Les amis de mes amis sont mes amis

Ven 9 Aoû - 16:26

La journée avait été particulièrement calme et ce début de soirée n’était guère plus animé. Le bibliothécaire avait rangé une énième pile de bouquins dans les bonnes étagères et il arrivait à court de chose à faire. Alors qu’il revenait vers son comptoir d’accueil, il regarde les lieux désespérément vides de toute population. Il ne savait plus quoi faire pour s’occuper. Les adolescents boutonneux dénués de passion et de quelques autres facultés intellectuelles lui manquaient en cet instant. Alors, il passa un énième coup de chiffon sur un comptoir trop propre sans parvenir à retenir le soupir d’ennui qui vient à la suite de cet acte futile et un poil stupide.

Il rêvait de tout fermer et d’aller s’amuser à autre chose. La chasse au monstre par exemple, ce serait tellement bien de continuer son enquête plutôt que de surveiller ce lieu fantôme. Zéphyr balaie du regard la pièce encore une fois. Il se demanda alors sérieusement ce qui le retenait ici. À cette heure plus personne ne viendrait et au pire il pourrait trouver une excuse pour expliquer son absence. Il avait les clefs et pas que de cette pièce, alors autant fermer. Ni une, ni deux, il attrapa sa veste et les clefs de l’école qu'il possédait. Un dernier tour pour tout vérifier dans la bibliothèque puis il sortit de la pièce en la verrouillant puis s’en éloigna sans le moindre remords.

D'autres pièces, avec des rumeurs étranges dessus, attendaient d’être inspectées par un chevalier et c’était plus important que de laisser une bibliothèque vide ouverte une ou deux heures de plus. Il se dirigea vers les salles de classe, il avait entendu plusieurs élèves parler de choses étranges qui s’y seraient passés. Il n’avait pas retenu quoi exactement, mais le fait que le qualificatif étrange lui revienne à l’esprit était suffisant pour qu’il décide d’aller jeter un œil aux salles de classe vides.

Zéphyr traversa les couloirs les mains dans les poches en réfléchissant encore à tous les évènements qui s'étaient produits ici. Depuis le temps que les autres chevaliers étaient là pas mal d’indices avaient déjà été trouvés, mais on ne savait pas encore ce qui se passait réellement à River stone. Il espérait cependant qu’ils ne tarderaient pas à le découvrir pour la sécurité de toutes les personnes qui foulait le sol de cet établissement.

Le brun finit par s’arrêter devant une salle de classe. Il sortit de ses pensées et regarda la porte. Il était presque sûr d’y avoir entendu un bruit. Il aurait préféré commencer par les classes du fond, mais il ne pouvait ignorer ce bruit alors que la classe aurait dû être vide. Il se fit discret et poussa la porte mal fermée. Son regard noisette se posa alors sur une silhouette dans la salle. Il se questionna à la vue de ce teint pâle, de ces cheveux teint en bleu assez court et de cette forme frêle en face de lui, il était certain que si l'homme se retournait, il verrait des yeux bleus se poser sur lui. Il en était si convaincu, car il savait que l’homme à quelques mètres de lui était Tullio Cavaleri, un ami de Danaé et un chevalier. Zéphyr referma la porte avec un peu de bruit pour attirer son attention et il sourit avec bienveillance avant de dire :

« Bonsoir, je vous prie de m’excuser monsieur Cavaleri, je suis Zéphyr Wright, un allié. Danae m’a parlé souvent de vous. Et je pense que nous avons eu la même idée. Seriez-vous d’accord pour que je vous aide dans votre tâche ? »

Le chevalier resta devant la porte attendant une réaction, il ne voulait pas s’imposer auprès du jeune homme. Il savait que trop bien que beaucoup d’entre eux aimaient travailler seul et ceux peu importe le danger. Et puis si Tullio refusait sa présence, il pourrait toujours aller voir dans d’autres salles de cours, l’école était suffisamment grande pour ça. Même si être à deux leur permettrait de repérer plus de chose que seul.

Mer 14 Aoû - 9:14

En demandant vite fait aux quelques chevaliers qu'il côtoyait régulièrement, parce que quand même aborder des inconnus ça n'était pas son truc, Tullio s'était rendu compte que personne n'avait encore songé à fouiller les classes. Et comme c'était une tâche à la portée d'Elana, il avait évidemment décidé de ne pas lui en parler et de s'y coller lui-même.
Elle devait probablement avoir fini les cours, à cette heure-ci, et il espérait qu'au lieu de se lancer dans des trucs de chevaliers elle était sortie s'amuser avec des gens de son âge.
Et ce, même si c'était l'espèce de petit enfoiré qui l'avait tripotée dans le parking.
Plutôt avec un garçon que devant un cadavre, plutôt le cœur brisé que dévorée par des créatures.
C'était, en tout cas, ce que Tullio se disait pour essayer de ne pas trop penser au fait qu'il y avait probablement un gars qui s'approchait trop de sa sœur à son goût, quand bien même il n'avait pas voulu de la demoiselle au départ.

Le consultant avant donc les deux mains dans une armoire de classe, il avait déjà vérifié deux autres pièces avant ça, quand la porte le fit sursauter en se refermant alors qu'il ne l'avait pas entendue s'ouvrir. Il s'apprêtait à bafouiller une excuse quelconque, un professeur qui avait besoin du DVD qu'il avait déplacé quelques instants plus tôt, quand l'autre se présenta comme étant un allié. Le choix du mot lui fit hausser un sourcil mais, effectivement, si c'était un chevalier le mot était peut-être plus approprié que collègue. En revanche, ce qui ne lui plaisait pas, c'était de sa façon de lui sourire comme s'il était un gamin. Merde quoi, il n'y avait que Xander qui se rendait compte qu'il était un adulte?

"Euh. Ouais, si vous voulez."

La question avait un peu pris Tullio de court, et il aurait volontiers décliné la proposition s'il avait été sûr de le pouvoir. Après tout, si c'était un ami de Danaé, il pouvait difficilement l'envoyer promener, non?

"On peut difficilement être à deux sur une armoire. Vous avez qu'à… j'sais pas, fouiller les bureaux des élèves? Ça m'avancera."

Avec un peu de chance, le type dont Danaé ne lui avait que très vaguement parlé allait être quelqu'un d'aussi minutieux que ce que sa façon de parler à la con le laissait présager. Et s'il poussait encore un peu, peut-être qu'il ne lui adresserait pas plus la parole.

Action : Fouiller les armoires dans les classes

Ven 16 Aoû - 9:22

À l’intérieur, les manuels sont colorés en contraste avec les armoires grises.

Vous êtes en train de fouiller les armoires dans les classes :

Entre les manuels, les piles de feuilles d’exercice et les produits nettoyants, vous pourrez trouver un fragment bien caché.

C’est le huitième fragment retrouvé et il est maintenant évident qu’ils peuvent être rassemblés et qu’ils forment ensemble une dalle circulaire. Il pourra être estimé qu’il manque seulement trois ou quatre fragments.

Mer 4 Sep - 12:23

Zéphyr observe l’homme en face de lui qui ne semblait pas avoir accepté de gaieté de cœur ou peut-être était-ce simplement la façon d’être. Le brun ne chercha pas plus loin que le jeune homme l’apprécie ou pas, n’avait que peu d’importance. Il ne le rencontrerait peut-être plus après cette mission, hormis dans quelques soirées, réunions organisées par les chevaliers de l’aube. Autant dire qu’il n’était pas là pour se faire des amis, mais juste par inquiétude pour Danaé et pour la mission qui semble s’éterniser.

« Bien je m’en occupe tout de suite »

Fut la seule chose qu’il répondit avec un bref hochement de la tête avant de commencer à fouiller les bureaux. Une tache assez longue et qui lui semblait de plus en plus inutile au fur et à mesure qu’il ouvrait les bureaux. Il trouvait un tas de truc inutiles, des restes de nourritures, chewing-gum déjà mâché et d’autre trucs plus classiques. En bref rien d’intéressant et ceux du premier bureau au dernier de la classe.
Zéphyr se passe une main sur le visage agacé en se demandant pourquoi il avait fouiné là-dedans, il savait qu’il y aurait assez peu de chances d’y trouver quelques choses. Il avait l’impression d’avoir perdu son temps, mais peut-être aurait-il aussi perdu son temps à fouiner dans les placards. Après tout le fameux Tullio ne lui avait rien signalé de particulier. Il tourne la tête vers lui d’ailleurs, mais ce dernier semblait encore concentré.
Puisque le jeune homme ne semblait pas avoir fini, il pourrait peut-être trouver autre chose. Il n’avait pas envie d’aller fouiner dans d’autre bureaux d’écolier, en revanche il pouvait fouiner dans les casiers. La tâche n’était pas très différente à la nuance près qu’un casier fermé pouvait renfermer plus de secret qu’un simple bureau d’écolier.

« Je vais aller fouiller les casiers des élèves et je ne dis pas non a un peu d’aide quand vous aurez fini, enfin si vous voulez, sinon tant pis. »

Zéphyr n’attend pas la réponse et se dirige vers la porte de sortie de la salle de classe. Il se tourne rapidement vers Tullio, sans trop savoir pourquoi, puis ouvre la porte et sort. Il se dirige vers les casiers et commence à les ouvrir un par un tout en surveillant d’une oreille les éventuels bruits de pas. Il ne voulait pas se faire prendre maintenant, car il n’arriverait pas à trouver de raison à son comportement qui ne l’envoie pas soit chez les fous, soit au trou.

Action : Fouiller des casiers d'élèves

Mer 4 Sep - 22:46

Les casiers identiques se suivent à perte de vue dans une répétition paresseuse.

Vous êtes en train de fouiller des casiers d’élèves :

Les casiers sont tous configurés de la même façon et la plupart se ressemblent. Certains sont notablement en désordre et d’autres sont vides. Enfin, vous en ouvrez un qui vous feule au visage, ou plutôt, qui abrite une petite créature serpentine qui le fait. Plusieurs options s’offrent à vous : essayer de l’attraper avec vos mains, refermer le casier ou la laisser s’enfuir.

Autrement, vous ne savez manifestement pas que, au Canada, il est illégal pour un adulte de fouiller un casier d’élève sans son accord ou sans la supervision d’un agent de la loi... Heureusement, les couloirs sont vides et personne ne vous a vu pour le moment.

Lun 9 Sep - 5:14

Bon, au moins, l'autre n'avait pas pensé à discuter sa demande. C'était toujours ça de gagné. Tullio n'ayant aucune envie de discuter, il décida de faire preuve de la plus grande minutie pour fouiller ses armoires grises et poussiéreuses. Il souleva chaque pile de copie, chaque manuel, faisant rapidement tourner les pages pour s'assurer que rien n'était coincé entre. Ce fut finalement déplaçant un spray désinfectant qu'il trouva un morceau de poterie, comme ils en avaient déjà trouvé plusieurs. Aussitôt découvert, aussitôt empoché, sans rien dire à Zéphyr de sa découverte. A la place, il choisit d'envoyer un sms à Toria pour la prévenir. Après tout, elle en avait également déniché un de son côté, elle devait donc savoir quoi faire avec.

"Ok."

Répond le consultant quand son collègue l'informe qu'il va aller fouiller les casiers des élèves, ne se retenant que très difficilement de lever les yeux au ciel à la fin de la phrase. Evidemment qu'il ne voulait pas. Personne ne voulait être là, ni s'occuper de la mission d'ailleurs, parce qu'ils étaient tous à bout mais personne n'avait le choix. Il fallait enquêter, fouiller le moindre centimètre carré de cette maudite école qui avait probablement été construite sur un cimetière indien et le tout en se farcissant les autres chevaliers et, pire, les élèves et leurs vrais profs.
Bref.
Toujours était-il que Tullio était arrivé au bout de sa fouille depuis un moment, et qu'il ne pouvait guère faire durer les choses plus longtemps. Alors il sortit de la classe et se dirigea vers Wright, juste à temps pour le voir ouvrir un casier et tomber nez-à-nez avec un espèce de petit serpent, manifestement mécontent d'avoir été dérangé. Serpent qui n'en était pas vraiment un. Le chevalier avait-il seulement pris du lait ou quelque chose avant de débuter sa journée?

Que ça soit le cas ou non, Zéphyr allait de toute façon devoir se débrouiller tout seul parce qu'une situation plus urgente était entrain de se profiler. Des pas, et des voix, commençaient à résonner non loin. Un groupe de professeurs n'allait pas tarder à se retrouver dans le même couloir qu'eux, et donc à tomber sur un chevalier aux prises avec une créature dans un casier qu'il n'était probablement pas supposé ouvrir.

"J'm'occupe d'eux."

Indique le consultant, alors qu'il se dirige vers les professeurs pour les intercepter avant qu'ils ne tournent et ne puissent apercevoir Wright.

"Ah, vous tombez bien!"

Lance-t-il, en espérant que son collègue s'en sortirait avec sa bestiole.

"J'ai plusieurs élèves qui sont venus me parler, parce qu'apparemment ils auraient vu ou entendu des… apparitions? Des choses, dans les salles de classes. C'est pas la première fois que ça arrive, et je me demandais si vous, vous aviez remarqué quelque chose?"

Action : Aborder subtilement les enseignant.Es au sujet des événements mystérieux

Lun 16 Sep - 22:05

Au bout du couloir, les enseignantes et enseignants parlent et rient, flirtent, gloussent, et, de quelque façon, trouvent le moyen de se plaindre qu’ils n’ont pas encore eu le temps de travailler aujourd’hui.

Vous êtes en train d’interroger les enseignants :

Dès que votre question franchit vos lèvres, on vous contemple en silence, pas parce qu’on ne vous croit pas, au contraire, mais parce qu’on a peur de confirmer en premier ce que tout le monde sait, mais que personne ne veut dire de peur d’avoir l’air fou.

Heureusement, il y a un chevalier sous couverture dans le groupe qui prend l’initiative d’entrer dans votre jeu. Il raconte son expérience avec une exagération humoristique qui met les autres à l’aise, et soudainement, ils trouvent tous quelque chose à raconter. On vous parle de distorsions au coin de l’œil, de créatures serpentines, d’odeurs étranges, de bruits dans les murs et d’individus étranges qui circulent parfois des les couloirs.

En somme, rien qui n’a pas déjà été rapporté par vos collègues de l’Ordre, mais au moins, la conversation les a suffisamment occupés pour que Zéphyr passe inaperçu le temps que le groupe bavard, absorbé par la conversation, passe son chemin à côté de lui.

Dim 5 Jan - 10:56

Zéphyr a l’impression que cette activité dure une plombe. La plupart des casiers étaient juste poussiéreux rempli de bouquins, cahiers divers et variés. Cela commence à être aussi chiant que de fouiller les bureaux. En fait, c’est aussi chiant l’un que l’autre, seulement il n’avait pas le choix c’était la mission. Il n’aurait vraiment pas dû rejoindre cette mission, elle lui semblait inutile et surtout c’était un gâchis de moyen, de temps et de personnel. Cependant, bien qu’il en a plus que marre, il continue alors que Tullio approche. Il allait pouvoir l’aider avec ces fichus casiers, se dit-il en ouvrant un énième casier. Ou peut-être pas.
Dans le dernier casier ouvert se trouve une créature serpentine qui ne semble pas du tout apprécier le dérangement. Il aurait apprécié l’aide de Tullio à ce moment-là, mais au loin on entend un groupe se rapproche. Ce n’était clairement pas le moment. Au moins Tullio pourrait les occuper, en tout cas il était parti essayer. Seulement, lui se retrouve seul face à la bestiole en colère qu’il vaut mieux attraper, facile, aussi facile que sauter a cloche pied au-dessus d’un feu assez haut. Il avale sa salive et regarde la bestiole tout en mettant ses gants pour tenter de se protéger un minimum.
Le chevalier jette un rapide coup d’œil au groupe qui trop préoccupé par la conversation de Tullio ne fait pas gaffe à lui. Il se décide à plonger sa main dans le casier pour attraper la créature. La sale bête le mord alors, il retient un grognement de douleur tout en regardant la Bestiole s’enfuir. Le temps qu’il réagisse pour la rattraper, le petit monstre à écaille avait disparu. Il n’y avait pourtant que quelques secondes entre la morsure, la fuite et sa réaction. Il écarquille les yeux de surprise et referme le casier rapidement avant de partir à la recherche du serpentin. Seulement, rien autour et aucun indice à proximité.

-Fait chier !

Marmonne-t-il passablement agacé. Il le tenait et l’avait laissé s’échapper. Il continue malgré tout à arpenter le couloir dans le sens inverse du groupe, sans succès. Il ne trouve même pas un indice, cette fouille se révèle définitivement inutile. Il n’avait fait que voir la créature, enfin si c’était elle à l’origine des problèmes. Il pourrait essayer de la décrire par écrit ou de la dessiner, bien que ce dernier point ne soit pas son fort, mais il était sûr que ça n’apporterait pas grand-chose. Il n’était certainement pas le seul à l’avoir vu.
Le chevalier brun finit par abandonner les recherches. Il retourne dans le couloir à la recherche de Tullio. Il ne sait d’ailleurs pas pourquoi, il avait perdu le truc important et n’avait trouvé aucun autre indice. Il n’a donc rien à dire de particulier à Tullio, mais bon c’était plus poli que de disparaitre comme un voleur. Il arrive à la hauteur de l’autre homme que le groupe professoral avait lâché. Il attend d’être près de lui pour lui dire assez bas :

-Je l’ai perdu… Et toi t’as appris quelques choses ?

Zéphyr a un doute au vu de leur début catastrophique que Tullio partage quoi que ce soit avec lui, mais il tentait. Au pire, ils se laisseraient là-dessus.

Lun 6 Jan - 12:51

Tullio pense avoir déjà aperçu l'homme qui prend la parole en premier. C'est certes le cas de l'entièreté du groupe, après tout ils sont tous employés dans la même école, mais son visage lui est plus familier que les autres. Ah, oui, il se souvient d'où il l'a vu : à l'hôtel. C'est donc un chevalier, ou au moins un consultant comme lui.

Son intervention permet de délier les langues autour de lui, et chacun des professeurs trouve quelque chose à raconter, que ça soit pour parler des créatures serpentines ou de gens louches rôdant dans les couloirs. Oups. Peut-être qu'ils ne sont pas aussi discrets qu'ils espéraient l'être.

Quoiqu'il en soit ils n'apprennent rien de plus. Ce sont toujours les mêmes bribes d’informations répétées, plus ou moins déformée par la personne qui raconte. Au moins, cela a permis à Zéphyr de passer complètement inaperçu alors même qu'ils marchent à côté de lui. Il raccompagne le groupe jusqu'à l’intersection suivante, puis prétexte avoir à faire de l'autre côté pour s'éclipser et les laisser continuer sans lui.

"Comment ça, perdu?!"

Demande Tullio, incrédule, lorsque Zéphyr lui annonce qu'il a laissé échapper la petite créature. Mais avant même de recevoir une réponse, il soupire et secoue la tête.

"Laisse tomber, j'veux pas savoir. Ils m'ont rien appris, c'est encore et toujours les mêmes trucs qu'on a déjà entendu cent fois. Au moins tu t'es pas fait choper."

Conclut-il en haussant les épaules, avant de faire un pas en arrière pour s’éloigner.

"J'te laisse, j'dois rejoindre quelqu'un. A plus."

Le consultant se fendit quand même d’un geste de la main qui se voulait amical mais, après ça, tourna les talons pour rentrer sans prêter plus d’attention à son collègue.