Langues parlées : Turque et anglais(débutante)
Habiletés : Puppy eyes Lv 100 - Peut faire 50 sauts à la corde à danser de suite - Boxe Lv 1 - Imagination Lv 100

Qualités prédominantes : Passionnée - Énergique - Curieuse - Extravertie
Failles notables : Mauvaise perdante - Manipulatrice - Distraite - Tête de mule

Note particulière : Elle a un syndrome de stress posttraumatique depuis l'attaque que sa famille, survenue quand elle avait cinq ans.

Vit à Old Fyre ★ Excelle dans l'art de la manipulation parentale ★ Complexe d'abandon et trouble de l'attachement ★ Croit que son père est un super héro ★ Est terrifié à l'idée perdre son père ★ A peur du sang ★fait des cauchemars reliés à son traumatisme ★ Elle est mauvaise perdante ★ Rêve de voir une vraie licorne ★ Moana est son film préféré ★ Porte ses souliers à velcro parc qu'elle ne sait toujours pas faire ses lacets correctement ★ Veut devenir magicienne, pâtissière ou experte en objets magiques ★ Voudrait devenir Victoria ★ Voudrait que Victoria soit sa maman ★ Fait une collection de plumes ★ Mets de paillettes partout ★ Est allergique aux fraises'

Marjan est née en 2011, accompagnée de sa sœur Mashid. Son père, Nawar, était un photographe qui voyageait partout alors que sa mère était l’une des plus imminentes avocates d’Istanbul. Petite famille très occupée, elle n'était pas parfaite, mais malgré tout très unie.

Quand l’occasion se présentait, ils aimaient bien faire des randonnées en nature et aller camper. C’est d’ailleurs ce qui les a amenés, un soir de l’année 2016, devant un bon feu de camp agrémenté de guimauves. C'était une soirée relaxante où la petite famille s'amusait, mais qui tirait à sa fin parce que les deux petites devraient bientôt aller se coucher. Marjan se souvient vaguement que sa soeur a voulu aller aux toilettes avec leur mère, tandis qu'elle-même, pour étirer un peu la soirée, faisait semblant de somnoler contre leur père. Doucement, elle profitait de ce moment de paix, de plénitude et de bonheur… Clairement, c'était juste trop parfait pour durer, parce que des cris d’horreur retentirent dans la forêt, surprenant les deux êtres blottis.

Marjan ne garde que de vagues éclats de ce qui suivit: un monstre, plus gros qu’un ours; son père lui criant d’aller dans la voiture et les formes d'un combat aperçu par l'angle étroit d'une fenêtre. Ce dont Marjan se souvient très bien, par contre, sont les grognements de la bête, les cris effroyables de Nawar, ainsi que l'odeur du feu qui brule la chair; l'horreur, la douleur, la peine; l'oeil assoiffé de la créature et l'éclat de ses crocs. Surtout,surtout, le sang. Partout. Rouge. Recouvrant toute sa fourrure hirsute, ainsi que son père. Et lorsque la petite put enfin accourir vers lui alors que des étrangers chassaient enfin la bête... Le sang sur sa sœur, le sang sur sa mère, même s'il restait peu à reconnaitre d'elles.

Par chance, un chevalier l’attrapa à temps pour lui éviter un autre traumatisme ; son père, encore en vie, qui subissait sa première transformation partielle.

L’hôpital était froid, sans vie et dépourvu de toute sensibilité. Marjan venait de passer quelques jours en observation le temps que l’on trouve les coordonnées de sa famille proche.Elle n’avait pas pu voir son père qui, lui, avait tout de suite été amené dans un établissement spécialisé. Marjan elle, n’avait rien. Rien de physique, au moins. Quand ses grands-parents vinrent la chercher, on les prévenus que la petite délirait un peu, surement du a son jeune âge. C'est qu'elle parlait d’un monstre aux yeux rouges, avec d'immenses griffes et d’immenses dents qui avaient peu à voir avec ce que le rapport d'incident mentionnait. Un ours, tout bonnement, c'était selon eux un ours. La petite Marjan était certaine de ce qu'elle avait vu, mais elle comprit vite que les adultes ne la croyaient pas, et plus elle vieillissait, moins elle en était certaine à son tour.

Marjan du déménager; ses grands-parents lui ont aménagé une chambre dans leur maison, mais la petite eu beaucoup de difficulté a s’y faire. Nawar lui manquait, tout comme sa mère et sa sœur. La survivante avait toujours hâte d’appeler son père, malgré l’ambivalence de ses sentiments envers lui: elle lui en voulait de ne pas être revenu la chercher et de l’avoir abandonné à ses grands-parents, aussi gentils soient-ils.

Ainsi, les années passèrent et la vie reprit son rythme. Ses grands-parents l’envoyaient régulièrement voir un psychologue et ces consultations l’aidèrent beaucoup, si bien que les cauchemars qui venaient hanter ses nuits se distancèrent, de tous soirs, à quelques fois semaines, à quelques fois par mois.

Les grand-parents, l’école, les amies et le psychologue, et finalement les rencontres vidéo avec son père, formaient ce cycle de vie stable qui aurait pu durer longtemps...

Après un bon petit-déjeuner, Marjan était en train de colorier sur la table de la cuisine quand on sonna à la porte. Occupée à faire la vaisselle, la grand-mère demanda à la petite d’aller ouvrir, et quelle ne fut pas sa joie de voir père dans l’embrasure de la porte. Ni une, ni deux, Marjan sauta dans ses bras et vint se lover dans le cou de son père tel un chaton alors que des larmes de joie coulaient sur leurs deux joues juxtaposées. Quatre ans, quatre longues années où elle n'avait pas pu le toucher, pas pu sentir son odeur, sentir sa barbe naissante et rugueuse contre sa joue, ses grandes mains rassurantes dans son dos. Quatre ans. La moitié de sa petite vie d'enfant.

Il était venu la chercher pour l’amener en Australie. Bien sûr, ces grands-parents ne pouvaient pas l’accepter, mais les baguages furent vite fait malgré les cris et des injures qui se perdirent derrière une porte claquée.

La petite ne voulut pas lâcher la main de son père, et ce même une fois dans les rues de OldFyre. Elle avait trop peur que tout ça ne soit qu’un rêve et que son père lui soit enlevé de nouveau. Cela pris une bonne semaine de patience à Nawar pour rassurer sa fille et qu’elle n’ait plus besoin de le voir en permanence, et une autre pour qu’elle accepte finalement de le laisser partir de l’appartement sans elle.

Récemment, la disparition d'Hyli a terriblement perturbé la fillette, qui commence d'ailleurs a avoir peur que son père ne disparaisse lors d’une de ses missions. Malgré tout, Marjan a appris à vivre avec ses absences répétées et se laisse garder par Danaé ou par Victoria, qu'elle espère d'ailleurs voir devenir sa nouvelle maman.