Langues parlées : Mizu parle de nombreuses langues grâce à ses divers voyages fait dans sa jeunesse, dont le mandarin, l'anglais, le français, le coréen et bien évidement, le japonais.
Habiletés :
-Mizu Iro connait un bon nombre d'information sur les créatures qui peuple ce monde. Son père, Raphaël Cooper et sa mère, Saku Iro, ont pendant douze ans écumés les cinq continents à la recherche d'information sur les bêtes fantastiques pour les retranscrire dans de nombreux carnets de bords qu'ils ont partagés avec leur fille.

-Aillant voyager avec eux, Mizu sait très bien manier bon nombre de langue et détient de judicieux contactes dans le monde. Elle connait aussi diverses zones à force densités de créature.

-Bien que peu forte en combat si ce n'est sa bonne précision dans toutes armes à distances, Mizu à une facilité hors norme à communiquer avec les créatures et sait comment se comporter avec eux... Même les plus dangereux.

Qualités prédominantes : Douce - Juste - Sérieuse - Perfectionniste
Failles notables : Naïve -Têtue - Faible - Solitaire

Note particulière : Ses deux parents sont bien connus dans le domaine des Chevaliers. Ils ont fait de nombreuses recherches sur les bêtes et autres créatures surnaturelles. Bien que prédestinée à rejoindre les chevaliers, elle à longtemps renier cette partie de sa vie avant dans devenir un "définitivement". Elle mène par ailleurs une vie double. D'un coté Mizu est un chevalier qui prend à cœur son travaille et de l'autre une simple Japonaise vivant dans les cartiers de Tokyo. Elle voyage énormément, mais reste le plus claire de son temps à Old Fyre, bien qu'elle possède un appartement dans la capitale japonaise.

Mizu regardait avec appréhension Tokyo par sa fenêtre, canette à la main. Une légère pluie s’abattait sur la capitale japonaise, éclaboussant les passants avec douceur, créant une harmonie parfaite. De loin la jeune femme pouvait entendre les klaxons des voitures et la musique d’un énième groupe d’idole tandis qu’un géant panneau publicitaire affichant des personnages de manga venait illuminé sont immeuble miteux d’une couleur verte fluo. Les parapluies, de sortie ce soir-là, pullulaient devant ses yeux marchands à vive allure. Tokyo était une ville qui ne dormait jamais, mais certain quartier était plus bruyant que d’autre et Mizu en faisait les fraies.

Elle prêta une dernière attention à la capitale puis ferma d’un geste brusque la fenêtre. Se laissant glisser le long du mur avant de jeter sa canette violemment par terre. Mizu se trouvait bien pitoyable actuellement tant le chagrin et la colère se mélangeaient en elle formant une émotion affreuse. Ce dégout néfaste qui apparaissait lorsqu’une vive déception nous prend à la gorge. Elle aurait pu frapper son mur fade et triste ou balancer tous ses travaux d’art qu’elle faisait pour son école, mais rien n’aurait pût apaiser cette haine si profonde.

Pourquoi une telle colère ? Et bien cette après-midi-là semblait être parfaitement normale, jusqu’au moment où sa soi-disant élue de son cœur vint à l’appeler pour la quitter le plus lâchement possible. Cette fille c'était Saki Nishimori, 24 ans, cheveux courts, garçon manqué, serveuse dans le même bar qu’elle.

Mizu avait un goût amer dans la bouche, elle aurait tout donné pour que cette relation soit la bonne… Mais non il fallut qu’elle la plaque comme ça, par téléphone… Certes Mizu était un peu froide, mais de là à la dire sans émotion était un peu gros. De toute façon, Saki n’était pas son genre, trop masculine pour elle.

L’étudiante soupira une nouvelle fois. Était-elle réellement en train de pleurer sur cette relation de deux mois sans presque aucune preuve d'amour ? Visiblement oui. La jeune femme se releva lentement voulant passer à autre chose. Elle s’assit sur sa chaise, s’attacha les cheveux en une longue queue de cheval, prit ses lunettes, attrapa son crayon puis commença à griffonner une bête majestueuse. C’était un grand lézard, aux écailles rouge feu et aux ailes grandes et puissantes avec des crocs acérés devant une aube aux couleurs chaudes. Dans un coup de crayon, elle aperçut une lettre blanche au cachet rouge posé sous la feuille de papier cartonné qui dépassait de cette dernière remit en mains propres par un de ses drôles de types qui se prétendait "Chevalier’". Elle l’avait déjà lu et relu plusieurs fois passant du doute à la curiosité. Cette dernière lui proposait de rejoindre leur organisation en tant que Chevalier puis évoquait ses parents (son père tout particulièrement) ainsi que ses capacités innées dans ce domaine peu… Habituelle.

Les Chevalier de l’Aube pourraient s’apparenter à une société de protection d’animaux, tout ce qu’il y a de plus banal. Sauf si on rajoute le fait que ces "animaux" en question sont autres que des créatures magiques aux pouvoirs métamorphes. Oui, dans le monde où nous habitons ; là actuellement des bêtes aux capacités hors norme existent bel et bien. Cela pourrait paraitre incroyable pour toute personne normale, mais cela n'avait rien d'étrange pour Mizu. Déjà parce qu’elle est loin d’être "normale", mais surtout, car toute son enfance, elle a vécu avec cesdites bêtes.

Son père prénommé Raphaël Cooper était déjà à son époque un membre à part entière de cette société avec son frère. Tous deux formaient un duo de choc et vivaient à Old Fyre en Australie, là ou habitent les Chevaliers. Son père était un protecteur de créature magique et un héros de la population. Il agissait avec tact et force et avait un réel don pour cela. Jusqu’au jour où, pendant une intervention au Japon il rencontra une certaine Saku Iro qui deviendra par la suite ça femme. Bien évidemment il ne put lui cacher le secret si bien gardé de notre monde et lui dévoila tout avant de quitter son métier pour vivre une palpitante vie amoureuse avec cette artiste.

Émerveillée par la splendeur des créatures qui peuple notre terre, Saku Iro ne put en tant qu’Artiste ignorer ces mystères. Elle décida de jour au lendemain de stopper son petit atelier d’artiste contemporain pour parcourir le monde en compagnie de son amant. Tous deux entretenir alors divers carnets où ils retranscrivaient des tas d’informations qu’ils avaient soigneusement collectées sur les quatre coins du monde. Raphaël s’occupait de l’écrit tandis que Saku dessinait les bêtes et autres êtres magiques. Une fois un carnet terminé, ils partageaient leurs informations au reste du monde concerné par les créatures, dont les Chevalier.

Ils étaient connus pour leurs diverses recherches, et bien que le couple reçut un enfant un beau matin d’aout ils continuèrent leur aventure à travers les continents… Jusqu’à un tragique jour d’Automne où tout bascula. Saku et Raphaël sont allez là où tout avait commencé : au pays du soleil levant. Ils avaient entendu parler d’un dragon asiatique en liberté vivant dans les tréfonds du pays, là où peu de personnes sont déjà allez et où aucun n'est jamais ressorties (et qui est d’ailleurs rudement surveillés par les Chevalier de l’Aube).

Ce dragon aurait merveilleusement pu clore leur vingtième volume de leur aventure. Ils avaient hésité plus d’une fois à y aller face au danger que cela représentait, mais en finirent par conclure qu’ils avaient les compétences suffisantes pour faire face à ce genre de bête. Le couple se rendit sur les lieux pour étudier les environs. Ils tombèrent sans réellement si attendre sur le dragon endormi est purent à distance modéré l’étudier.

Tout se passait pour le mieux lorsque dans un élan un peu trop brusque Saku réveilla la bête en tentant de le dessiner sous un autre angle. Étonnée par le calme de l’animal, elle si approcha avant de poser sa main sur son museau chaud et écaillé profitant de ce moment exceptionnel. Prît de cour par cette situation, Raphaël tenta de courir vers sa femme, mais ne pût rien faire. Son corps n’obéissait plus à aucun de ses ordres. Saku tenta une nouvelle approche plus directe, mais le dragon vît cette action comme une menace et sortie ses griffes acérées pour les planter dans le ventre de la jeune artiste par affolement l’envoyant se cogner à un arbre.

Depuis ce jour-là, Mizu ne revit plus sa mère souffler. Elle mourut plusieurs semaines après devant les médecins étonnés par une telle blessure impossible à guérir. De son côté Raphaël retourna ciel et terre pour trouver un antidote contre les blessures empoissonnées de dragons. Allant jusqu’à supplier à genoux les fées de l’aider, mais rien ne pût arranger le cas critique de sa femme.

Lorsqu’il apprit la mort de sa femme l’ancien Chevalier tomba dans une profonde dépression rejetant la faute sur les créatures qu’il avait autrefois protégées, allant jusqu’à les détester au point dans blesser certaines.

Il décida d’acheter une grande maison en plein Londres avec tout l’argent qu’il avait amassé au cours de ses dernières années. Il éleva alors sa fille dans un univers doré et rempli d’amour, mais ce dernier était terni par les cernes et la vieillesse. Il jouait le père aimant et attentionné, mais, lorsque la fillette avait le dos tourné, il buvait et consommait un bon nombre de produits illicites pour apaiser sa douleur et sa rancœur profondes vers la bête qui avait tué sa femme.

Mizu quant à elle, eux du mal à avouer la mort de sa mère, mais réussi à faire son deuil bien plus facilement que son père. Elle ne se sentait pas très bien dans cette "maison de poupée". Tout lui semblait à la fois parfait et faux comme si Saku n’avait jamais disparu. Son père jouait un double jeu et ne lui parlait jamais de sa défunte mère. Il passait son temps à boire encore et encore et prenait toute sorte de drogue. Bien qu’il agissait souvent brutalement, jamais il ne posa la main sur sa fille et resta toujours sain d’esprit avec elle, lui payant bon nombre de cadeaux et autres surprises.

Puis un beau jour la police rentra sans crier gare dans leurs vies. En quelque instant ils mirent les menottes aux mains de son père sous les yeux apeurés de la jeune fille pour consommation de drogues. Il se fit enfermer en prison tandis que la garde de Mizu fût à donner à Caleb Cooper le frère de Raphaël.

Mizu vécut une grande partie de son adolescence à Old Fyre, élevé par son oncle et sa tante. Elle reçut alors un entrainement intensif pour devenir un parfait Chevalier. Tout lui prédestinait à devenir une future membre de la société, mais un profond dégout des créatures ces développé chez elle dut à son père. De ce fait, à l’âge de vingt ans elle décida de quitter Old Fyre pour aller vivre au Japon une vie normale, dans une école d’art normal, avec son appartement ont peu plus normal. Son autre vie semblait enfin disparaitre après vingt-quatre ans d’existence. Elle s’était construit une situation si banale qu’elle ferait pâlir le plus basique des Hommes.

Se rappeler de tous ces souvenirs fit un drôle d’effet à la jeune femme à présent adulte. Elle était encore jeune, mais avait déjà eu une vie bien remplie. La mort de sa mère l'a profondément marquée tout autant que la dépression de son père ainsi que son emprisonnement, d’ailleurs elle ne la plus jamais revue depuis. Elle ne sait ni s’il est encore enfermé ou en liberté. Ce dernier n’a pas vraiment cherché à prendre contact avec elle… Étonnant vu tout l’amour qui lui porté avant. Mais après tout Mizu non plus n’a pas fait grand-chose…

Une légère larme coula de sur sa joue tant les souvenirs venaient la frapper de plein fouet. Elle redisposa la lettre avec mélancolie et se releva brusquement. Son regard se balada dans toute la pièce qui constituait à la fois sa cuisine et son salon avant de s’arrêter sur une grande étagère en bois complètement recouvert de croquis et de dessein.

Elle si approcha et dans un moment d’hésitation la jeune artiste prît un petit carnet où était griffonné dessus : "Les Aventures et études de Saku Iro et de Raphaël Cooper". Elle tourna la première page et vu, écrit en petit : "En l’honneur de notre plus fidèle lectrice, Mizu". La Japonaise sentit une nouvelle fois une larme coulée puis une deuxième et une troisième. Mizu les essuya et feuilleta les pages encore et encore avant de tomber sur une feuille déchirée et salie pas de la boue. Les croquis dessinés dessus montré un dragon plutôt bien fait, mais non terminer aux allures terrifiantes, mais néanmoins majestueuses.

C’était lui qui avait tué sa mère.

Elle sentit un pincement au cœur. Le travail de c’est parent n’était pas terminé… Du moins le vingtième volume. C’était si affreux de voir cela, mais aussi terriblement pesant. Toutes ces bêtes dessinées avec soins, elle les connaissait par cœur. Pourquoi avait-elle quitté ce monde déjà ? Ce monde où elle appartenait si bien. Cette vie si normale ne lui allait clairement pas, elle n’avait jamais eu une vie normale. Sa vie était là, avec ces créatures.

Devait-elle finir ce livre ? Voir même continuer à entretenir les carnets de ses parents ? Oui, surement. Mais comment ? Elle n’en avait pas la force ni les moyens. Et y arriverait-elle toute seule ? Non, aucune chance.

Perdue dans ses pensées, Mizu aperçut la lettre déposée sur sa table. Était-ce la réponse à toutes ses questions ? Les Chevalier étaient-ils la réponse ? Bien sûr… Alors qu’es qui l’empêchait de prendre le premier avion pour l’Australie demain ? Rien. Absolument rien.

C’était le moment de prendre un nouveau départ, une nouvelle vie. Elle savait si prendre dans ce domaine.

Dans un élan assurer et serein, Mizu ouvrit sa fenêtre. La pluie était passée, la nuit aussi. L’aube était là, l’aube se levait…

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