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Misunderstanding

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Ven 6 Oct - 12:12

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Sandro?
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Tonight, we ride high into the desert sky, hands up feel the heat in the air.

Les gouttelettes de pluies tracent des sillons sur le vitre, dessinent des motifs éphémères, fascinants mais un peu tristes, brouillant un peu la vue vers l’extérieur. Ou alors c’est juste Sandro qui se sent un peu maussade, alors que ce n’est guère dans son habitude. Il faut dire qu’il s’est habitué au temps ensoleillé du Nouveau-Mexique et New-York en est à cents lieux actuellement. Les nuages gris et l’humidité est plutôt déprimant. Il a du mal à comprendre comment ce groupe de jeunes en bas dans la rue qui rient à gorges déployées avec seulement leurs capuches sur la tête. Ou peut-être que c’est l’absence d’Ambrose qui commence à lui peser et le rend un peu moins apte à profiter de la vie. Mais Sandro refuse de laisser ses pensées vagabonder sur ce terrain-là et décide de se bouger. Il se prépare donc pour la transaction, ne voulant pas être en retard, vérifiant qu’il porte des vêtements impeccables et neutres – ses vêtements habituelles feraient un peu trop voyants pour l’occasion. Une fois, prêt, il attrape l’élément le plus important de la journée, qui se trouve dans une sacoche – plus discret qu’une mallette, puis Sandro considère qu’il n’a pas la tête de l’emploi pour se la jouer mafioso. Comme à chaque fois, il passe un doigt sur sa bague, celle offerte tant d’années plus tôt par le sorcier qu’il considère comme son autre moitié, réflexe inutile mais révélateur. Après tout s’il a pu s’exposer à la fenêtre quelques minutes plus tôt, c’est grâce à cette même bague. Mais il ne peut s’en empêcher, même des années plus tard, bien trop conscient de sa vulnérabilité face aux rayons de l’astre diurne. Vite il se reprend et il sort de l’hôtel où il séjourne, avant de monter dans un taxi qui l’attend. De longues minutes plus tard, le taxi dépose Sandro devant un grand bâtiment aux vitres étincelantes, même sous le ciel pluvieux.

Le latino se dépêche d’entrer pour ne pas être mouillé, sa main accrochée à l’anse de sa sacoche, comme pour assurer sa présence avec lui. Il ne lui faut pas longtemps pour se retrouver dans l’ascenseur high-tech du One World Observatory avec un groupe de touriste en descente vers les sous-sols pour « admirer le socle de New-York ». Après ses affaires réglées, Sandro compte bien monter faire un tour au sommet, pour admirer la vue sur la ville. Quitte à devoir abandonner temporairement la sécurité de son appartement à Albuquerque, autant en profiter un maximum découvrir le reste du monde. Une fois passé les portes de l’ascenseur, son regard balaye jusqu’à se poser sur une chevelure sombre familière. Surpris Sandro se fige quelques secondes avant de s’avancer le sourire aux lèvres. Profitant, du bruit ambiant, si caractéristique des lieux touristiques, il se glisse derrière l’autre homme, avant de lui chuchota à l’oreille : « Hola querido. Missing me ? ». L’informaticien est ravi de le voir, même s’il n’y attendait pas, le sorcier lui manquant plus qu’il ne veut bien l’admettre. Même si convaincre Ambrose de rejoindre le sanctuaire de Rio Branco était un bon choix stratégique, Sandro a du mal à se faire à l’absence de l’homme avec lequel il a partagé autant de temps. Peut-être est-ce la raison de la présence de son compagnon de cœur ? Curieux de comprendre pourquoi ils sont tous les deux alors que justement Sandro est censé replacé Ambrose, il pose tout simplement la question, avant que leur acheteur ne débarque. Un coup d’œil aux alentours lui permet d’ailleurs de s’assurer que leur client n’est pas encore arrivé. « So, tell me, why are you here? Not that I’m complaining, obviously, but I thought your fly was cancelled and so you couldn’t come. ». En tout cas, c’est ce que Sandro avait compris. Le plan original était qu’Ambrose vienne récupérer l’objet de la vente à leur appartement, avant de venir à New-York pour rencontrer l’acquéreur. Mais son vol annulé l’a empêché de venir, d’où la présence de Sandro, qui ne comprend pas pourquoi finalement l’autre est là. Visiblement, il y a eu quiproquo quelque part.
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Ven 17 Nov - 22:47

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Age : 54
Habitation permanente : Appartement au coeur d'Albuquerque qu'il fréquente peu.
Occupation : Contrebandier éclectique d'artefacts magiques | Treasure Hunter | Fabriquant d'artefacts magiques | Moitié technonulle de SEE
Ambrose Meriwether

Ambrose Meriwether
NOTORIOUS BABY,
SEXY GARBAGE.

Idiocy breeds deviancy.  
Missing you would be too easy.


HEARTBEAT SIX .

-

Ambrose frémit.

La dernière fois qu'il a côtoyé une métropole date de son escale à Montréal, quelques semaines plus tôt, date de cet instant passé dans un bar qui sonnait faut -magique sans vraiment l'être, comme ce colosse aux yeux stellaires à qui il avait refilé des lunettes-. Ambrose se sent curieusement dépaysé, confronté à ces semaines qu'il a passé à arpenter les contours de parcs nationaux et les habitacles rustiques d'Old Fyre. Il se sent dépaysé au point de se sentir chez lui, enivré par une familiarité qu'il tait contre un soupir.

Le ciel grisonnant laisse déferler d'abondantes averses qui le laissent frissonnant. Il a passé trop de temps en Afrique, sous le soleil, les yeux rivés sur ce triclop dont il a implicitement hérité de la garde. Ambrose est habitué à la chaleur et ne tolère, malgré lui, pas aussi bien le froid. Il a passé trop de temps à proximité d'astres brûlants.

Il dépasse l'entrée d'un site touristique de New York avec hâte, désireux de s'éloigner du froid humide qui enserre ses os. Il contemple les visages soulagés des gens qui, comme lui, s'accommodent d'un brin de chaleur avant de promptement se diriger vers l'ascenseur qui le mènera au niveau inférieur du bâtiment. Il ne porte aucune attention particulière aux attraits locaux, les reléguant à quelque chose de déjà vu, quelque chose qui ne détient, pour lui, qu'un intérêt professionnel. Ou presque. Le sous-sol lui fait le même effet que le rez-de-chaussée et il délaisse les échafauds typiquement touristiques, longeant les murs  à la recherche de la source du chauffage.

Il a rendez-vous ici. Pas avec le client que SEE avait préalablement dirigé vers le One World Observatory, mais bien avec une part de SEE lui-même. Éventuellement, c'est Sandro qui dépassera le cadre de l'ascenseur pour venir le rejoindre, c'est Sandro qui viendra à sa rencontre et qui lui tendra l'artefact au centre de leur transaction du jour. Ambrose, armé d'un peu de jugeote, s'est assuré de rediriger leur client ailleurs, dans un autre endroit qu'il rejoindra plus tard. Sandro n'a été qu'une option de secours, qu'un plan B destiné à pallier cette éventualité selon laquelle son avion n'atterrissait pas dans les temps. Là où son avion a pris du retard, il lui apparait possible d'effectuer la transaction sans directement impliquer Sandro. Ambrose préfère le tenir éloigné de leurs clients, de ces mines inconnues qui pourraient leur nuire. Il est leur sécurité et, si la longévité d'Ambrose est plus équivoque que celle de son partenaire, le sorcier tient à protéger leur ménage le plus longtemps possible.

Il attend donc, vêtu de patience, installé dans un coin qui lui semble plus chaud, imaginant les cliquetis de sa montre résonner au rythme des battements de son cœur. Ses pensées virevoltent calmement et il s'imagine être un lézard étendu sous une lampe solaire.

Il n'est pas surpris lorsque la voix de Sandro effleure son oreille, ayant repéré sa trace magique dès le moment où il a pénétré l'observatoire. Il n'est pas surpris, mais il ne peut empêcher un sentiment bouillant de venir obstruer sa gorge. Il se retourne, pour faire face à son partenaire, et s'efforce -stupidement- de ne pas sourire. Il n'y arrive qu'à moitié et des paroles fleurissent entre ses lèvres.

« Missing you would be too easy. »

Les mots sont prononcés avec le détachement habituel qui incombe aux manières d'Ambrose. Il glisse son regard sur la silhouette de Sandro, contemple les vêtements inhabituels qu'il porte, avant de forcer ses prunelles à rencontrer celles de son homologue. Un spasme parcoure ses doigts, une intention de toucher l'autre en guise de salutation, une impulsion sur laquelle il n'agit pas. Il inspire.
Sandro lui a manqué, mais le hacker n'a pas besoin de le savoir.

Ambrose humecte donc ses lèvres, contemplant, une seconde, la teneur des informations qu'il lui faut reléguer à Sandro, avant de se laisser aller à des explications. Il se veut concis, clair, lorsqu'il prend la parole.

« My flight ran late, but not as late as I had expected. I should be able to take care of our client. They won't be coming here. I scheduled a new meeting. »

Au dernier moment, alors qu'il prévoit se taire pour laisser à Sandro tout le loisir de se faire maître de la situation, un élan de sentimentalité vient le tenailler et il pointe un index vers le haut, pour désigner l'étage supérieur, l'observatoire, le monde extérieur.

« It's not until tonight, so... we have a few hours to spare. »

Il ne se sent pas prêt à fuir la compagnie de Sandro. Pas tout de suite.

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Mar 5 Déc - 17:16

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Le brujo ne semble pas surpris de sentir Sandro dans son dos et se retourne l’air de rien, un demi-sourire sur les lèvres, qui fait naitre des papillons dans le ventre du latino. Parfois Sandro s’émerveille de la façon dont Ambrose parvient encore à lui faire ce genre d’effet malgré les années. Et des fois il se demande s’il n’est pas victime d’un sort et si l’autre homme ne se contente pas de se jouer de lui. Leurs gestes sont souvent plus expressifs qu’eux-mêmes, et leur relation est miner de non-dits qu’aucun des d’eux ne semblent presser de faire disparaitre. Comme le montre la réponse ambigüe du sorcier, que Sandro n’est pas sûr de savoir interpréter, et qu’il n’essaie pas d’interpréter. Après tout ce n’est pas le moment de se poser des questions sur eux deux, sur les sentiments derrière les mots délivrées de façon presque indifférente, si ce n’est le regard qui parcourt son corps et qui fait encore plus sourire le hacker. Se reprenant, Sandro s’efforce de mettre ses sentiments de côté, puisque leur présence en ces lieux est d’ordre professionnel. A la place il cherche donc à comprendre le mystère de leur réunion inattendue dans ces lieux, énigme dont Ambrose détient la solution.

Temporairement distrait pas la langue qui s’échappe de la bouche d’Ambrose pour humidifier ces lèvres qui font tant envie à Sandro, son esprit s’égare dans des scénarios qui auraient plus leur place dans l’appartement d’Albuquerque qu’en ces lieux bondés. Mais la voix de l’autre le rappelle à l’instant présent, et il écoute attentivement les explications qui lui sont données, comprenant que c’est sans doute lui qui a mal compris ce que l’autre lui a dit auparavant. A moins qu’Ambrose ait été volontairement ambigüe, il est maitre en la matière après tout. Sandro ne s’en formalise pas toutefois, il est bien trop content d’avoir son compagnon près de lui, et il compte bien le convaincre de passer du temps ensemble. Alors qu’il s’apprête à lui proposer de se balader, le sorcier le prend de court, ne lui laissant même pas le temps de répondre à ses éclaircissements, et lui montre le plafond du doigt, lui faisait remarquer qu’ils ont quelques heures devant eux. Ses yeux pétillants, un sourire ravi illumine les traits du latino, avant de se faire plus sensuel. Les choses sont devenues incertaines maintenant qu’ils ne vivent plus entre eux, après des années de routine dans le même logement. Aussi Sandro est soulagé de voir qu’Ambrose veut encore de lui, même s’il ne l’admettra pas et ne le montrera pas. Mais ce qui ne signifie pas pour autant qu’il ne puisse pas lui montrer à quel point il est content d’entendre ces paroles.

D’un léger pas, le hacker se rapproche du sorcier, leurs corps s’effleurant, les yeux dans les yeux. Sa main vient effleurer le torse, comme pour réarranger les vêtements pourtant impeccables de l’autre homme. « I’m glad to hear it. My day has just get enlightened by your words, querido. I rather spend my time with you than your buyer. ». En effet, rejoindre un inconnu dans cette ville humide pour lui remettre un artefact ne l’a pas vraiment enthousiasmé, mais si au final il se retrouve à profiter de la présence de son amant, le voyage vient de se révéler en valoir le coup. Sur ces mots, le latino s’avance, son corps glissant volontairement contre celui d’Ambrose, alors qu’il se dirige vers l’ascenseur. Lorsqu’ils ne se touchent plus, le mexicain se retourne, caressant du regard le corps de l’autre, tandis qu’il l’interroge : « So, what do you have in mind, brujo ? ».
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Jeu 15 Fév - 23:09

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Ambrose Meriwether

Ambrose Meriwether


La distance n’a pas mené au déclin et Ambrose, alors que Sandro le dévore des yeux, songe que l’absence qui aurait pu rendre fébrile les fondations de leur relation s’est contentée de solidifier un désir au creux de son cœur. Un désir qui tambourine à un rythme différent de celui de la montre, qui le fait considérer l’écart qui scinde leurs âges avec une moue pensive. Probablement trop affective.

Il le regarde s’éloigner, balisé d’un détachement que ses yeux électrifiés trahissent.

Ce qu’il a en tête ? Sandro et l’opportunité de moments à voler.

Il lui enjambe le pas sans se faire attendre et le rejoins dans un ascenseur qu’il préférerait vide, mais qui s’adonne à être bondé des âmes qui ont jugé sage ou productif de braver le temps gris. Il se loge près de Sandro, pressant délibérément toute la longueur de son flanc contre celui du latino. Il s’entrevoit, à nouveau, être ce lézard qui s’accroche à la chaleur du soleil. Il se laisse aller à un instant de passivité, de sécurité, les paroles des touristes ricochant sur le cuir humide de son manteau. Après des années passées à coexister entre les murs de leur appartement d’Albuquerque, à entremêler leurs affaires au point où Ambrose ne saura plus jamais les départager, Sandro est devenu cette source de quiétude quasi-constante. Une bulle de confort portative qu’il a malencontreusement dû laisser derrière lorsqu’il a intégré l’Ordre des Chevaliers de l’aube.

Cette décision est amèrement regrettée, exécrée, mais ce n’est pas le moment, pas l’endroit pour persiffler des remords contre la châtoyance de Sandro. Il ne servirait à rien de pester sur cet oreiller qu’il n’a jamais fait livrer au QG, de minauder contre une décision tactique qui, jusqu’à maintenant, n’a servi qu’à baliser ses membres de chaînes métaphoriques.

Il soupire et appuie sa joue contre le crâne de son partenaire. Il s’empêtre dans les boues de ses lamentations et de son affection. Sandro, même en étant la raison de son intégration à Old Fyre –et ne blâmer que sur lui leurs décisions communes lui semble absurde–, reste cette bouffée d’air chaud qui le propulse vers l’apaisement.

Si Sandro s’adonne à sourire, le cœur d’Ambrose a pour réflexe de s’emballer.

Missing him would have been too easy, indeed. À la place, Ambrose effleure les contours d’une nostalgie désireuse de s’effacer. Puis, l’ascenseur s’arrête et le monde se remet en mouvement. Le sorcier laisse l’une de ses paumes glisser contre la longueur du bras de Sandro et vient lier leurs doigts nonchalamment pour mieux l’entrainer à sa suite.

Une bouffée d’air froid vient fouetter ses joues. Sa mâchoire se crispe et, de sa main libre, il tente de resserrer les pans de son manteau contre son torse. Il contemple la rue, picorée d’individualités dont il n’a que faire, et se demande de combien de temps, exactement, pourra-t-il disposer. Il incline son visage vers Sandro, émoussant son émotivité contre la passivité de son expression. Ses lèvres s’entrouvrent et il souffle, à même cet air froid qu’il dédaigne, une interrogation dont il n’a trop que faire.

« Know any interesting places around here ? »

Au final, l’endroit vers lequel ils se dirigent lui importe peu. En temps normal, si son avion n’avait pas été retardé, si Sandro n’avait jamais été contraint de mettre les pieds à New York, Ambrose se serait simplement posé dans une chambre d’hôtel ou un bar quelconque jusqu’à ce que l’heure de son rendez-vous sonne. Il n’a pas d’attaches ici et New York est cette ville qu’il a vue trop souvent pour qu’elle parvienne encore à l’émerveiller. En été, peut-être irait-il s’égarer contre le relief de Central Park, oscillerait au-dessus du ‘Imagine’ dédié à John Lennon, mais l’été est loin et se fera attendre encore plusieurs mois.

Pour le moment, Ambrose a froid et pèse cet état en s’accaparant davantage le bras de Sandro, qu’il tiraille près de lui pour pouvoir l’agripper à deux mains. Il babille, d’une manière qui tranche presqu’humoristiquement avec l’inexpressivité relative de ses traits, badigeonne des plans vides contre la silhouette de Sandro. Ils forment un drôle de duo, anonyme, dépareillé. Un contraste de couleurs opposées.

« It’s too early to go clubbing and get drunk like idiots so we can go back to your hotel room to have idiot sex. That can wait until after the deal. You’ll entertain me, won’t you ? »

Pendant une seconde, Ambrose ose s’imaginer qu’il n’a jamais quitté New Mexico pour aller vivre en Australie. Il imagine qu’ils ont simplement saisi l’opportunité d’une transaction pour profiter de New York. Il s’imagine un quotidien qui n’est plus. Le triclop n’a jamais existé. Mokonzo n’a jamais pris sa retraite. Olivia ne s’est jamais évanouie dans l’inconnu. Il n’y a que Sandro, que lui, et une infinité de possibilités, de libertés.

Ambrose s’imagine de la merde.

But he misses their idiotic sex. And everything else.

Il souffle, il expire.

« How have you been since I left ? »

Ses doigts se crispent un tantinet plus sur l’avant-bras de Sandro.


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Mar 7 Aoû - 17:58

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Le mexicain rejoint l’ascenseur, son bassin ondulant légèrement, évocateur des activités qu’il a en tête. Le brujo le suit de près, visiblement des plus intéressés, ce qui n’est pas pour faire disparaître le sourire mi-sensuel mi-taquin de Sandro. La boite métallique est malheureusement pleine de monde, mais l’informaticien n’aurait pas eu l’idée de s’en plaindre quand Ambrose se colle contre de lui de tout son corps, ce contact électrifiant les nerfs du latino. C’est au tour de Sandro de passer sa langue sur ses lèvres sèches, alors qu’il enjoint silencieusement l’ascenseur de monter plus vite. Ou plus lentement, il n’en est pas bien sûr. Après des mois privés de la présence du sorcier, ressentir son corps contre le sien est déjà un délice en soi. Peut-être que justement l’absence qu’il ressent désormais à Albquerque est sa punition pour avoir tant insister pour qu’il rejoigne l’ordre. Peut-être qu’il aurait dû se taire et laisser les choses telles quelles. Mais Sandro sait que c’était une décision logique, qu’il avait raison – qu’il a encore raison, aussi compliqué que ce soit pour eux deux – ou peut-être juste pour lui-même.

La tête d’Ambrose se posant sur la sienne coupe court aux pensées du hacker qui se contente de savourer la tendresse sous-jacente à ce geste. Oui, il a bien manqué à son sorcier, comme celui-ci lui a manqué. L’ascenseur s’arrête enfin – ou déjà – forçant les occupants à se mettre en mouvement. La main de son compagnon effleure longuement sa peau avant de s’installer contre celle de Sandro, leurs doigts entremêlés. Ils s’avancent de la sorte dehors, dans l’air froid et humide qui donnerait presque envie à Sandro de se précipiter à l’aéroport. Il frissonne, son corps recherchant instinctivement la chaleur de celui d’Ambrose. Le visage de ce dernier se rapproche de celui du latino, leurs souffles se mêlant, avant qu’il ne demande s’il connaissait des endroits intéressants dans cette ville. Pas vraiment à vrai dire, Sandro n’a jamais eu l’occasion de venir auparavant, et en prime, il n’avait pas prévu de sortir ce soir, c’était plutôt un tête-à-tête avec son ordinateur qui avait été de mise.

« Unfotunately no, querido. But I can search for something on the web if you wish. »

Le mexicain est distrait de son idée d’interroger son smartphone par le corps si attirant qui se presse un peu plus contre le sien, à son plus grand bonheur. La voix riche du brujo est comme une mélodie aux oreilles de Sandro qui écoute son amant faire remarquer qu’il est trop tôt pour faire la fête et coucher ensemble par la suite. Le hacker l’aurait bien détrompé mais il comprend qu’Ambrose préfère garder ces activités pour quand le marché serait conclu. Soit, le latino peut être patient. Aussi il se contente de répondre à la question posée avec un sourire aguicheur.

« You know I’m all about entertaining people, especially you. But it would be easier without the cold getting on the way. Plus I’m feeling hungry. »

Sandro ne peut s’empêcher de trainer un peu sur le dernier mot, une emphase sur la nature double de sa faim. Il n’a nul doute sur le fait que son amant aurait meilleur goût que n’importe quoi d’autre qu’il puisse manger. Mais il ne s’attarde pas pour autant, puisque sa langue sur la peau de sensible d’Ambrose n’était pas au menu avant un long moment.  

« What about picking up a restaurant ? »

Ce disant il sortit enfin son téléphone pour chercher les bonnes adresses du coin. De préférence un endroit qui serve de la nourriture mexicaine, rien de mieux qu’un plat épicé pour se réchauffer par ce temps. La main d’Ambrose qui se crispe sur son bras et sa question pousse Sandro à regarder le sorcier dans les yeux, sa main se glissant instinctivement sur la joue de celui-ci. Le hacker hausse les épaules, son sourire se réduisant à une grimace en coin. Que répondre ? Qu’il s’est réfugié dans le travail pour ne pas penser au départ de son compagnon. Ce n’est d’ailleurs pas quelque chose à laquelle il a envie de penser là tout de suite. Il préfère utiliser cette rare occasion d’avoir Ambrose avec lui pour prendre du bon temps tous les deux.

« Nothing much to say, really. I’m just working on that new project, drones for the Order. It’s taking a lot of time. And you ? How are settling et Old Fyre ? »

Même s’il n’avait pas été emballé à l’idée de rejoindre l’Ordre des Chevaliers de l’Aube, Sandro espère vraiment qu’Ambrose n’ait pas que du négatif à raconter à ce sujet. Aussi pleine de sens qu’a été cette résolution, il s’en veut déjà d’avoir encourager son départ, et il a déjà ressenti assez de culpabilité dans toute sa vie pour ne pas en vouloir plus que ça.
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