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Mysterious sickness

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Mer 13 Déc - 13:29

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Sandro?
Mysterious sickness

Something wicked this way comes, do you feel it in the air, everything is changing


Santa Fe, Nouveau-Mexique, Etats-Unis

Le hacker jette un coup d’œil autour de lui après avoir refermé la porte derrière lui. La chambre d’hôtel qu’il a loué à la dernière minute est sans prétention et propre, ce qui lui convient parfaitement. Il n’est pas là pour le plaisir, juste pour être plus proche des événements qui l’intriguent. Après une douche rapide pour se débarrasser de la sueur et de la poussière du trajet – vive le désert – il ouvre sa sacoche pour récupérer son ordi portable. Pas aussi puissant que son ordinateur chez lui, mais l’autre n’est pas vraiment facile à transporter. Quelques minutes plus tard il a accès aux contenus des ordinateurs des autoritaires sanitaires présentes dans la ville. Malheureusement rien de nouveau n’y a été ajouté depuis son départ d’Albuquerque une heure et demie plus tôt, ce qui veut dire qu’il ne lui reste plus qu’à s’en tenir à son plan original. Aller sur place et utiliser l’équipement dont il dispose pour déterminer si l’étrange vague de maladie qui touche la région est d’ordre magique ou non. Dans l’absolu il aurait préféré ne pas venir. Déjà parce que ce n’est pas son job d’aller sur le terrain et de se mettre potentiellement en danger alors qu’il n’a aucune habilité quand il s’agit de combattre, surtout face à de la magie. Puis parce qu’il n’aime pas l’idée de tomber malade. Il est déjà maudit, c’est bien assez ! Si en plus c’est une maladie d’origine surnaturelle, Sandro est certain qu’un certain brujo lui botterait les fesses. Pourtant il n’a pas le choix sa marche de manœuvre est limité. Il n’est pas sûr que la magie soit impliquée et s’il contacte Lost Mesa et que les chevaliers de l’aube découvrent que ce n’est qu’une maladie ordinaire, ils ne le prendront plus au sérieux à l’avenir, et l’informaticien préfère éviter cet état de figure. Il ne lui reste plus qu’à vérifier l’origine magique ou non des maux dont sont victimes les gens du coin.

Pour cela il doit se rendre sur place, enfin auprès des malades pour commencer, pour pouvoir approcher un de ses appareils, construit avec l’aide d’Ambrose et qui permet de détecter la magie. Ce n’est pas fiable car l’appareil ne peut détecter qu’à partir d’un certain seuil d’intensité, mais ça suffirait à indiquer si oui ou non c’est du ressort des chevaliers. Et Sandro n’a pas besoin de plus. Presqu’une heure plus tard, Sandro a quitté son hôtel, en prenant sa tablette et son détecteur de magie, pour se rendre à l’hôpital … bondé. Certes le latino a lu les informations sur l’augmentation des apparitions des cas présentant de cette étrange maladie, c’est la raison qui l’a poussé à venir après tout, mais il n’a pas réalisé à quel point c’est grave. En prime, les autoritaires sanitaires avaient tout bouclé pour éviter la propagation de la maladie. Autant dire qu’il n’a pas la moindre chance de pouvoir rentrer et de s’approcher discrètement des victimes avec ses appareils. Réfugié un peu plus tard dans un café proche, il se met à réfléchir à ses options : soit il trouve un moyen de s’introduire dans l’hôpital, peut-être en hackant le système informatique, soit il récupère les rapports de police sur les activités des malades avant d’être admis à l’hôpital et il refait leurs trajets avec son détecteur dans l’espoir de trouver une source magique à l’origine des symptômes. La deuxième option plus facile à réaliser a un autre désavantage en plus d’être laborieuse : s’il trouve la source des maux qui touchent les habitants de la ville, il risque tout aussi bien de tomber malade lui aussi. Il pousse à grognement à cette idée, regrettant de devoir agir tout seul. Peut-être qu’il pourrait emprunter un seul chevalier de l’aube au sanctuaire de Lost Mesa ? Avec quelqu’un d’autre pour lui prêter main forte – et disons le franchement pour prendre les risques à sa place – ce serait plus simple à faire. Mécaniquement, Sandro caresse sa bague, regrettant la présence de son compagnon qui aurait su quoi faire lui – et déterminer rapidement si c’est la magie est à l’œuvre.
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Mer 13 Déc - 15:39

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Habitation permanente : Constamment sous le ciel.
Occupation : Fuir l'ennui avec acharnement.
Zakuro J. Fea

Zakuro J. Fea

Mysterious sickness.
Des particules en apesanteur.

-


Les roues ont tracées dans le sable les profonds sillons d’un déplacement étalé sur plus de cinq kilomètres. Immobile désormais, la moto est un animal silencieux, et sa carcasse crépite sous le soleil de plomb. Les doigts dans le sable, du sable dans les cheveux, Zakuro observe l’horizon d’un désert qui continue à s’étendre, insensible à son manque de carburant, immuable dans son ampleur. Il s’agit de trouver comment réduire la distance, sans possibilité de joindre qui que ce soit. Comme un chat irrité, il plisse les yeux, et ses doigts s’étendent lentement. Sous sa peau craquelée, les nerfs se sont agités, et son derme japonais s’échauffe progressivement sous l’agression d’un soleil trop irradiant. Il secoue les mains, et renvoie ses cheveux en arrière. Dans le vent, des postillons de sable s’envolent, arrachés aux boucles noires qui retombent jusqu’aux reins de Zakuro. L’expression fade, pas vraiment impressionné, il considère ses options, et après avoir récupéré ses affaires dans son top case, il se met à marcher vers l’ouest.


Il n’avait pas prévu tomber en panne au milieu du désert. Pas après pas, son impatience travaillée en une énergie moteur, il allonge son ombre sur les dunes fauves d’un pays trop chaud, et explore les reliefs d’un paysage auquel il n’est pas habitué. Les silhouettes isolées de certains talus s’agencent aux catacombes de satellites abandonnés. Zakuro traverse un territoire que les humains n’ont pas encore su complètement dominer, et à cette idée, doucement, ses lèvres se courbent. Il n’aime pas vraiment les Etats-Unis. Il n’aime pas vraiment ce continent. Il n’aime pas vraiment les pays trop chauds. Le Québec, abandonné plusieurs milliers de kilomètres derrière lui, est un foyer qui ne lui manque que trop. A ses semelles, pourtant, les fumerolles de sable blanc sont presque des reflets déformés à la neige de Montréal. Sans s’en apercevoir, il se concentre sur le sable, et réduit la distance en se laissant distraire par les jeux de couleurs d’un sol mouvant.

Au bout d’un certain temps, Il parvient jusqu’à une route bordée de pilonne électrique et accroche le détail d’une maison adobe. C’est le début d’un village, et Zakuro a déjà envie de faire demi tour.  Un soupir jusqu’à dans les yeux, il avance cependant, en ignorant la vieille mexicaine à sa fenêtre, qui le contemple passer d’un air grave. Il est jap’, mesure deux mètres onze, et porte deux sabres à la ceinture. Un sourire se glisse dans le coin de sa lèvre, ses yeux se courbent. La Mexicaine, en secouant la tête, disparaît en fermant ses volets d’un claquement sec. Impérieux, Fea traverse le village.

Sante Fe se présente sous une autoroute qui glisse progressivement jusqu’à Zakuro. En traversant les villages, il finit par dépasser les indications nationales, et la ville s’hérisse comme un animal énervé au dessus de lui. Construite sur le relief, avec ses bâtiments adobe, Zakuro explore des yeux les détails d’une ville hispanique. Les humains y sont basanés, beaucoup portent des couleurs fauves, et les prunelles trop claires de Fea glissent sur l’amas de considération que représentent ces êtres vivants. Sous le soleil, l’argile des bâtiments est un camaïeu orangé, et comme une tâche trop sombre, Zakuro est décalé dans le van Gogh du paysage. Des gens l’observent, il contemple les gens, et rapidement, le tour de la ville est effectué. La pression dans l’air est légère, mais Zakuro parvient maintenant à discerner la raison de sa présence dans la ville. Flottement aléatoire, à la manière d’une onde, Zakuro devine que ce que l’on a présenté comme une maladie est probablement dû à une propagation dans l’air des particules suspectes. Flânant dans les rues, de quartiers en quartiers, il ne sait pas encore sur quoi enquêter, et c’est la question de la source qui l’intéresse vraiment. Tapotant ses doigts contre le mur d’un café, il s’arrête devant le petit bâtiment touristique, et jette un coup d’oeil dans la vitrine, en étudiant les clients. Il pourrait interroger certains des habitants, songe t-il en pénétrant dans le café. Pas de mouvement de liasse, les mexicains sont discrets, et c’est à peine si certains relèvent les yeux sur lui lorsqu’il traverse la salle. Le barista l’accueille d’une expression impassible, et Zakuro prend le temps de commander un thé, avant que les vibrations ne captent son attention. Derrière lui, un homme face à une table émet les radiations trop typiques des gens baignés dans es affaires magiques. Ce n’est pas lui qui émet l’énergie, mais un engin, que Zakuro ne parvient à identifier. Ses yeux se plissent, et il accroche le profil de l’homme dans un coin de sa tête. Il n’est pas certain de l’avoir jamais croisé, et une absence de réactivité à son égard ne permet pas d’assurer qu’il fasse partie de près ou de loin de l’Ordre. Il soupire, encore, et choisit de se concentrer sur son thé. Les pensées désarticulées, il a un souvenir nostalgique pour sa moto abandonnée dans le désert, et finit par choisir de se lever. En attrapant sa tasse, il se rend jusqu’à l’homme et lui jette un coup d’oeil, avant de se planter face à lui.

« Nice ring. »

Il vient de se rappeler où est-ce qu’il l’a vue. Sa voix siffle un anglais hésitant, aux accents trop étrangers.

« I’m looking for someone who wishes to take that one. »

Déposant devant l’individu le décret signé de recherche sur l’épistémologie de cette fameuse maladie, Zakuro dévisage l’individu en considérant son faciès basané.

« Perhaps you could help me, señor. »


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Mar 13 Fév - 22:06

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Something wicked this way comes, do you feel it in the air, everything is changing


Plongé dans ses pensées, il hésite et hésite encore. Il n’est décidément pas un homme de terrain, sans truc c’est de se poser à des kilomètres, à l’abri de tout danger et d’analyser les données sur la situation avant de prendre toute décision – décision dictée par la logique bien entendu. Sauf qu’étant sur les nerfs, et conscient de ne pas être le mieux placé pour gérer les situations de danger – il suffit de voir ce que ça a donné la dernière fois qu’il a cru être capable de gérer ce genre d’évènement – sa raison a tendance à se faire la malle. Pas qu’il soit peureux, il sait faire preuve de courage si nécessaire. Mais il n’est qu’un humain lambda, doublé d’une malédiction qui peut se révéler plutôt mortelle. Autant dire qu’il ne fait pas le poids face à une entité magique aux mauvaises intentions. Il préfère encore se battre à un contre cinq contre des brutes homophobes – ce ne serait pas la première fois. En cet instant ses lacunes lui reviennent douloureusement en pleine figure, et des réminiscences du passé menacent de suivre. Sauf que le passé est passé, et que Sandro déteste se laisser submerger par les souvenirs. Alors il tente tant bien que mal de se concentrer, optant pour voir s’il peut hacker le système informatique de l’hôpital et vérifier si la possibilité de se frayer un chemin vers les malades est viable.

C’est un cet instant que la présence d’une personne près de lui le pousse à s’intéresser à son environnement. Dans son sac une vibration se fait sentir mais il n’y prête pas tout de suite attention alors qu’il détaille l’asiatique – très grand, surtout au regard de ses origines – dont il a visiblement attiré l’attention. Dans d’autres circonstances, Sandro lui aurait offert un sourire charmeur, l’aurait salué, laissant entendre son propre intérêt, et aurait proposé de lui payer une boisson. Sauf qu’il n’est pas d’humeur. D’autant plus qu’au lieu de le saluer, l’inconnu complimente la bague de Sandro, ce qui met ce dernier aussitôt en alerte. C’est d’ailleurs à ce moment qu’il réalise la signification de la vibration qu’il sent dans sa besace : son appareil a détecté quelque chose de lié à la magie. Clairement cet homme n’est pas un simple touriste ignorant en quête d’un coup d’un soir. Raidi et inquiet, Sandro se contente de répondre d’un simple : « Thank you. ». Il préfère attendre de découvrir les intentions de cet inconnu. Au moins le hacker est-il dans un lieu public, ce qui réduit les chances de se faire attaquer. Bien vite l’autre homme enchaine en déposant un papier officiel, me faisant comprendre qu’il cherche de l’aide pour comprendre l’origine de la maladie en ville. Un certain soulagement s’empare de Sandro alors qu’il réalise que le type en question n’est pas un potentiel ennemi mais quelqu’un mandaté par l’Ordre pour découvrir l’origine de cette maladie. Bon visiblement il n’est pas le seul à trouver cette maladie bizarre et à se demander si la magie à quelque chose à voir dedans. Lâchant un léger soupir, il fait signe à l’inconnu de s’asseoir près de lui.

Un peu plus serein, Sandro fait un sourire neutre à son interlocuteur avant de répliquer : « Let’s start at the begining : I am Sandro Valencia, consultant. And you ? ». Avant que la conversation ne s’avance trop, Sandro arrête une serveuse pour lui dire en lui tendant sa tasse vide : « Y querida, ¿puedes traer otra taza de café por favor? ». Instinctivement il est passé à l’espagnol, conscient que la jeune femme le comprendrait sans peine. Il retourne ensuite son attention vers l’asiatique, et une fois les présentations faites, il finit par ajouter : « I’ll help you if I can. I’m mostly a IT consultant, not a medical or magical expert. That’s why I’m glad to know I’m not the only one investigating. ». Formulée de cette manière, sa remarque donne l’impression qu’il se dénigre et qu’il ne sert à rien, mais Sandro s’en fiche. C’est seulement son sens moral qui l’a poussé à venir ici pour découvrir l’origine du mal qui est à l’œuvre en ces lieux, pas un besoin de reconnaissance ou une volonté de montrer ses talents. Autant que ce type sache à quoi s’attendre en travaillant avec lui. S’il décide que Sandro ne sert à rien, le mexicain se ferait un plaisir de rentrer à l’abri dans son appartement. Il est un très mauvais malade, incapable de se rappeler de prendre ses médicaments, toujours en train de se plaindre et défoulant sa frustration sur les autres. Bref il ne serait pas celui qui se plaindrait d’être éjecté. Puis réalisant que son appareil n’a toujours pas fini de vibrer, Sandro le sort discrètement de son sac pour éteindre la fonction vibreur. Montrant sa bague, Sandro continue en disant : « My guess is that you can feel magic, isn’t it ? So I don’t need my device. ».

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