans un clin d’œil que la suite de ses paroles ne concernait, du corps-à-corps, pas que l’entrainement au combat, j’aurais cru que tu aurais plus d’énergie que ça. C’est décevant ! Et moi qui aime le faire plusieurs fois de suite…

Tout comme leur parade, la courbe de ses lèvres répond à celle des siennes.

- Les hommes et leur mauvaise idée de finir vite et en premier, tchiss, ajoute-t-elle onctueusement en mimant – un sourire bien installé au coin des lèvres – une réprimande espiègle contenant au moins autant de sous-entendus que sa réplique précédente.      

Il fonce et elle tombe à la renverse, son expression faciale probablement peu glorieuse sur l’instant, mais en laissant flotter dans sa chute une traînée limpide de bulles hilares et légères. Les tatamis roulent contre son dos tandis qu’elle courbe les épaules vers l’avant, lui permettant de se redresser presque aussitôt après l’impact. Emanuel est sur ses genoux et elle, assise devant lui : l’affrontement entrant ainsi dans le domaine du combat au sol. Il n’a pas encore gagné, mais il aurait pu en venant s’appuyer juste un peu plus vite contre sa poitrine pour garder le contrôle de sa position. Avec son délai, avec une légère transition, elle pourrait facilement reprendre le dessus et lui arracher la victoire… Mais plutôt que de le renverser pour venir placer tout son poids sur lui, elle tend une main vers sa gorge pour le ralentir, et l’autre, poing en l’air, pour signaler un aparté.

S’adressant à ses élèves, elle parle fort pour la première fois du combat.

- Mon adversaire vient de me mettre dans une position délicate, lance-t-elle à sa classe, faisant confiance à Emanuel pour la laisser continuer l’enseignement qu’il avait interrompu en arrivant un peu trop tôt à leur rendez-vous, et l’issu du combat ira immanquablement à celui de nous deux qui prendra le contrôle de l’abdomen de l’autre, ajoute-t-elle est désignant vaguement son poitrail.

Plutôt que de le renverser pour démontrer ses paroles, elle laisse ensuite ses mains courir sur ses épaules, puis ces biceps, pour mieux le guider vers elle. Ses yeux se courbent pour mieux s’accrocher aux siens, et lentement, Victoria retrouve sa position sur le dos en l'entrainement sur elle, toujours un peu sur la diagonale, avec ses paumes vers le plancher.  

- D’autant qu’Emanuel gardera son tout poids sur mon abdomen, dit-elle, le souffle un peu court à cause de sa lourdeur, il aura le contrôle de la situation et je pourrai difficilement m’en défaire... Et tant qu’il ne lève jamais plus qu’un bras ou qu’une jambe à la fois, il peut même se déplacer sur moi comme une horloge et je ne pourrai rien y faire, ajoute-t-elle avec un éclat de rire un peu étouffée.  Certes, ce n'était pas tout à fait vrai : il existait des techniques de levier capables de le repousser, mais son affirmation était appropriée en considérant le niveau de ses élèves.

Dix secondes sont déjà passées... Officiellement, il a gagné ; officieusement, elle ne se sentait pas perdante.

- On recommence? Pétille-t-elle doucement, en murmurant à nouveau à son adresse uniquement.
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Mar 9 Juin - 5:31

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Emanuel Magnussen

Emanuel Magnussen

Après avoir réussi à coincer Victoria, Emanuel ne fit pas le moindre mouvement, la laissant expliquer tout ceci à ses élèves. Il restait très calme, le modèle parfait, desserra juste sa prise car cet exercice touchait à sa fin.

Ses moqueries, il les encaissa, ce n'était absolument pas le plus grave. Au contraire, le chevalier pouffa même de rire tandis qu'il enlèvait ses mains des points sensibles. Évidemment, c'était un peu frustrant car malgré ce qu'elle leur avait dit, elle aurait pu tenter de se défaire de cette technique autrement, mais avant d'être un combat, c'était avant tout un cours et si elle ne voulait pas larguer ses élèves, il était vrai que Victoria avait tout intérêt à simplifier le jeu.

« Exactement. », approuva-t-il. « Mais il est important de dire que si Victoria avait été un troll, j'aurais bien plus galéré pour la renverser. Ou une créature bien plus élastique. Les bases sont importantes, vous vous en servirez toute votre vie, elles vous serviront plus d'une fois...ensuite, votre talent, ce sera l'improvisation. Écoutez donc Victoria. Et pliez-vous à toutes ses demandes, même si elles sont tordues. »

C'était purement gratuit, ce dernier mot, mais une petite vengeance personnelle.

Sourire aux lèvres, il se dégagea totalement de Victoria, lui tapotant l'épaule familièrement. Il lui glissa cependant un petit quelque chose discrètement à l'oreille. « Dis tout de suite que je suis un mauvais coup... ! », accompagné d'une petite pointe de rire.

Pourtant, si Victoria lui proposait de recommencer, Emanuel savait qu'il ne devait pas dépasser les limites. Elle avait un cours à donner, et ces petites règlements de compte très gratuit pouvaient rapidement dépasser les bornes. Il valait donc mieux qu'ils s'en tiennent là, purement et simplement. L'homme posa son index sur ses lèvres comme pour inciter au silence, puis recula jusqu'au mur contre lequel il était adossé.

« Je te laisse finir d'enseigner à tes élèves, je reste ici et t'attends ? Il y a quelque chose que je veux te montrer, d'accord ? »

C'était posé comme ça, si évident que deux stagiaires eurent même un regard sans équivoque entre eux pour rire de la situation. Oh, ils pourraient le faire, mais nul doute que Victoria les défoncerait plus tard à base d'exercices tordues ou de course à rallonge. C'était sa spécialité, non ?

Essuyant la sueur sur son front à l'aide de son tee-shirt, encore, permettant aux mortels de la pièce une pleine vue sur ses abdominaux particulièrement bien taillés – excusez du peu – Emanuel releva la tête avec un sourire. Il n'allait pas s’asseoir car s'il le faisait, il ne se relèverait pas, mais en s'appuyant contre le mur, il devint évident qu'il avait un peu trop forcé sur la course auparavant.

L'air paisible, dans son coin, il commença à observer les élèves qui recommençaient le combat, les fixant et remarquant des failles de temps en temps, avant que Victoria ne les corrige. Non, vraiment, c'était mieux comme ça, il ne fallait pas non plus que cette amourette vienne empiéter sur leur vie professionnelle. Le comble.


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Jeu 11 Juin - 8:00

★★★★
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Victoria Machiavel

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- Tu m’as dit de me préparer à perdre, rit-elle doucement alors qu’ils se relèvent, et je suis bonne joueuse, souffle-t-elle avec un clin d’œil, l’air de lui dire qu’il avait bien gagné, mais seulement parce qu’elle voulait bien l’entendre crier victoire… Mot qui est, soulignons-le, son prénom en italien. La prochaine fois, lui promet-elle d’un coup d’œil qu’elle glisse sur lui avec détermination, elle lui donnerait tout ce qu’elle a.

Les yeux curieux des recrues ne manquent pas grand-chose et leur interaction et les rires contenus flottent jusqu’à leurs oreilles ; Victoria ne s’en formalise pas. À la limite, Elana, sa fille adoptive qui faisait partie au groupe, se permettrait peut-être quelques railleries, plus tard, et ça leur ferait de quoi parler entre elles avec connivence.      

Un mauvais coup, dit-il ? Sa plaisanterie la fait sourire de complicité et tourner des yeux.

Elle n’avait jamais supposé ça de lui, bien au contraire.

- Je ne saurai dire, glousse-t-elle tout le même avec un air solennel qu’elle s’invente, une main levée avec révérence avant de lui murmurer : il faudrait que je fasse des essais avant de faire une telle affirmation.  

Malgré le malaise au bar, Victoria se sent tout à fait confortable de ne pas jouer dans la subtilité. Ils avaient toujours flirté impunément par le passé, et s’il demeure des signaux contradictoires, elle sent – sait – qu’Emanuel est aussi attiré par elle qu’elle par lui. En considérant leur contexte de travail, leur mode de vie et leur bagage émotionnel… Selon elle, ce serait tout bonnement un non-sens de ne pas diriger leur relation au-delà de l'amitié et du professionnalisme.

À l’Aquarium, en vérité, il lui avait dit savoir ce qu’elle ressentait ; pas aujourd’hui, avait-il dit ensuite, alors que maintenant, il veut l’attendre pour lui montrer quelque chose.  Les cils de la jeune femme battent doucement alors qu’il lui intime le silence, puis au terme d’un regard qui dure juste un trop longtemps, elle acquiesce en clignant lentement des yeux, presque affectueuse malgré l’expression d’une rare sériosité qui se dessine sur ses traits.    

Il restait un peu plus d’une demi-heure à son cours et, au début, sa présence passive la déconcentre quand même un peu. Sans être mal à l’aise, elle se retourne une poignée de fois vers lui pour voir ce qu’il fait et pour s’assurer qu’il est toujours là à l’attendre sans tenter de s’éclipser. Éventuellement, elle s’oblige à ignorer sa présence et à rester concentrée sur sa tâche ; elle l’accroche quand même du regard alors qu’il reste quinze minutes, lui accordant tout juste un sourire à la mesure du profil fort joli qu’il exposait sans son t-shirt ; il reste douze minutes et, complètement absorbée à modéliser et à guider une recrue, Victoria ne réalise même pas que la playlist aléatoire - qui joue tout bas en fond sonore - passe une chanson de son groupe Amarok ; enfin, il ne reste que trois minutes, et si ses recrues sont plutôt habituées à du temps supplémentaire, aucune ne se plaint quand Victoria les congédie avec cet avance.  

Son cœur bat plus fort qu’elle le voudrait et, en allant boire une longue gorgée d’eau, elle s’octroie d’ignorer Emanuel le temps de reprendre son souffle. Elle entend, distraitement, les gloussements d’Elana et de son amie qui sortent en dernier, jetant sans aucun doute un dernier coup d’œil vers eux avant de refermer la porte.

-Que voulais-tu me montrer ? demande-t-elle enfin en revenant lentement vers lui, le menton haut et assuré malgré les papillons fébriles qui chatouillaient son ventre.   Par ailleurs, sa voix est basse, comme s’il y avait encore des oreilles indiscrètes, mais elle est aussi onctueuse que l’est son regard qui glisse momentanément de ses yeux à ses lèvres où il reste accroché.
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Dim 14 Juin - 11:15

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Emanuel Magnussen

Emanuel Magnussen

Une bonne joueuse, Victoria ? Emanuel eut un petit rire, probablement parce qu'il était lui-même un très mauvais joueur, bien qu'il tente de se guérir et qu'il en aurait déduit au caractère de la jeune femme qu'elle avait ce petit côté si pimenté.

Patient – ou forcé de l'être, du moins – le chevalier regarda la belle finir son cours. Contre le mur, il fixait un peu le vide, tapotant celui-ci distraitement, comme s'il était un peu stressé. Stressé ? C'était assez normal. N'importe qui serait stressé, à sa place, et il s'en voulait même à lui-même car ses relations personnelles risquaient non seulement d'empiéter sur sa vie professionnelle, mais également son amitié franche avec Cy, s'il ne faisait pas attention.

Perdu dans ses pensées, il entendit à peine partir les derniers élèves, ricanant légèrement tandis qu'ils passaient à côté de lui. Ça allait sûrement y aller bon train niveau rumeur, mais Magnussen ne voyait pas ce qu'il avait à se reprocher et était donc relativement tranquille sur ce petit jeu là.

Vint le temps où il fut enfin seul avec Victoria. Il se décolla du mur pour se donner un peu plus de stature et lui adressa un sourire franc.

Que voulait-il lui montrer, d'ailleurs ? Avait-il seulement dit qu'il voulait lui montrer quelque chose ou c'était uniquement une excuse qu'il avait pu donner pour continuer cette petite entrevue sans élève. Le regard de Victoria le fit frissonner, il ne put retenir un petit rire satisfait avant de se rappeler, une fois de plus, Cy.

Bon, il devait en parler, cette fois-ci, ce n'était pas possible autrement. Il se refusait de faire tourner en rond, surtout qu'il ne connaissait absolument pas la vision que Cy avait de l'amour et si lui n'était pas vraiment exclusif, certains pouvaient avoir une vision totalement différente.

Très calme, pour une fois, Emanuel posa doucement ses doigts sur l'épaule de la jeune femme. Il se voulait rassurant et confiant, il tenta même d'habiller son visage d'un nouveau sourire qui semblait cette fois-ci un peu forcé.

« Je serais le premier à savoir interpréter tes petits signes, Victoria, mais je ne souhaite pas blesser mon ami. Je tiens beaucoup à l'amitié de Cy, le comprends-tu ? »

Le sourire se fit plus doucereux.

« Si tu y tiens tellement, et tu es une personne formidable, je te demanderais de mettre les choses aux clairs avec lui avant cela. S'il te plaît. »

Si on lui avait dit que sa vie de chevalier, de chasseur de gnomes, de minotaures ou de nains le transformeraient en joli cœur en l'espace de quelques jours, il aurait bien voulu se damner. Ceci dit, maintenant qu'il avait parlé, ce devrait bientôt être fini et chacun reviendrait à leur petite vie.


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Dim 14 Juin - 15:23

★★★★
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Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie.
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Victoria Machiavel

Victoria Machiavel
Sa main se pose sur son épaule et Victoria longe son bras du regard, presque surprise, en remontant ses yeux sur son visage, de la distance simultanément inexistante et incommensurable qui persiste entre leurs lèvres.  Dans l’attente, sa propre main sa pose sur son biceps et elle approche doucement, un sourire voluptueux croissant sur ses joues.  

Cy.

Confuse, avec un mouvement de recul, Victoria cherche dans les yeux d’Emanuel un sourire ou un éclat pour marquer la chute de cette mauvaise blague. Ses traits froncés, d’abord interrogatifs, passent de la perplexité à l’incrédulité, puis la stupeur frappe enfin son visage qui se marque d’une violente dérision.    

- Attends… Est-ce que Cy prétend qu’on…

Son interrogation à peine commencée, elle connait déjà la réponse : Cy ne lui a rien dit de leur relation. Cy ne parle pas d’elle, parce qu’il n’y aucune raison de le faire, ou du moins elle le croit sincèrement.  

Au terme d’un court silence, son rire éclate, puissant et limpide. Elle rit longtemps, jusqu’à chanceler et jusqu’à ce que ses doigts engourdis se serrent faiblement sur son bras pour rester en équilibre. Elle rit encore, jusqu’à ce que ses yeux se remplissent d’eau, jusqu’à manquer de souffle, jusqu’à se taire, sans pourtant pouvoir parler sans que sa poitrine ne recommence à vibrer.  

- Les choses sont, ah, ahahaha, très claires entre Cy et moi, ah, parvient-elle finalement à dire malgré les bulles légères qui remontent immanquablement à la surface de son sérieux le plus absolu, il n’y a rien.

Rien de vrai, c’est ce qu’ils avaient convenu ; rien qui fonctionnerait, dans tous les cas.

Elle finit ivre d’avoir trop rit, essoufflée et étourdie avant de pouvoir ajouter quelques explications saccadées.

- Il y a des rumeurs sur nous deux… depuis qu’on s’est fait passer pour un couple… Afin d’effectuer une mission... Cy aime bien que ses parents y croient, mais… Nous sommes amis.

Ils étaient peut-être plus que ça, un soir ici et là, le temps d’échanger quelques moments affectueux et chastes qui n’iraient malheureusement jamais plus loin.

- Proches, mais juste amis, réitère-t-elle, je l’aime beaucoup, mais… Ça ne fonctionnerait pas entre lui et moi. Il est du genre sérieux et je… Ne donne pas dans les relations sérieuses.  

Autant mettre ça sur la table au passage.

- … Est-ce que c’est la seule chose qui t’empêchait d’accepter mes avances ?  

Les yeux toujours courbés, elle le toise sans cacher son amusement, avec toute la légèreté du baiser que lui promettaient les lèvres qu’elle mord et humidifie dans un même sous-entendu.
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Mer 24 Juin - 15:13

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Emanuel Magnussen

Emanuel Magnussen

Ah.

Ah.

C'était en réalité tellement bête, et tellement évident à la fois.

Évident ? Pas tant que cela, et pourtant, personne ne pouvait lui reprocher d'avoir voulu jouer le rôle du meilleur ami fidèle.

Elle n'était pas en couple avec Cy, elle n'était pas en couple avec Cy. Qu'elle soit avec qui que ce soit n'aurait pas été un problème, car Victoria était libre, elle faisait ce qu'elle voulait, mais avec son meilleur ami...

Haha, il avait l'impression que tout ceci devenait un vaudeville fort distrayant.

Emanuel fut pris d'un léger rire, comprenant mieux les insinuations dans le bar, puis les sous-entendus tout du long. Évidemment que si Victoria avait été avec un type comme Cy, elle n'aurait pas cherché à le tromper : et lui qui doutait d'elle.

Plus soulagé qu'anxieux, il releva la tête vers la jeune femme qui lui semblait plus belle qu'il y avait quelques minutes. Il y avait toujours eu quelque chose dans son regard qui l'avait hypnotisé. Qui lui donnait à la fois envie de fonder quelque chose de fugace et de durable avec elle. De jouer. Tyr se connaissait, il savait qu'il ne saurait pas se poser, il avait bien trop envie de liberté, de créatures de rêve, de dryades, de harpies et de tant de choses inatteignables. Peut-être qu'un jour, à 80 ans, il se calmerait – s'il n'était pas déjà mort, écrasé par la massue d'un troll. En attendant, Emanuel Magnussen foulait de ses pieds déchaussés le sol du dojo. Il garda un sourire, le renforça sans même se forcer.

« C'est parfait, alors. », dit-il tout simplement.

C'était un sentiment purement magique, quelque chose qui lui donnait envie de rire de toutes ses forces et de se débarrasser de tout ce stress et de tous ces doutes des derniers jours. Magnifique. Était-il amoureux pour autant ? Il n'en savait rien, peut-être un peu, ou peut-être qu'il se fichait de toutes ces considérations morales.

La liberté.

« La seule, oui ! », lui répondit-il tout en explosant une bonne fois pour toutes de rire, se tenant les côtes tellement il n'en pouvait plus. Il ne vit pas ces lèvres si charnues, ses yeux étant plissés mais, quelques minutes après, hors haleine comme après une course de haut niveau, Magnussen se relève. Le teint rouge, non pas à cause de l’embarras, sans doute à cause du manque d'oxygène.

Victoria comprendrait sûrement, elle aussi avait été prise d'une crise de fou-rire en découvrant le quiproquo qui avait bien failli leur être fatal.

Les joues toujours rouges, il acheva de se rapprocher d'elle, amena ses lèvres pour lui murmurer quelques mots à l'oreille.

« Tu ne m'as pas montré ce que tu savais vraiment faire, tout à l'heure... », ricana-t-il tandis que ses lèvres effleuraient le cou, avant d'esquisser un léger pas en arrière, se préparant au combat à nouveau.
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Mar 30 Juin - 23:28

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Occupation : Anciennement détective, maintenant chevalière à temps plein et maman.
Victoria Machiavel

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Dans ces jeux d’amour et de hasard, les rumeurs qui subsistent quant à sa relation avec Cy ont les envergures d’un quiproquo digne de la commedia dell'arte. Au-delà des missions, il faut avouer qu’ils avaient quand même bien cherché leur sort avec leurs démonstrations affectueuses et ambiguës… Toutes choses considérées, j'aurais dû y penser et clarifier mon statut auprès d’Emanuel, se dit-elle en roulant les yeux avec une incrédulité tenace, mais elle avait cru qu’en étant le meilleur ami du blond, il aurait su que les rumeurs n’étaient que ça… Vraiment, rien de plus.
Vraiment. Rien. De. Plus.

À travers le cadre insolite de leurs circonstances, les éclats de leur amusement infusent entre eux cette connivence aussi absurde qu’elle est libératrice : comme son rire léger, la tristesse dans les yeux d’Emanuel s’envole et laisse place à cette hilarité complice qu’ils partagent maintenant à gorges déployées. Instantanément, la tension qui s’était installée entre eux au cours des dernières semaines se relâche enfin, comme la corde tendue d’un arc qui claque, mais le regard un peu trop tendre qu’il pose sur elle ensuite lui traverse aussi le cœur comme une flèche. Il y a un pincement, imperceptible, dans sa poitrine, alors que ses pensées vont immanquablement flirter avec ses projets peu éthiques de maternité, mais celui-ci s’enfouit bien vite sous les effusions d’affection sincère et inopinée que lui inspire sa tendresse et son enthousiasme.

Il rit, elle le trouve beau, et à son tour, elle le caresse doucement du regard pendant qu’il reprend son souffle. Elle se laisserait penser, plus tard, à la place qu’elle voulait bien lui accorder dans ses plans et dans sa vie. Pour le moment, elle se contente d’être rassurée : égo mis à part, elle est soulagée, oui, parce qu’entre les expériences difficiles que sont Nawar et Even, elle a définitivement besoin d’un homme comme Emanuel dans sa vie et dans son lit... Et dans sa salle d’entrainement, manifestement.  

Ses lèvres à lui frôlent son cou et ses phalanges à elle glissent avidement sur la courbe de ses abdominaux. Quand il s’éloigne pour initier un nouveau combat, c’est sa main entière qui suit son mouvement, mimant de le rattraper. Malgré sa frustration de le sentir, encore une fois, filer d’entre ses doigts, son sourire éclatant s’estompe seulement parce qu’elle mord sa lèvre en jetant un coup d’œil coquet vers le plafond.

- Huum, se lamente-t-elle avec une peine exagérée, avant d’enchainer avec un sourire mordant et un coup d’œil évocateur sur son poitrail découvert, tu ne perds vraiment rien pour attendre.

Ses pupilles se dilatent lentement, s’arrondissant comme leur démarche alors qu’ils tournent l’un autour de l’autre avec une ludicité prédatrice. Plutôt que d’amorcer une confrontation physique, comme plus tôt, cette fois, Victoria se fait légère sur ses pieds et rapide dans les coups qu’elle lui envoie sans sérieux. Ils sont un prétexte, vraiment, une mise en scène en contraste aux baisers moqueurs qu’elle pose ci et là avec beaucoup plus d’application : d’abord sur son épaule, et après quelques feintes, sur son cou, et plus tard, sur ses joues. Les lèvres, quant à elles, s’emmêlent seulement comme les bras et les jambes quand ils passent immanquablement aux prises au sol, et si personne ne compte jusqu’à 10 pour terminer la manche, un peu comme ils avaient tous les deux perdus lors du combat précédent, cette fois, on pourrait argumenter qu’ils ont tous les deux un peu gagné.  
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Le temps est bon, le ciel est bleu

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