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Shadows of Fortune

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Sam 14 Mar - 16:45

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Habitation permanente : Appartement au coeur d'Albuquerque qu'il fréquente peu.
Occupation : Contrebandier éclectique d'artefacts magiques | Treasure Hunter | Fabriquant d'artefacts magiques | Moitié technonulle de SEE
Ambrose Meriwether

Ambrose Meriwether
SHADOWS OF FORTUNE

two of a kind
that's our burden to carry

-

The demon is tamed by me, but I feel how its catching up, following
A part of my soul, my shadow, surrounds me wherever I go


-
HEARTBEAT FIFTEEN.

-


Des cordes s'enfoncent dans la chair ouverte de ses cuisses et du sang lui coule le long du menton. Sa tête tourne, son corps brûle et son souffle est labouré par la douleur. Prostré à même la pierre, ses genoux sont écorchés par l'irrégularité du roc. Ses cheveux lui tombent devant les yeux, s'écrasent en amont sur le sol. Les détails de sa souffrance sont avalés par la pénombre de la cellule dans laquelle on l'a saucissonné et la seule source de lumière provient d'une minuscule lucarne enfoncée à même le plafond.

Près de lui, il entend les croassements sourds d'un autre infortuné qui se trouve dans la même situation que lui, mais sa tête est bloquée en place et il ne peut investiguer d'un regard. Au goût de magie qui lui colle à la langue, il serait prêt à parier qu'il s'agit d'une créature et cela n'est en rien une réalité rassurante.

Les événements qui l'ont placé dans cette position sont flous et il n'arrive pas à en recomposer la séquence complète. Il avait un rendez-vous, dans le cadre de ses affaires en tant que SEE, avec un client potentiel sur lequel Sandro n'avait pas réussi à obtenir beaucoup d'informations préalables. Il ne s'était pas formalisé outre-mesure de l'absence d'informations et s'était rendu dans un lieu public - un café au nom loufoque - pour établir le premier contact. S'agissait, de la même manière que lorsqu'on repêche un rencard sur une application téléphonique, d'une précaution de sécurité qu'il avait cru être amplement suffisante. Mais, comme avec les rencards et les coups d'un soir, parfois ce genre de mesures ne suffisait pas. Parfois, l'inconnu de l'autre côté du moniteur était trop préparé, trop calculé.

Après s'être installé à l'une des tables du café et s'être commandé un thé, on l'avait, vraisemblablement, attrapé. Peut-être avait-on empoisonné sa boisson, peut-être l'avait-on assommé, ses souvenirs n'ont aucune envie de coopérer. Il ne parvient pas à se rappeler, mais il sait, tout comme il sait que la pierre sous ses membres est douloureuse et froide, qu'il s'est fait avoir comme un bordel de débutant.

Il grogne, tire sur ses chaînes de cordes tressées sans parvenir à se défaire. Son sang s'agglutine dans le bâillon qu'on lui a enfoncé dans la bouche. C'est mouillé, c'est poisseux et ça pue le métal.

" Vous êtes franchement pas beaux à voir.  ", déclare une voix feutrée sur sa gauche. Ambrose se fige. Il reconnaît les intonations magiques, la langue d'ombre qui résonne contre les parois de la cellule. Le ton est moqueur, strié d'audace. " Ficelés comme des gibiers. C'est vraiment dommage qu'on ne puisse pas vous manger. "

Ses muscles se raidissent, ce qui lui vaut un énième éclair de douleur au niveau de son mollet droit. Il tente de mâchonner autour de son bâillon pour pouvoir parler, mais sans résultat. Une entité d'ombre, une autre, pas assez faible pour être assujettie par sa puissance. Une créature dangereuse, intelligente et malicieuse.

" Ou qu'on ne puisse pas s'amuser autrement avec vous..."

Encore une fois, il damne la chance de merde qui lui a été attribuée à la naissance et la créature, comme pour appuyer sa frustration, minaude doucement :

" Chaque chose en son temps, je suppose. "






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Lun 16 Mar - 17:11

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Mes yeux ouverts depuis déjà quelques temps, je tentais de faire petit à petit l’état des lieux. Mon corps était douloureux, mais j’étais si habituée à la douleur que je ne la sentais presque pas. Le sol sous moi était froid, quelques pierres rudes s’enfonçant dans mon dos. Je sentais la corde rude venir ronger la chair de mes poignets et – avant que je ne m’en débarrasse – le bâillon sale et écœurant enfourner dans ma bouche. Les mouvements que j’avais dû faire avait bien failli me faire tourner de l’œil et déclencher une ive nausée chez moi. Une chance que je n’ai pas vomi. Il y avait meilleure mort que celle de mourir étouffé dans son propre rejet. Je m’étais donc rallongée, attendant quelques temps pour prendre le temps de comprendre comment j’avais fait pour me retrouver dans cette position.

Les souvenirs s’étaient petit à petit manifesté. D’abord flou et éparse, puis, au fur et à mesure de ma concentration, de plus en plus clairs. Je peinais à rassembler les morceaux et cette concentration provoquait chez moi une forte migraine. Je me souvenais de cette personne qui m’avait contacté pour établir un contrat avec moi. nous avions convenu d’un rendez-vous dans une bar que je savais faire des choses assez peu légal, tout comme mon employeur. J’étais pourtant sur mes gardes, je n’avais rien bu de ce qu’on m’avait donné. C’est certainement ce moment que les personnes souhaitant un « contrat » avec moi, s’étaient jetées sur moi. Je m’étais bien défendue, j’avais même failli m’échapper, jusqu’au moment du coup sur la tête. Elle était plutôt dure, mais pas assez résistante pour cette fois…

J’entendis les mouvements d’un corps non loin de moi. J’avais entendu la respiration de ce type, mais il n’était pas réveillé, mais ces mouvements m’indiquaient le contraire. Je me redressais en m’asseyant, émettant un léger râle de douleur. Malgré ma mauvaise vision, j’eus l’impression que le monde se mit à se pencher dangereusement d’un côté. Je pris une profonde inspiration, reprenant quelques forces. Je voulus lui parler, mais des pas se rapprochèrent et je ne fis aucun bruit, appuyant mon dos contre le mur, fermant à demi les yeux. Une voix se fait entendre, le ton arrogant, ce qui me fit imaginer le visage de se ravisseur avec un sourire des plus condescendant. Une envie de le frapper – et plus – réchauffa mon sang, mais je gardais mon calme, cependant, je ne pus m’empêcher de lancer une pique acerbe.

« Pour avoir vu vos têtes, vous êtes pas plus agréable que nous, leur lançais-je, cassante. Puis ma voix prit une voix un peu plus tranchante. Toi et tes amis le seront encore moins une fois que je me serais occupée de vous trancher la gorge. »

A ce moment, je crus même entendre les dents de l’homme grincer tant sa mâchoire se contracta. J’entendis la serrure se déverrouiller et la porte s’ouvrir en grinçant. Il entre dans la cellule et vient me saisir les cheveux pour me faire légèrement décoller du sol. Je ne lâche pas un son de douleur. Pas même lorsqu’il m’assène un coup de pied dans les côtes.

« Tu vas rapidement arrêter de faire la maligne… me souffle-t-il au visage, son haleine venant infecter mes voies respiratoires déjà mise à mal »

Je lui fis un sourire amusé, avant de lui cracher au visage. Son visage se tordit en un rictus de colère et un nouveau coup fut assené dans mes côtes. Il me lâcha, mon corps s’effondrant au sol tel une poupée de chiffon. La porte se referma, la serrure fut verrouillée et le silence ne tarda pas à revenir, entrecoupé par ma respiration hachée. Je pris le temps nécessaire pour faire disparaitre la douleur et tournais légèrement la tête vers mon compagnon – compagne ? – de cellule.

« Hey… Tu es enfin réveillé pas vrai ? Ma voix était encore souffrante. Je t’ai entendu bouger. Tu te sens comment ? »

A dire vrai, cette question n’avait rien de très altruiste. Vu la situation dans laquelle nous nous trouvions, j’aurais certainement besoin d’aide – ou au moins d’un appât – pour sortir d’ici. Si ce type avait des compétences, nous pourrions nous entraider, mais s’il paniquait ou s’il était trop faible pour lutter, il ne servirait qu’à me gêner ou à servir de bouclier. Mais pour le moment, je n’en étais pas encore à la fuite. Je n’avais déjà aucune idée de la raison pour laquelle ces créatures nous avaient capturé. Elles parlaient en langue des ombres, cela ne pouvait être que ça. Est-ce qu’ils savaient que j’étais avec l’Ordre ? Mon compagnon aussi dans ce cas. Ou alors, c’était une autre raison…
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Dim 19 Avr - 20:20

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Ambrose Meriwether

Ambrose Meriwether

Un instant, des percés de lumières viennent fourmiller contre sa rétine, et, d’un mouvement pathétique, il laisse son corps basculer en un spasme vers l’avant. S’agit là une vaine tentative de se défaire de ses liens, de rejoindre l’embrasure ouverte de la porte et son corps ne parvient qu’à parcourir une fraction de centimètres avant d’être rappelé à l’ordre. Les cordes mordent sa peau et il entend le chuintement de sa chair protester contre le matériel tressé.

Il mord son bâillon pour étouffer son râle.

Les syllabes de l’ombre frétillent contre ses tympans, sèches, pendant que la voix de l’autre occupant – occupante à en juger par le timbre de la voix – s’élance en écho contre les parois de la cellule. Elle les menace, et, pendant une seconde, Ambrose a l'espoir maigre que ses paroles représentent davantage des balivernes, que des morsures illusoires désireuses de faire passer leur porteuse pour plus dangereuse qu'elle ne l'est vraiment. Il pousse avec sa langue contre son bâillon dans une crispation de mâchoire qui laisse la douleur picorer à nouveau sa  vision. Une seconde, il siffle son espoir contre ses liens, et la  suivante, il entend le coup, les sonorités brèves de l'altercation et son espoir s'évapore. Le bruit mas du corps qui tombe fait trembler ses paupières.

La porte se referme, les ténèbres se massent à nouveau contre sa rétine et il tend l'oreille pour valider que la présence de la créature s'éloigne de la cellule dans laquelle ils sont contenus. Il remarque, avec l'éloignement de l'être antagoniste, qu'une seconde bouffée de magie perdure dans la pièce. La trace magique de l'autre - de cette femme inconnue aux intonations acérées - se masse contre ses narines.

Il ne s'agit pas d'une simple humaine.

Elle l'interpelle, enquiert quant à son éveil et à son état d'une manière qui ne laisse pas à Ambrose la possibilité de déceler ses intentions. Sa tête, tenue en place par les chaînes, ne peut se tourner en sa direction pour l'évaluer, la soupeser, pour savoir à qui il a affaire.

Il inspire. Impossible de compter sur autrui pour se sortir de son pétrin, mais, avec un peu de chose, cet autre occupante pourra servir de diversion, de rouages aux planifications de ses possibles. Il n'est pas suffisamment idiot pour se fier aux disciples de l'ombre qu'il n'a pas préalablement rencontrés- ironie qui le ferait sourire dans de meilleures circonstances - sans devoir en payer le prix. Il tend à nouveau sa mâchoire, essuie un nouvel éclat de douleur blanche au niveau de son épaule et râle. Il parvient, enfin, à cracher son bâillon, le tissu poisseux arrachant les pans coagulés à l'intérieur de sa bouche au passage.

Un flot de sang accompagne la réponse qu'il sert à son interlocutrice.

" Je me sens coincé. ", lâche-t-il de la voix la plus plate qu'il peut invoquer, en secouant mollement son corps pour faire cliqueter les chaînes et se tendre les cordes. Il tente de masquer certaines de ses faiblesses, sans toutefois surjouer sa contenance. Les plaies ne peuvent être rendues invisibles à l'heure actuelle et  la douleur qui le crible est ce voile trop intense pour être nier. Il tente,  toutefois, de ne pas avoir l'air d'une proie.

" Mais autrement, ça va, c'est un samedi plutôt... normal. ", sa phrase se casse sur la fin, broyée par une quinte de toux poisseuse. Il espère qu'il ne s'agit que d'une blessure superficielle au niveau de sa joue, mais ne peut s'en assurer aussi longtemps qu'il est saucissonné à la manière d'un gibier exposé dans une boucherie.

" Si seulement je pouvais me défaire de ces chaînes... ", déclare-t-il, haletant, une fois la majorité de la toux passé. Le goût du métal contre sa langue est infâme.

Il ne lui demande pas comment elle va, ne lui retourne aucune de ses questions, jugeant de telles interrogations inutiles aussi longtemps qu'il n'a pas le pouvoir d'agir dessus. Qui plus est, l'idée de s'éprendre de fausses politesses lui parait absurde, saugrenue.

Il doit trouver un moyen de se sortir de là.


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