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Reality between your eyelashes. | Ambrose

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Dim 15 Mar - 14:53

Points : 0
Messages : 33
Habitation permanente : Albuquerque
Occupation : Hacker / Cracker
Sandro Valencia

Sandro Valencia


Reality between your eyelashes.


1.  
Il ne se passe rien,
c'est tranquille.




On craque les œufs en les serrant trop fort, en les éclatant contre le rebord du saladier, en imaginant que ce sont des crânes, en imaginant beaucoup trop de choses. Sur les coquilles, dessinées au marqueur, il y a des petites faces. Il a fait des sourires, il a fait des grimaces, il a fait des larmes et des pleurs dramatiques, et ce sont ceux-là, les élus à qui l'on détruit le lobe frontal, et que l'on évide par dessus les légumes colorés, en mélangeant le jaune liquide à des dès de couleurs.

Sandro veille à ne pas faire de bruit, il est presque sept heures du matin.

Dans la cuisine encore sombre d'un appartement calme, il est cette figure qui s'apprête, après une initiative choisie quelques minutes auparavant. Il s'est levé, il a quitté le lit sans faire de bruit, en repoussant les draps par dessus les cuisses d'Ambrose, en effleurant les mèches que leur sommeil ont froissées, et il a décidé, il a décidé qu'il viendrait organiser la structure, complexe et chromatique, d'un déjeuner qu'il veut lui apporter au lit.

Il trouve ça stupide et adorable à la fois, se sent embarrassé et motivé à l'idée d'appréhender le regard, la réaction du sorcier quand celui-ci va le considérer. Il veut essayer, ce jeu ménager, ce jeu familier, il veut lui étaler dans la face, sans vraiment l'assumer, cette corruption de joie de le voir être de retour, après trop longtemps.

Alors il veille à ne pas faire de bruit, et ses mains sont ce jeu dextre d'une intimité au silence qu'il accorde à ses mouvements, et il tente d'amenuiser les sons, de ne pas produire plus de bruits que nécessaire. Il ne fait pas claquer les bols contre la table, il les dépose avec cette douceur virulente, et il secoue, il mélange, il associe, sans vraiment savoir si c'est bon, sans vraiment savoir s'il va réussir. Il accorde cette attention minutieuse, et l'omelette gonfle, au dessus du feu, en se trahissant, progressivement, avec l'odeur de l'oeuf qui cuit. Sandro est à moitié nu, et par la fenêtre, il y a son voisin qui le regarde de loin.

Il est sept heure seize, ses yeux courent sur les bulles qui craquent ; l'omelette est prête. Il fait courir ses doigts sur un jeu de boutons, un mécanisme qu'il n'a que trop peu l'habitude d'utiliser lorsqu'il ne cuisine pas pour Ambrose, -parce qu'il ne cuisine pas vraiment, quand l'autre n'est pas là-, et la cuisinière est ce désastre un peu rutilant de graisse, d'oeuf et de carottes sur lequel Sandro fait passer un regard désabusé.

Plus tard. Beaucoup plus tard. Quand il aura la motivation, heh.

Il saisit une assiette, jette un coup d'oeil au ciel qui s'éclaircit. Le voisin a disparu, sa semi nudité pas vraiment. Les cheveux lui tombent dans les yeux, il remonte l'élastique de son boxer contre sa hanche, et sous le soleil qui vient doucement dorer la cuisine, sous le soleil qui vient doucement chauffer contre sa peau, ses taches de rousseur rutilent et Sandro sifflote. Il se sent de bonne humeur, il se sent motivé, un peu idiot, à appréhender les réactions inconnues face à une situation dans laquelle il ne place pas vraiment d'ironie ou de malentendu. No, dear, I just wanted to show your that I am an happy puppy, and welcome back, welcome back.

Ses pas le conduisent jusqu'à la chambre, il bascule le panneau de la porte avec sa hanche, presse son os contre un battant qui sait se faire silencieux, et il dépose le plateau sur le coffre refermé, il dépose le plateau sans rien renverser. Il se sent comme une joyeuse ménagère : il se dit qu'il ne lui manque plus que la soubrette pour satisfaire sa mauvaise image d'épouse satisfaite.

« Hey, reinita… ~ »

Il chantonne. À quatre pattes, comme un puma qui rampe, il remonte le matelas en se faisant les pattes par dessus ce corps allongé. Avec un sourire qui oblitère ses bonnes intentions, avec ventre qui s'étire sous ses mouvements devenus presque violent. Il est grimpé sur lui, atteint sa poitrine, et s'assied, s'assied dessus, le dos ancré, en enfonçant ses doigts dans les cheveux trop sombres, trop lourds d'Ambrose. Et c'est noir, et ça vient complètement le couvrir, et il camoufle ses mains, il arrondit ses doigts, fait crisser ses phalanges.

« Ambrose, do you wanna wake up ? I made eggs, I made eggs. Just for you, if you do wake up. »

Et à défaut d'oeuf, à défaut de lui mettre quoique ce soit directement dans la bouche, il presse ses cuisses contre celles d'Ambrose, fait s'étirer ses muscles en chauffant lentement son corps. Au travers des rideaux encore clos, le ciel est cette étendue qui, de ce côté de l'appartement, est encore sombre, est encore endormi. Sandro a les mains refermées autour de sa gorge, fait glisser ses phalanges contre un peau dont il apprécie la température somnolente, et attend, attend.

« I hope you're hungry, mi querida. Wakey wakey. »

Contre la mâchoire de l'homme, sous sa maxillaire, la bague tapote une faveur de mouvement, et Sandro referme lentement, lentement ses doigts. Jeu de douceur, jeu de lenteur, avec les lèvres de Sandro qui s'étirent, et son bassin pressé, par dessus les couvertures, au dessus de celui de l'autre.

« Wake up, Ambrose. »

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Mar 7 Avr - 2:38

Points : 0
Messages : 235
Age : 54
Habitation permanente : Appartement au coeur d'Albuquerque qu'il fréquente peu.
Occupation : Contrebandier éclectique d'artefacts magiques | Treasure Hunter | Fabriquant d'artefacts magiques | Moitié technonulle de SEE
Ambrose Meriwether

Ambrose Meriwether
I CAN FEEL YOUR LOVE
Your temporary touch
IT'S A HIT AND RUN
You go back there when you're done

HEARTBEAT SIXTEEN.

-



Pendant les premières minutes qui marquent son éveil, ces amoncellement de secondes qui le laissent, yeux encore clos, contempler les premiers échos de sa conscience, l'odeur des œufs qui cuisent quelque part dans l'appartement vient lui retourner les trippes. Il ne sait pas immédiatement quelle est la fragrance qui remonte jusqu'à ses narines,  mais il l'associe à de l'humidité, à quelque chose de mouillé, d'étanche, qui lui rappelle des trippes.

Avant son retour, il a pataugé dedans, au détour d'une rencontre peu fortuite avec des blixes acharnés, et ses cauchemars sont tracés dans le reliefs des horreurs qui pavent son existence. Il grogne et se plaque une main sur la bouche. Ses yeux, maintenant ouverts, dardent autour d'une chambre pailletée d'artefacts de sa confection et des étincelles décoratrices qui hurlent le nom de son colocataire. Il remarque, à même les rideaux sombres, noirs, qui occupent leur poste depuis plusieurs années contre la fenêtre, le contour d'un bonhomme grimaçant brodé à même le textile.

Ce n'était pas là avant.

Ambrose expire un souffle soulagé, ses poumons se relâchant et ses omoplates s'enfonçant contre le matelas. Si ça pue les œufs - pas les trippes - c'est que Sandro fait à manger, c'est qu'il est - et c'est encore quelque chose qu'il a du mal à conceptualiser- à la maison. Il referme les yeux et laisse les minutes couler contre sa peau. Dans un coin de la chambre, apposition d'une confiance que les années ont rendues trop aveugle, cliquètent les rouages de son cœur.

Rassuré, bercé par le rythme régulier de la montre, il se rendort à demi.

Un moment passe.

On dépose quelque chose d'odorant contre relief matelassé du coffre-à-espace-partagé, pièce de résistance massive dans cette chambre autrement sobre. On délaisse un plat sur l'artefact et l'on se dépose contre le matelas, à quatre pattes à en juger par la manière dont le poids de l'intrusion se répartit sur le lit.  Sandro avance et Ambrose sent ses paupières tressaillir.

C'est le matin.

Il n'ouvre pas les yeux, se contente d'imaginer les déplacements de son homologue au-dessus de lui, traçant son parcours à même les draps à la manière d'un fauve. Sandro est ce grand chat éhonté qui froisse son quotidien de sa passion et Ambrose, depuis son retour, est cette chemise souvent tiraillée. Bassin pressé, cuisses refermées, Sandro plisse, au minimum, le tissu de son sous-vêtement. Ses phalanges naviguent sa gorge, exploratrices de terres connues et Ambrose se laisse porter, par la chaleur, par la douceur, par ces friandises temporaires qu'il abandonnera lorsque les contours de son addiction feront trembler sa vision. Lorsque le monde l'appellera, lorsque ses plaies se seront dissipée, il disparaitra, mais ce sont des certitudes futures, pas immédiates.

Pour le moment, il reste là, à mordre sa joue pour dissimuler les ourlets de son sourire, à arpenter, du bout des ongles, la souplesse de l'estomac de son homologue. Sous le poids de Sandro son corps siffle une appréciation familière, ronronne une chanson langoureuse. D'une voix qui sautille sur des répétitions, Sandro le somme à l'éveil et Ambrose accepte, sans rechigner, cette amorce à sa journée.

Pour le moment, rien ne lui semble plus réconfortant qu'être là, dans ce cocon de confort de son appartenance, vautré dans les sensations prodigués par l'unique échafaudage humain de sa sécurité. Il se redresse, du mieux qu'il peut, et la bague appuyée contre sa maxillaire s'enfonce un brin plus.

Il papillonne des paupières et ses yeux s'ouvrent sur la vision presque dantesque d'un Sandro prêt à jouer de son charme. Il tend le menton, approche son visage et le fait taire avec ce sourire qu'il ne cherche plus à réprimer.

" M'awake. ", marmonne-t-il contre ses lèvres, embrassant, puis mordillant légèrement avant de s'écarter.

Attrapant Sandro par les hanches, il joue sur leurs différences de tailles pour le bouger de sur son corps et regagner sa liberté de mouvement. Il se lève, chevrotant, la douleur qu'il ressent au niveau de son genou lui rappelant pourquoi il est revenu à Albuquerque, et s'étire en prenant bien soin de se donner en spectacle. Les muscles que son dos se contractent, puis se bandent. Il en profite aussi pour se plaindre.

" Your eggs woke me up. They smell like shit. "

Il récupère l'assiette abandonnée sur son coffre et se retourne à demi pour jeter une œillade qui se veut être une invitation dans la direction générale de son partenaire.

" Let's eat them in the shower. "



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Ven 22 Mai - 1:11

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Sandro Valencia

Sandro Valencia

2.
Des attaques
en allemand.


L'ouverture de ces yeux-là est le soulèvement grandiose d'un rideau qui dévoile un opéra. Un triomphe. Et c'est comme un annonciateur, c'est comme un journaliste, c'est comme un guide et une groupie qu'il s'apprête à souligner la performance, à décrire la forme et les odeurs de ces pupilles là, de ces yeux-là, de ce regard si profondément recherché, attendu. Il est prêt à railler les plus grands scientifiques, il est prêt à surpasser les experts, et sa bouche s'ouvre déjà, mais Ambrose qui l'embrasse lui fait se fermer sa grande gueule trop pressée, trop dramatique, trop rapidement stupéfaite et paralysée par le choc, la surprise, l'ampleur dramatique d'une affection qu'il n'avait pas vu venir. Il est un petit enfant timide, qui rien que le temps d'une seconde beaucoup trop longue, se retrouve vraiment surpris d'avoir reçu un baiser.

Si surpris qu'il en oublie, la seconde d'après, de respirer.
Il se rattrape en abattant ses dents, en saisissant sa langue, en surçant la forme de sa bouche. Il l'embrasse, il l'embrasse, et la surprise est sucrée, la surprise est cette pâtisserie qu'il engloutit en claquant peut-être un peu ses gencives contre l'email de l'autre, mais déjà, déjà, l'autre le repousse.

Un jeu de mouvement, situé quelque part entre le bassin, le pénis et son désir qu'il ne savait pas réveillé jusque-là, modifie complètement la position de Sandro. Et c'est déjà la fin : Ambrose a grimacé de douleur et il s'est levé. Sandro s'est fait remué comme on bouge un chaton, sans pouvoir résister, sans avoir particulièrement envie d'essayer. Peut-être, il se dit, qu'il aurait quand même du faire un effort. Mais le frottement, mi quiera, était trop, trop.

Il ne sait pas.
Il est de bonne humeur.

C'était trop bref, trop parfait, trop frustrant, et Sandro se redresse sur les genoux, avec la gueule indomptée des boxeurs qui se sont fait frapper dans le nez. Ambrose est awake, assurément, et il le suit des yeux, le poursuit des yeux, jusqu'à ce que l'autre ait abandonné complètement la position couché. Mais en s'étirant, en ces mouvements qui viennent étaler les fibres trop solicitées de muscles endoloris, Ambrose devient ce festin pour les yeux, pour sa tête stupide, et Sandro est cet adolescent trop hormonal qui a envie de tester la sensation de sa langue contre les lombaires du sorcier.

Tu me laisserais essayer, si je te le demandais en espagnol, avec ma tête contre tes pieds ?

Mais Ambrose est un cruel personnage qui vient ruiner sa joie, ses efforts et son bonheur, et le rose qui tapissait ses pensées explose en un terrible conundrum qu'est la réalité.

« Your eggs woke me up. They smell like shit. »

Il a la bouche ouverte, comme une diva outrée. Mais Ambrose récupère l'assiette, -thank you very much-, et l'invite, très galemment, très sournoisement, à les manger sous l'eau. Sandro se remue comme un chien que l'on invite à la promenade.

« They do not ! You don't know what shit smells-… you don't know what eggs smells like ! It's not shit ! It's definitely more like … sulfite ! Sulfite smells like rotten eggs, and it has nothing to do with-. »

Oh, peu importe.

Il se précipite à la suite d'Ambrose, enfonce furieusement son bassin contre le cul de celui-ci lorsqu'ils parviennent à la salle de bain, et entreprend l'écraser, rien qu'un instant, contre le mur, pour assouvir une dominance qui aurait du être établie, si consciencieusement, par lui apportant à manger à son partenaire dans le lit. L'effet est gâché, il se sent comme un enfant capricieux, et ses lèvres s'enfoncent, s'enfouissent dans les épaisseurs brunes d'une crinière qu'il se met à mâchonner.

« But I like the idea. »

Il claque un baiser contre ses vertèbres. Puis tend la main, fait jouer la plomberie dans un crissement rouillé des robinets, et l'eau qui s'écoule vient frapper le fond de la baignoire avec des claquements satisfaisants, puissants. Le débit d'eau se réchauffe rapidement, et il se déshabille d'un mouvement saccadé, arrache l'assiette à Ambrose, et le laisse se dévêtir, sans bouger, pour le plaisir bien particulier de le regarder. De considérer ses hanches, ces soulèvements trop charmant de deux lignes d'os qui font rouler la peau sur son aine, qui soulève des possibilités jusqu'à dans son coeur et  parfois bien plus bas. Il sourit, il sourit, avec ses doigts fermement serrés autour de l'assiette, et quand il est absolument sûr qu'il a bien regardé les hanches d'Ambrose, -lorsqu'il est sûr de les avoir absolument, absolument bien regardé-, il tend la main, retourne le poignet, et griffe des doigts, de l'aine jusqu'au milieu du ventre.

Si joli, si joli.

« Go. Go. Schnell. Shower. »

Il lui enfonce le doigt dans le nombril, sauvagement.
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