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Zakuro Fea

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Mar 16 Mai - 20:30

Points : 0
Messages : 138
Age : 32
Habitation permanente : Constamment sous le ciel.
Occupation : Fuir l'ennui avec acharnement.
Zakuro J. Fea

Zakuro J. Fea
ZAKURO FEA



"Je suis le Ciel."

Fiche signalétique

Zakuro Fea R8PTwcCZakuro Fea Pixiv_11Zakuro Fea R8PTwcCZakuro Fea Pixiv_11
 

Nom : FEA. Trois lettres enracinées dans l'histoire d'un lien filial qui lui colle à la peau et jusqu'aux bords des cils. -Il faut considérer qu'une certaine personne prononce le nom "Fea" de la bonne manière, tandis que Zakuro et la plupart du monde entier continue à articuler "Fé-ha". -
Prénom : Zakuro. En trois syllabes, son identité quasi-complète.
Origines et nationalités : Il est né entre les cuisses de sa mère, sous la délégation de Nara, et sur son acte civil, on retrouve l'assurance imprimée d'une nationalité japonaise. Par son père, cependant, on lui accorde la double-nationalité britannique, en vue d'une enfance passée entre ciel et terre, quelque part en Angleterre, sous les tours de Londres. On note que malgré le parcours, il préfère assurément revendiquer son côté asiatique. Assez aisé, puisqu'il en a tout de même presque tous les traits.

Race : Humaine, dira t-on. -Il affirmera cela avec un air poli, en feignant ignorer les ricanements crissants et probablement mentaux d'une de ses proches connaissances. Ouioui.-
Âge : Il est né en 1993, en 2019 il en a donc 25.
Genre : Sa non-binarité est une identité qu'il se découvre progressivement.
Orientation : Joshua.

Taille : C'est le moment le plus drôle; cet instant où l'on réalise qu'il faut lever les yeux, la face, pour pouvoir continuer à le regarder dans les yeux. Il mesure 2 mètres onze, et vous ne le dépasserez pas, si vous êtes un humain normal.
Couleur des cheveux : Onyx. Sombres, avec ces reflets plus clairs, plus tendres, comme des fils chocolats perdus dans la crinière épaisse d'un noir qui l'accompagne constamment.
Couleur des yeux : Bleue.
Traits particuliers : Des cheveux longs, trop longs, insupportables à coiffer, qui enveloppent ses épaules, ses bras, son dos, et qui forment cet orage au dessus de ses reins. Et ses yeux, trop clairs pour un japonais, qui ont cette particularité de s'assombrir au rythme de ses humeurs.

Dossier de l'ordre

Langues parlées : Japonais - Français - Anglais - Allemand.
Habiletés :

- Il est un redoutable combattant. Il n'est pas seulement doué par la technique, il est aussi un furieux perdant, qui refuse d'abandonner. En cela, il se transforme aisément en cette entité hystérique du combat, qui abandonne la notion de douleur ou de crainte pour simplement terrasser.

- Il est plutôt doué en sciences et en Histoire. De bonnes connaissances sont toujours utiles. Surtout lorsqu'il s'agit de fabriquer des armes biochimiques à petite échelle, en usant des propriétés élastiques du polymère d'un contenant en uréthane pour l'infiltrer dans votre voiture, votre sac, votre oreiller.

- Il a de bons yeux. -Une bonne vision, une bonne mémoire visuelle. Il est difficile de le tromper sur ce sens là, et quasiment impossible d'essayer de l'avoir sur un code d'accès : il retient beaucoup trop rapidement comment ouvrir votre téléphone.-

-Il sait amadouer les personnes en mesure de lui faire la cuisine. -Vu qu'il est vraiment médiocre dans la survie alimentaire, il a toujours appris à compter sur les autres pour lui préparer de la nourriture décente.-

Qualités prédominantes : Persévérant - Souriant - Délicat - Éclectique.
Failles notables : Ne sait pas communiquer. - Ne sait pas comment formuler correctement ses idées - Probablement trop arrogant, parfois. - Il ne sait pas bien prendre soin des gens qu'il aime.-

Notes particulières :

- Il baise avec Joshua et quand ils le font de manière hardcore, il y a des traces de griffes sur les murs.
- Il possède une force physique significative.
- Il connait par cœur  le tableau de Mandeleiev mais ignore complètement comment faire de la pâte à crêpe et conduire une voiture.
- Il a de bonnes bases en anatomie humaine. Certains haters diront que c'est parce qu'il a découpé trop de gens, mais ne les écoutons pas.
- Il porte rarement une paire unie de chaussettes. La plupart du temps, il s'agit de deviner de quelles couleurs est la droite, si la gauche est rose.
- Il a des relents de croyances bouddhistes.
- On ne touche pas à ses cheveux.
- Il marque facilement. Sa peau peut régulièrement se trouver tâchée d'hématomes et petites cicatrices en tous genres.
- Il est un crybaby. Et va assurément jouer au macho s'il le faut.


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Ven 19 Mai - 18:20

Points : 0
Messages : 138
Age : 32
Habitation permanente : Constamment sous le ciel.
Occupation : Fuir l'ennui avec acharnement.
Zakuro J. Fea

Zakuro J. Fea
HISTOIRE.




-
[2019. Japon.
Préfecture de Y. Ville de K.
Zakuro, 25 ans.]

Les ongles rongés, les ongles noirs, il a les phalanges trop près de sa bouche, et j'ai envie de l'embrasser. Subaru a les doigts tressés dans ses boucles qui cascadent, et Zakuro profite du moment en ayant les yeux perdus vers le ciel étalé au dessus de nous. Il fait beau, nous sommes dehors, nous sommes jeunes et nous sommes vivants. J'ai vingt trois ans, j'ai l'âge qu'il avait lorsqu'il a arrêté de vieillir, et en ce midi qui nous rassemble ponctuellement pour nos repas communs, sur l'herbe, Zakuro est cette présence qui colle à celle de Joshua. Mes yeux glissent sur Kohaku, sur le profil de sa gorge, sur la ligne de ses mâchoires, et je ne sais pas, je ne sais pas lequel des deux est celui que j'aime le plus, lequel des deux est celui qui me terrifie le plus. Ils sont, ces êtres que mes yeux distinguent plus que la réalité, une déformation dans l'univers pour laquelle je veux bien être sacrifié. Statues géantes penchées au dessus de l'autel de mon existence, je me suis dévoué, complètement dévoué, à respirer un oxygène qui me fait profiter de leur présence, un peu plus longtemps, un jour après l'autre, pour savoir complètement ce qu'ils sont.

Zakuro et Joshua.

Il adviendra un jour, un moment, où ne nous serons plus assis sur l'herbe de ce campus, à déjeuner à plusieurs, en profitant du statut calme de nos états estudiantins. Il viendra un moment où ils seront des géants, et je serais là, peut-être, pour continuer à les regarder.

Zakuro, tu le sais déjà, n'est-ce pas ?

Nous nous sommes rencontrés quand j'avais quinze ans, et que j'avais les jambes passées par dessus la rambarde de sécurité d'un pont sur lequel tu m'as croisé. Ta main contre mon poignet, tes yeux dans les miens, c'était il y a huit ans, et tu m'as empêché de sauter parce que je suis, parce que je suis-

Tes yeux pour mon royaume.

On sait peu, si peu de chose sur ton passé, Sky. On sait si peu de chose sur ce que tu étais avant d'être Zakuro. Tu n'es pas humain, pas plus que Joshua l'est, et nos informations sur toi, sur lui, sur vous, sont ces galets en équilibre timides. Vous avez vingt cinq ans, vos corps se heurtent toujours avec cette fantastique, fantastique tension d'un amour qui déchire le temps, l'espace, et je laisse couler ma jalousie comme un éclat coloré, peinturluré, sur lequel je barbouille mon désespoir. Je veux tes yeux, je veux ses lèvres, je veux comprendre et posséder, et je ne suis rien, rien qu'un observateur tranquille qui appréhende tranquillement la surface d'une réalité sur laquelle on essaie tous, -Lawrence, Subaru, Ijiwaru, Masae, Senta, Kojiro, moi-, de calquer un semblant de vérité. C'est facile, bien entendu, de dire que tu es né d'une mère humaine, de parents humains. Ça l'est moins, par exemple, d'appréhender que neuf auparavant, tu es l'entité qui a tué ma mère. C'est facile d'appréhender que tu es cet étudiant en physique qui a abandonné sa licence d'Histoire par désintérêt. Ça l'est moins lorsqu'on se dit que tu es une créature sur laquelle j'ai couché mon corps, une nuit, en me disant que si j'étais assez fort, si j'étais vraiment suffisamment fort, je pourrais t'enfermer ailleurs, dans une réalité aux portes piégées.

Tu es un être contrasté, et j'appréhende la forme qui se soulève, qui se dessine, dans les contours d'un demain que je devine plus grand que tu ne l'es déjà, que vous ne l'êtes déjà. Eventuellement, demain sera complètement différent, ce sera broyé et massacré, et différent. Ce sera quelque chose dans lequel je n'aurais pas besoin de me soucier de la forme de mon ventre, de la forme du tien, de la taille de Joshua, parce que tout cela ne comptera plus, tout cela ne sera plus très important, quand vous aurez complètement transcendé ce que vous êtes amenés à être. Joshua, il y a quelque temps, disait qu'il ne subissait rien, rien, et je vous subis avec cette fascination qui me fait grincer les os.

Vous n'êtes pas humains et se dessinent les limites que vous commencez à dépasser. Vous ne vieillissez plus, cela fait deux, peut-être trois ans. Tu continues d'aller en cours, mais ton désintérêt pour cet univers, Zakuro, est palpable. Ça se devine dans ton ennui, dans ta lassitude pour ce qui se centre trop sur l'humanité codée, centrée, d'une existence dans laquelle tu te sens trop grand pour exister. Tu le manifestes sans arrogance : tu as simplement l'air trop serré, étreint par quelque chose qui ne pourra pas te retenir très longtemps. Tes yeux ont commencés à changer de couleur, et au rythme de tes humeurs, ils deviennent plus sombres, si tu es furieux ou triste. Ils sont, pour moi, pour tous, ce baromètre émotif. Je me demande ce qu'en penserait ta mère.

Tu m'as raconté, une fois, alors que mes doigts se perdaient sur ta cuisse, et que nous étions jeunes, plus jeunes que maintenant, que ta mère était cette tiger mom, cette mère asiatique pour qui les résultats étaient un gage d'existence. Tu m'as raconté, et mes doigts ont heurtés ton aine, tu as tressailli, et je t'ai souri, alors que tu me parlais de comment elle te giflait lorsque tu ne réussissais pas à atteindre ses exigences. Notre relation, -celle qui n'en était pas une-, étaient ces moments où nous parlions, nos voix emmêlées, mes doigts accrochés aux tiens, de nos enfances. Parce que je voulais tout savoir de toi, et que tu étais, curieux, cette entité à qui j'étais prêt à tout offrir.

Ça n'a jamais vraiment été le cas, pourtant.

Tu me parlais, dans mon appart, et nous étions embaumés de la lumière jaune de l'ampoule solitaire de mon salon. Généralement, avec l'odeur du genmaicha que j'avais fait infusé rien que pour toi. Je te parlais de Grey le chat, en me risquant sur des détails de mon passé que je n'avais raconté à personne, et tu me renvoyais la pareille en me laissant enfoncer mes doigts dans tes cheveux. À ce moment-là, Zak, Zakuro, il n'y avait pas encore Joshua.

Il n'y avait rien que le souvenir de toi qui me récupérait du bon côté du pont, et de mon admiration, de ma fascination, de mon envie, déchirante, tellement douloureuse, d'aller m'enfoncer au fond de ton corps. Et tu n'as jamais rien dit, tu n'as jamais repoussé, sans non plus me rapprocher de toi. Infiniment, je suis resté en équilibre sur un pont entre le désir et la possibilité. Mon suicide répété, mon attirance avortée, et je n'ai jamais eu envie de voir la situation se modifier. C'était parfait, tu as été mon paradis, pendant des semaines, presque douze mois. Moins d'un an : mon éternité adolescente.

Dans la lumière jaune et l'odeur de riz soufflé, dans la chaleur ou l'humidité, en fonction des journées, je te laissais me parler des claques de ta mère japonaise, du rire de ton père iranien, à la nationalité britannique,  de ton enfance à Londres. De cette sensation que tu avais d'être déchiré entre les nuages gris d'une ville européenne, et les toits rouges de Nara. Cette impression, -tu me l'expliquais en appuyant tes phalanges contre mes épaules, en faisant cliqueter tes ongles contre mes clavicules-, de n'être ni complètement japonais, ni complètement britannique. De n'être ni moderne ni antique. De n'être ni un samurai, ni un lycéen. Tu me l'expliquais, cette sensation d'être déchiré entre deux choses, deux univers que tu n'arrivais pas à concilier, et je te regardais, je te regardais à m'en user les yeux, toi et tes deux orbes stellaires, ton regard de ciel, et tes mains contre ma peau. Et ta bouche, ta bouche toujours si poliment fermée, toujours si tendrement éloignée, si close sur les secrets auxquels je voulais accéder. J'ai rêvé, tu sais, un nombre inconsidéré de fois, d'aller la forcer, d'aller y presser la mienne, pour manger tes souvenirs, pour dévorer ce que je voulais être ma réalité. Et ça n'est jamais arrivé, ça n'est arrivé, ça n'arrivera jamais, Zakuro.

Les pigeons, ce vieil homme anglais, assis sur le banc et sous la pluie, qui les nourrissait, tes rêves et tes espoirs anthracites de devenir un samurai alors que tu avais 8 ans ; ce désir brûlant de tuer, d'être tué, de comprendre la mort tout en expirant, de toute la force de tes poumons asthmatiques, une vie que tu saisissais, que tu chérissais pourtant plus que moi. Je t'ai toujours considéré comme suicidaire, Zakuro, tu sais ? Pas comme moi, bien sûr. Pas comme moi. Je t'ai toujours considéré comme suicidaire, parce que mourir a toujours été cette fascination qui faisait pulser tes instincts de survie, et que tu effleurais, tu effleurais toujours ces sursauts d'existence, ces dynamiques vivaces en dansant sur le fil de la lame. En t’entraînant à t'en épuiser, en apprenant à bouger tes bras comme des armes vivantes, en en devenant une toi-même, tu t'es élevé comme ce totem meurtrier pour lequel je m'imaginais me laisser broyer, pour me sentir toujours plus vivant.
Nous rêvions d'être morts, tous les deux, parfois.
Moi par douleur. Toi par écho à un passé que tu ne comprenais pas.

À dix-sept ans, tu étais déjà ce géant contre lequel j'imaginais se heurter des armées que tu broyais avec ton regard, avec tes sabres. Tu étais gigantesque pour moi, et puisque tu m'avais sauvé, puisque j'étais weird et timide, et plein d'admiration, j'étais ce parfait miroir qui te renvoyait ce que tu avais besoin d'entendre. Je te trouvais beau, je te trouvais parfait, et je n'étais pas ta mère qui hurlait, je n'étais pas ton père qui ne comprenait pas, je n'étais pas Kojiro qui imposait des règles et je n'étais pas Senta qui ignorait. J'étais, tu sais, le parfait confident qui ne laissait jamais rien échapper, à qui tu pouvais partager tes peurs et tes secrets, sans crainte que je m'élève trop haut, sans crainte que je vienne marcher sur tes plates bandes. J'étais petit, faible, et discret, et j'avais une dette de vie qui nous liait l'un à l'autre, et c'était parfait, c'était parfait, je voulais te donner tout ce que j'avais.

Tu avais tes amis, et j'apprenais à les connaître, j'essayais de les absorber, -pour faire mien ce que tu possédais-, en fréquentant le même lycée japonais que toi. Kojiro et ses mèches qui glissaient sous ses mâchoires, impeccable rival à tes envies bélligérantes ; il était ton kohai en kendo, et vous heurtiez vos sabres, vous heurtiez votre volonté à qui serait le premier à tuer l'autre, sans vous douter le moins du monde qu'un jour, un jour, ce garçon aux cheveux lisses, Kojiro Sekigahara, serait celui avec qui tu partagerais l'amour de ta vie. De l'autre côté, il y avait Senta, ce coréen imbu de lui-même, un garçon que je n'arrivais pas à supporter lorsque nous avions seize ans, et je le regardais tourner autour de toi, profitant de ton aura pour essayer d'attirer le regard des autres, en particulier celui des filles. Je le détestais.

Comme je détestais ta mère quand elle te faisait te terrer dans le silence d'être une déception, chaque week-end, lorsqu'elle te reprochait ta paresse, ton flegme, ton désintérêt et tes notes pas assez excellentes. Je la détestais, parce que visiblement, elle ne comprenait pas, elle ne saisissait pas, et personne ne te valait, j'aurais brûlé l'univers pour toi. Mon univers devenait fantasmagorique, et chaque soirée que tu ne passais pas avec tes amis, chaque soirée où tu rentrais avec moi, pour t'assurer, -sans subtilité, mais ça me rendait heureux-, que je ne traînais pas près des ponts, étaient ces petits moments de bonheur durant lesquels je profitais de ta présence, je profitais de ton existence, et de cette amitié fragile, de cette intensité qui cesserait bientôt d'exister. Je profitais du fait que quelqu'un me regardait, et seigneur, être regardé par quelque chose comme toi dépassait les frontières du réel.
Dans tes yeux, j'existais, parce que tu me prouvais que je valais la peine.

Je n'ai jamais osé te dire que je t'aimais, Zakuro. Pas à ce moment-là.

Et ça a explosé en des milliers d'éclats quand tu as rencontré Joshua. Tu avais dix-huit ans, et il avait dans les yeux une infinité de possibilité à t'offrir. Tu as tendu la main, et il l'a saisi, et jamais plus, jamais plus tu ne l'as lâché. Je comprends. Je comprends, aujourd'hui, parce que j'ai grandi, parce que la cicatrice est désinfectée, mais tu sais, jamais, absolument jamais je ne la laisserais se refermer, parce que tu m'as abandonné, sans un seul regard en arrière. À tes dix-huit ans, ce mois d'octobre 2011, à partir du moment où il est entré dans ta vie, dans la mienne, je n'ai plus du tout été important, je n'ai plus du tout été quoique ce soit, et mon petit mirage de bonheur, celui qui avait des dimensions d'entièreté, une ampleur d'existence complète, a été réduit à un temporaire qui était achevé.

La première fois que je vous ai vus vous embrasser, je me suis dit que tu aurais du me pousser dans le vide. C'était dans la cour du lycée, il pleuvait, et vous ne m'avez pas vu, vous ne m'avez jamais vu. Je me suis caché, en espérant que la douleur dans ma poitrine me tue.

Je n'ai jamais vraiment cessé de me demander si j'avais tant valu le coup, Zakuro. Parce que tu as fait comme ma mère et tu as fait comme Maman, les deux, tu m'as laissé tomber. Tu m'as laissé tomber, et je me suis dit que je n'étais visiblement pas assez. Que la première fois, -ma mère- avait été un accident. Que la deuxième fois, Maman-, avait été un indice. La troisième fois, parce que c'était toi, c'était la confirmation. Vraiment « pas assez ». Nope. Nope.

Les choses ont commencées à changer, bien sûr, à partir du moment où moi aussi je suis tombé amoureux de lui. Et tu sais, Zakuro, cette fois-ci, je lui ai dit, à lui. Je l'ai regardé, et alors qu'il caressait mes cheveux, je l'ai murmuré, que je l'aimais, Joshua.

Nous sommes devenus ennemis à partir de ce moment-là, n'est-ce pas ? À partir du moment où ton humanité, à son contact, s'est étiolée, où la carapace d'être déchiré, indécis que tu étais, a commencé à fondre, à couler sur tes vraies couleurs, à révéler ta vraie personne. À partir du moment où tu as atteins tes dix-neuf, vingt, et puis vingt et ans. À partir du moment où en grandissant, en laissant tes cheveux pousser, en participant aux cours d'Histoire pour lesquels tu étais cet élève studieux, ce capitaine d'art martiaux apprécié, cet élève populaire mais rebelle, et admiré et fangirlé, tu as appris à grandir par rapport à toi-même. Tu as commencé à réfléchir à comment devenir ce que tu voulais être pour Joshua. Tu as commencé à devenir ce que tu devais être.

Nous ne parlions plus, et mes yeux ont caressés les lignes d'une créature aux sourires pour lesquels j'étais prêt à t'oublier, déjà. Dans ses yeux à lui, il y avait des promesses de certitude et je me suis dit que peut-être qu'avec lui, peut-être qu'avec Joshua, je pourrais construire quelque chose que tu n'avais jamais pu faire. Il n'avait pas de limites lui, il était plus fort que toi.

J'ai décidé de cesser de suivre ta progression, pour me concentrer sur les commissures de ses lèvres.
À l'anniversaire de Lawrence, celui avec qui tu avais emmenagé à partir de 2013, nos yeux se sont croisés, un instant probablement trop long, juste avant que Joshua n'enfonce dans ma bouche des légumes aux formes phalliques, des sourires colorés de murmures indécent. Pour moi qui était une pute, ça ne m'a pas tant choqué, mais j'ai vu des couleurs, sous tes cils, se teinter  d'indécision, quand tu as compris que ce n'était pas seulement pas vengeance, mais par véritable choix, pas complète appréciation que si j'en avais un jour la possibilité, je ficherais sa bite dans ma bouche. Tu as compris que si je le pouvais, j'irais barbouiller son aine de salive, ses testicules contre mon palais et je m'étranglerais dans son sperme, promis, promis. 2019, et tu sais, tu sais, alors que tu commençais à désirer Lawrence, je désirais Joshua. Tes yeux n'avaient pas encore la possibilité de s'assombrir, et je n'osais pas vraiment m'affirmer.
Mais seigneur, ce que je voulais te faire du mal, déjà.
Ce que je voulais Joshua, déjà.

Jusqu'à ce wagon, jusqu'à l'eau qui explose contre mes tempes, et mes yeux qui se rouvrent sur des larmes, sur celles de Joshua, et son visage déformé par l'inquiétude, sur le froid, le froid, et cette sensation, grisante, d'avoir presque réussi ce que je tais depuis des années. Il pleure pour moi, nous sommes quelque part au Canada, et Zakuro, tu t'es assuré que personne ne se noyait, pendant que Joshua me réanimait. Pas une seule fois tu ne m'as parlé, pas une seule fois tu ne m'as touché, et le baiser de Joshua est un serment sur mes lèvres, sur mon coeur, c'est cette certitude qu'il est plus grand, plus gigantesque, plus magnifique, pour toujours, que toi.
Il m'aime.

Vous grandissez et je décide de devenir ce chevalier fantôme, cette protection ailée, rayée, en noir et jaune, qui appréhende, des yeux, la forme minuscule d'un homme qui menace de me tuer. Ce n'est pas la première fois, ce ne sera jamais la dernière, mais il est, ce William Mary Hufflestring, un petit être aussi coloré que toi, aussi coloré que Joshua, et mes yeux le suivent, mes yeux ne se détachent pas, et dans ce jardin où il décide de vous entraîner, il tire au revolver sur Joshua, et je ne cille pas. Je ne cille pas. Vous devenez tellement grands, vous devenez ces êtres qui n'êtes clairement plus humains. Les conflits, entre vous, atteignent leur apogée lorsqu'il met le feu à cet appartement désaffecté de Tokyo, et je glisse mes yeux, au travers des caméras, sur les tentatives désespérées mais trop tard des pompiers à retirer des corps enfumés d'êtres qui n'étaient pas assez importants pour que l'on ouvre sérieusement une enquête. Je m'assure qu'on ne cherche jamais à mettre Kohaku Joshua Mitsumasa dans de sales draps, je m'assure à ce que tu ne le saches pas tout de suite, et lorsque tu viens m'interroger, parce qu'il ne te parle plus, parce qu'il te préfère Kojiro, je te regarde avec ces grands yeux innocents que j'ai appris à te copier, et je te mens, je te mens en disant que je n'ai pas la moindre idée de ce qui s'est passé.

Elle s'appelait Mei, Zakuro.

Il en résultera que tu te découvriras la possibilité de coucher avec quelqu'un d'autre, avec un humain qui bien sûr, haha, n'est pas moi. Ses cheveux ont poussés, à Sasaki, il est beau, il n'est pas si timide, et le fait qu'il porte des lunettes ne te dérange pas, et tu refermes tes doigts sur ses reins, et y fait claquer tes hanches, pendant que je ne sais pas quoi en penser. Je n'étais vraiment pas assez bien, hein Zak ?

Mes pensées volètent jusqu'aux clavicules de William. Toujours, toujours elles sont couronnées par ces rubans que j'apprends à lui défaire doucement. Et Joshua, Joshua me dit qu'il m'aime. À genoux sur le sol, dans la chambre de mon second appartement, avec Subaru qui fredonne doucement dans la cuisine, Joshua me laisse le sucer.

Te souviens-tu de toutes les fois où tu t'es endormi, à moitié nu, contre mon flanc, et parce que je m'étais assuré que tu ne te réveilleras pas immédiatement, je faisais courir mes doigts sur tes flancs, remontais le muscle de ton pectoral, effleurais un mamelon ? Sans que tu ne le saches jamais, je crois. Ou peut-être, peut-être que tu le savais, mais que tu ne le manifestais pas. Les yeux fermés, tes cils trop longs, et tes cheveux éparpillés autour de ton visage, tu me laissais te toucher, même si ça te faisait frissonner, sans que nous ne comprenions réellement pourquoi. La douleur de nos contacts s'est exagéré au fil des années, surtout depuis que l'on appris à se détester, mais avant, avant, c'était supportable pour toi, avant, c'était quelque chose qui me permettait, si je le voulais vraiment, de venir déposer mon front contre ton épaule, et ma bouche, très près, vraiment très près de ta clavicule.

Je me souviens, tu sais, de quand mon t-shirt se froissait contre ventre, et de cette fois où, parce que mon corps n'a pas voulu arrêter de trembler, parce que tu as hurlé de rage et de frustration en découvrant les aiguilles et les élastiques brisés, tu m'as serré contre toi, assis par terre, le visage enfoncé dans mes cheveux, à me murmurer que je devais vivre, à me murmurer que je devais vivre, que je devais vivre, à me le répéter comme une obligation, sans me laisser le choix, en refusant de me laisser le choix.

À ce moment perdu, à mon érection pas seulement mentale, à mon trip glacé, mes veines enflammées, et cette fois où tu m'as pleuré  de rage dessus, avant de rencontrer Joshua, parce que tu ne voulais pas, tu ne voulais vraiment pas que je recommence, que je devais arrêter, que je devais absolument arrêter, et comment ça m'a terrifié, pour de vrai, parce que tu ne voulais pas que je disparaisse, parce que ce n'était plus seulement « rêver de la mort à deux », c'était vrai, c'était trop définitif et tu venais de le réaliser, puisque j'avais poussé la corde presque trop loin. Mes doigts enfoncés dans tes côtés, et ma tentative bafouée de t'embrasser, et tu m'as repoussé, tu m'as repoussé, parce que ce n'était pas le moment, parce que ce n'était pas possible, et tes pupilles étaient tellement dilatées, et ma bite tellement dure, et la drogue me faisait flotter, et tu me regardais et je t'ai fixé. J'aurais adoré que tu m'embrasses, ce jour-là, j'avais seize ans, et j'étais massacré. Massacré, excité, perdu, perdu, complètement flottant dans tes yeux, dans tes iris bleus, pendant que tu m'as récupéré, que tu as fait ce mouvement inverse à me repousser, que tu m'as attiré contre ton corps trop grand d'enfant de dix-sept ans. Tu m'as laissé, c'est la seule fois, être complètement serré contre toi, et j'ai profité, j'ai profité, en laissant le plaisir d'avoir effleuré la mort me faire respirer l'extase de me frotter contre toi. C'est embarrassant, maintenant, de se dire que tu le sais, que je le sais, et que c'est la seule fois où tu t'es objectifié pour moi, parce que j'étais la pute, parce que tu étais le samurai.
Et que tous les deux, nous sommes intimes avec l'idée de la mort.

Le monde flottant, ukiyo-e, avait la couleur de tes yeux.

Maintenant, on fait comme si ça n'existait pas, avec les autres. On n'en parle pas, et l'univers tout entier nous fait nous heurter dans nos vies parallèles sans jamais nous laisser nous recroiser. On ne veut pas, parce que la situation est différente, parce que l'éternité de notre adolescence confidente est terminé, et que tout cela, le nous-deux, s'est basé sur cette idée d'une perdition, d'un instant volé, de quelques semaines, quelques mois qui n'auraient jamais du compter. Parce que je vis, parce que je veux vivre, et toi aussi, et que William est présentement quelque chose qui me fait aimer la vie, et que toi, toi aussi tu as changé. Que nous avons grandi, que nous sommes différents, et que lorsque l'on se regarde maintenant, c'est en ayant conscience que ce qui a existé appartient au passé. Tu ne m'as jamais laissé t'embrasser, je ne t'ai jamais dit que je t'aimais, et nous sommes vivants, nous sommes tellement vivants, aujourd'hui. Tu as vingt cinq ans, j'en ai vingt trois, j'ai l'âge que tu avais lorsque tu as décidé de vieillir, et mes doigts glissent sur l'herbe sur laquelle nous sommes tous assis. Ta mère n'est plus ce monstre à qui tu crains raconter tes mauvaises notes, ton père n'est plus ce chevalier au sang étranger pour lequel naît cette notion d'indécision dans ton individualité, et Joshua est ton absolu, mon absolu, le seul épicentre qui nous fait encore interragir tous les deux. J'ai dans la poche un sms de William pour lequel je travaille et toi, tu es au département de physique, à apprendre à découper les molécules. Tu as grandi, Zakuro, et je te regarde de loin, en me demandant ce que ça fait que de pouvoir ouvrir les yeux, chaque nuit quand tu t'endors, sur de nouvelles dimensions sur lesquelles tu te projettes. Je me demande ce que ça fait que d'être toi lorsqu'il s'agit d'exister dans des univers qui ne sont pas celui-là. Je me demande ce que ça fait que de savoir que tu n'es pas humain, et que tu es le Ciel, le Ciel plus haut que tout, qui voit tout, qui apprend à tout considérer.

Je te regarde, et je me dis que ça n'est que le début.
Et que je veux, je crois, continuer à exister, par curiosité de savoir jusqu'où tu peux aller.
Jusqu'où vous irez.
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Dim 4 Juin - 16:29

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Zakuro J. Fea

Zakuro J. Fea
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Dim 4 Juin - 23:02

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Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie.
Occupation : Anciennement détective, maintenant chevalière à temps plein et maman.
Victoria Machiavel

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Tout d’abord, même sans tout comprendre je dois dire qu’il y a beaucoup d’images magnifiques dans ta fiche, notamment comment tu dépeins cet «endroit dans la tête de Zak ».  

Toutefois, je vais reprendre du premier message que je t’ai écrit le fait qu’il y a beaucoup, beaucoup de passages qui sont très difficiles à comprendre pour quelqu’un qui ne connait tout le parcours de Zakuro, incluant KMO ou ton roman (Tu parles bien de ce Gaël, n’est-ce pas ?). Je réitère également que ces passages, tu les as écrits pour toi et pour ceux qui peuvent les apprécier, et ça, c’est quelque chose de précieux que je ne vais certainement pas te reprocher. Ainsi, pour valider ta fiche, je vais surtout me concentrer sur les parties qui forment des liens entre Zakuro et le contexte du forum.

Maintenant, dis-moi si j’ai tout compris :

  • Zakuro sait qu’il existe des créatures magiques. Il ne peut pas vraiment les voir, mais il arrive à les deviner grâce à certains indices et manifestations.  
  • Zakuro se fait repérer par l’ordre après avoir secouru des civils aux prises avec une créature surnaturelle.
  • Après un refus initial, il accepte de devenir consultant (donc chevalier à temps partiel) en échange d’une recommandation pour un post de recherche dans une université canadienne.
  • Là, il fait des recherches qui mélangent science et magie.
  • Il reçoit des subventions de l’ordre, et en échange, celle-ci peut disposer de ses résultats de recherche.

À partir de ça, j’ai trois questions supplémentaires :

  • Comment Zak a-t-il découvert les créatures magiques à la base ?
  • Et maintenant, quelle est l’étendue de ses connaissances sur celles-ci ?
  • Qu’est-ce qu’il fait avec Gaël exactement ? Il mène des expériences sur lui ou … ?

Si j’ai bien tout compris et que mes trois questions trouvent réponses, Zakuro sera validé et relâché dans le monde d’OF. ♥ À ce sujet, en considérant que dans ta fiche, c’est au moins 80% de références personnelles, et peut-être 20% de références au contexte du forum, je vais me permettre de te conseiller tout de suite que, pour tes futurs RP, il pourrait être judicieux d’inverser cette tendance. Peut-être que je m’inquiète pour rien, mais j’ai peur qu’autrement, tes partenaires de jeu aient du mal à se sentir concerner, ou du moins, à s’identifier à ce que vous écrivez ensemble. J'espère que ce que j'essaye de dire est aussi cohérent par écrit que dans ma tête.
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Ven 16 Juin - 17:26

★★★★
Points : 0
Messages : 1251
Age : 33
Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie.
Occupation : Anciennement détective, maintenant chevalière à temps plein et maman.
Victoria Machiavel

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Les modifications apportées me conviennent !

Sur ce, Zakuro devient un peu plus bleu.
Et Mel va avoir ses points et son icône.

Maintenant, post moi ça dans les dossiers et va RP ! 8D

Code:
[center]<div class=dossierinfo><table><tr><td style= "width: 300px; margin-right: 20px; margin-left: 50px;">[b]Missions accomplies :[/b] 0</td><td style="text-align: right; width: 300px; margin-left: 20px; margin-right: 50px;">[b]Défis surmontés :[/b] 0</td></tr>
</table></div>
[/center]

[center]<div class=boutiquesepa></div>[/center]

<div class=titreboutique>[b]Les Défis[/b]         </div>
[center]<div class=dossierdefi><table><tr><td><img src="https://s22.postimg.org/5s9aze4f5/ph_nom_ne_magique.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s22.postimg.org/5cy16diht/mag_vs_norm.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s22.postimg.org/o6ju3dgpt/ordi.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/YSVVcxs.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s1.postimg.org/hiwcr2dof/art_fact.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s1.postimg.org/tak81v8an/potion.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s3.postimg.org/xxj056s3n/mis1.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s3.postimg.org/buis1q5s3/mis_2.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s3.postimg.org/ghou3ht4z/mis_3.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s3.postimg.org/ks3hz2y83/mis_4.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/FCsY8YA.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i64.tinypic.com/t0ncsx.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i65.tinypic.com/2exxc9d.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s21.postimg.org/g0qaiirev/plait_infecter.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s1.postimg.org/vqm1fpqdb/image.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s21.postimg.org/cslt5h553/desordre_mental.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i64.tinypic.com/10g09iq.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/nsB1VXV.png" class="unitéd1" /></td></tr><tr><td><img src="http://i.imgur.com/aR3F4Dd.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/QHv6Gji.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/WSl1bc8.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/j0RfceW.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/9PFwEPN.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/Tt1ClmC.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/RJTt5hE.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/lJnZjf1.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/JwO35yC.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/1jTTBcC.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/Nwgdsma.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/LtxGzvb.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/LtxGzvb.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/GNr1drY.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s23.postimg.org/ltmkkeivf/message4.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/e1Jflsb.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i67.tinypic.com/205fsr9.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s23.postimg.org/jns9pwfez/membre_s.png" class="unitéd1" /></td></tr><tr><td><img src="http://i63.tinypic.com/erg39u.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/zSXCjC8.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/3lmZtEi.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="http://i63.tinypic.com/2nlaej9.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td><td><img src="https://s28.postimg.org/7otfyy4r1/event_neutre.png" class="unitéd1" /></td></tr>
</table></div>[/center]

[center]<div class=boutiquesepa></div>[/center]

<div class=titreboutique>[b]Les états[/b]         </div>
[center]<div class=dossieretat><table><tr><td><img src="https://s17.postimg.org/3u6enf2nj/toncherfee.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s18.postimg.org/xe4cpnfbd/charmeombre.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s4.postimg.org/etgop68fx/sorciere.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s27.postimg.org/dnceh3o2r/mal_diction.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s9.postimg.org/oex7audm7/dragon_tamer.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s30.postimg.org/tbhn7bcwx/spare.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s22.postimg.org/6rn0jmh01/dechu.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s22.postimg.org/8kpx7y26p/neutre.png" class="unité1" /></td></tr>
</table></div>
[/center]

[center]<div class=boutiquesepa></div>[/center]

<div class=titreboutique>[b]Les compétences[/b]         </div>
[center]<div class=dossier><table><tr><td><img src="https://s7.postimg.org/4fg99a24b/cr_ature2.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s7.postimg.org/40j6tp2qj/creature1.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s4.postimg.org/yo9ea93m5/cr_ature3.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s7.postimg.org/j0bjhjjmj/cr_ature4.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s14.postimg.org/5klhgu2ld/art_1.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s14.postimg.org/ccbwjorkx/art_2.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s14.postimg.org/tqw4ryopt/art_3.png" class="unité1" /></td><td><img src="http://i.imgur.com/YyS4OWt.png" class="unité1" /></td></tr>
<tr><td><img src="https://s21.postimg.org/f7u1gv2if/potion1.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s21.postimg.org/b03uluqgn/potion2.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s21.postimg.org/jwempsh2v/potion3.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s21.postimg.org/5r8tnz81j/potion4.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s9.postimg.org/trm1oz1in/p_e1.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s9.postimg.org/sqqedl9wv/p_e2.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s9.postimg.org/75lbpzd67/p_e3.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s9.postimg.org/wcw7q8ga7/p_e4.png" class="unité1" /></td></tr></table></div>
[/center]

[center]<div class=boutiquesepa></div>[/center]

<div class=titreboutique>[b]Les maitrises[/b]         </div>
[center]<div class=dossier><table><tr><td><img src="https://s30.postimg.org/pzjce0l5t/lum1.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s30.postimg.org/5tfuf4pi9/lum2.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s30.postimg.org/3q5f7gppd/ombre1.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s30.postimg.org/446r729sx/ombre2.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s18.postimg.org/dsatwc6kp/armeblanche.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s27.postimg.org/rroe7842r/art_martiaux.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s18.postimg.org/7ss4pss3t/armecorde.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s18.postimg.org/4ag4ter7t/armefeu.png" class="unité1" /></td></tr>
<tr><td><img src="https://s18.postimg.org/5b33klfll/polyglote.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s10.postimg.org/7k3ihzgi1/science.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s10.postimg.org/kmz5196q1/premiersoin.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s10.postimg.org/uj080wci1/histoire.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s22.postimg.org/8kpx7y26p/neutre.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s22.postimg.org/8kpx7y26p/neutre.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s22.postimg.org/8kpx7y26p/neutre.png" class="unité1" /></td><td><img src="https://s22.postimg.org/8kpx7y26p/neutre.png" class="unité1" /></td></tr></table></div>
[/center]
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