LIENS UTILES
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Dim 21 Oct - 14:20 | |
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Jo Saint-Just | Jo Saint-Just
Let the sunlight lead us home
Fiche signalétique |
Nom : Saint-Just Prénom : Jo Origines et nationalités : Naissance en Polynésie Française. Carte d'identité formelle, nationalité Néo-Zélandaise
Race : Banalement de race humaine ge : 29 ans Genre : Non-binaire présentant souvent ultra-fémininement Orientation : Pan, mais capable d’aimer nulle d'autre que la Mer
Taille : 198cm Couleur des cheveux : Teints en mélange de rouge et de violet actuellement, la couleur change souvent. Naturellement noirs comme ses sourcils. Couleur des yeux : Noirs Trait particulier : Passion très visible pour les très belles robes très décolletées Une fois ces vêtements enlevés, on voit les rayures blanches sur peau sombre de ses vergetures, et les cicatrices plus volontaires figurant des vagues tout autour de ses mollets Une bague d’or blanc est toujours à son doigt
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Dossier de l'ordre
Langues parlées : Anglais, Français Habiletés : Son lien avec la Mer est tel que Jo fait souvent office de personne experte en créatures aquatiques et en milieu marin Expertise en surveillance d'enfants Expertise en soins aux créatures quelles qu’elles soient, sans crainte des coups de crocs ou des boules de feu Une affinité avec la fabrication de potions
Qualités prédominantes : organisation - rigueur - patience - caractère chaleureux Failles notables : ambition - mélancolie sporadique - tendances méprisantes - cryptique
Note particulière : En plaisantant, Jo dit souvent être un parent lion. Il s’avère que ce n'est pas tout à fait une blague : rien n'est plus dangereux que de menacer son enfant, ou ceux des autres, ou tout ce qui fait partie de sa troupe dans son esprit La Mer est son seul amour, l’Unique. Personne n'arrive exactement à déterminer ce que Jo entend par “avoir épousé la Mer" mais l'affaire dure depuis longtemps Son enfant se nomme A.J., d'autre parent inconnu. Si la Mer est son amour, son enfant est sa vie Son but à long terme est de devenir un des membres les plus respectés de l’Ordre et de faire de sa famille une des grandes lignées de Chevaliers… Mais si A.J. ne souhaite pas rejoindre leurs rangs, rien ne lui sera imposé
Historique
Il était une fois un bateau. Une coque de noix. Mais elle flottait sur les eaux aussi bien que les plus grands bâtiments, alors j’y ai passé toute mon enfance. C'était le bateau de mon père. Lorsqu'il a vu que j’y tenais tant, il me l’a confié. J'avais cinq ans. C'était le plus beau cadeau du monde.
Il était une fois une coque de noix et un enfant qui ne rêvait que de la Mer. Moi. Je ne sais pas pourquoi, il y a toujours eu quelque chose entre elle et moi. Un lien. Une attirance. Et parce que je vivais près d'elle, je pouvais aller la voir chaque jour, tremper mes pieds au bord calme, plonger dans les profondeurs. Ma mère riait de dire que j'ai su nager avant de marcher. Que j'étais un enfant des dauphins. Peut-être que c'est vrai. Peut-être que de toute l'éternité, j'étais la personne promise à la Mer. Ca c'est ma vision de cette histoire et puisque c'est mon conte, c'est la seule qui compte. Des milliers et des milliers d'années, elle a attendu mon arrivée. Et quand je l'ai vue je n'ai pu que l'aimer.
Mais la Mer a attendu que je sois en âge de l'épouser. Elle a été patiente : j'ai grandi très normalement au milieu des autres enfants de mon âge. Ma seule particularité c'était mon bateau, et mes amis le trouvaient juste beaucoup trop impressionnant. Ils aimaient que je les promène avec, que je leur explique ce que moi j’apprenais avec mon amour. Les poissons et les mammifères et les coraux. Les courants et les tempêtes. Tout. Je savais tout.
J'ai continué d'apprendre dans mon adolescence. Mais d'autres choses. Les garçons. Les filles. J’en oubliais ma Mer, beaucoup trop souvent. Je brisais son coeur d'être si loin -pas de prendre mon plaisir avec d'autres, elle n'est pas jalouse de ça. Alors elle m’a fait le plus beau cadeau qui soit : j'ai eu A.J.. Les pragmatiques disent que c'est l'enfant d'une de mes conquêtes, qu'à 17 ans on ne pense pas à se protéger et qu'il fallait s’y attendre mais une fois de plus c'est mon conte. Je dis ma vérité.
J'étais jeune pour avoir un enfant. Mais j'ai fait de mon mieux pour bien faire, pour rendre ce petit humain heureux. Je pense ne pas avoir mal réussi… Ca a été dur. J'ai cru abandonner souvent, j'ai pleuré encore plus souvent, mais j'ai serré mes dents et j'ai continué d'avancer.
C'est par hasard que j'ai déménagé en Nouvelle-Zélande : il y avait un ami de ma mère qui y cherchait quelqu'un pour faire faire des tours en bateau aux touristes près de Wellington, et je navigue bien mieux que n'importe qui. Ma mère a glissé un bon mot, j'ai pris mon enfant sous le bras, j'ai fait le grand saut. Et le pays m’a parlé. Il y a quelque chose ici qui vibre comme moi, sur la même fréquence, tellement que je n'imagine même pas en partir. C'est chez moi. Je suis bien ici.
Même si j'ai failli y mourir. C'était un incident idiot : un courant que je n'ai pas senti changer alors que je nageait loin de la plage. J'ai fini encore plus loin de la terre, puis la tête sous l'eau sans pouvoir remonter, les poumons presque vides. J'ai senti mon heure venir. Et puis j'ai ouvert les yeux et j'étais sur un petit bateau à moteur, des inconnus tentant de me faire revenir à la vie tout autour de moi. Ils aurait pu réussir à me mentir, à dire qu'ils pêchaient ou quelque chose comme ça, si une main ne m'avait pas saisi la cheville pour me tirer de nouveau sous l'eau.
Les Ponaturi. Ce sont des êtres aquatiques des légendes Maori. Ce sont aussi les responsables de ma découverte du monde surnaturel. Après avoir vu une bande tirer au fusil de guerre sur une chose écailleuse tentant de me tuer, je n'ai pas eu d'autre choix que de croire en l'incroyable. J'ai beaucoup pleuré avant de m’y faire, je l'admets. Et j'ai insulté les Chevaliers qui essayaient de m'expliquer que je pouvais leur être utile. Mais j'ai fini par rejoindre leurs rangs. Je ne peux pas laisser A.J. vivre dans un monde où des choses inconnues peuvent l'attaquer sans protéger sa vie, l'un des Chevaliers l’a bien compris. Il a eu mon accord comme ça.
J'ai appris encore plus. Je ne serais jamais une sommité en combat, en reconnaissance, en capture, mais j'ai fait mes preuves auprès de l’Ordre. Parce que je connais la Mer comme personne. Les Ponaturi et les Taniwha et les Sirènes et les Léviathans. Les coraux utiles pour faire des potions. Les algues qui empoisonnent et celles qui soignent. Et je veille sur les autres enfants, lorsque je ne suis pas loin du mien. Les Chevaliers savent qu'ils peuvent passer à ma maison en bord de mer, y laisser leur descendance, et que tout ira bien.
Alors il était une fois un bateau. Et un enfant qui vivait pour la Mer.
Il était une fois une maison les pieds dans le sable. Et la personne qui aimait la Mer. Et qui y élevait un autre enfant des dauphins. Et qui veillait à ce que le monde fantastique ne blesse pas ceux qui ne le connaissent pas.
Il était une fois moi ?
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Dim 21 Oct - 15:46 | |
| Admin Points : 0 Messages : 491
le narrateur | J'adore, j'adore, j'adore !
Jo est magnifique. La mer est magnifique. L'enfant est magnifique.
La seule chose de laquelle je ne suis pas certaine, c'est si je l'ajoute aux chevaliers ou aux consultants ? À part ça, je valide de suite. Tu peux me répondre sur Discord, puis poster ceci. Tu connais le chemin.
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