Alors t’as voulu m’envoyer encore une fois faire ton larbin, faire les choses pas trop importantes en y croyant pas trop, en pensant qu’j’allais foirer comme toujours. Bah ouais j’ai bien foiré, mais pas de la manière dont tu croyais : j’me suis barré : parti, fini, enfui dans la nuit, et avec l’argent évidemment. Alors ouais là j’suis comme un con dans ces rues, un peu perdu, et en plus j’parle anglais comme une vache espagnole mais tant pis : pour la première fois je vis pour moi.
Oui je suis ingrat, mais je t’assure tout ça c’était pas une vie ; c’était 18 ans d’apnée avec comme idéal de ressembler à ce héros, ce fantôme en vérité, mon géniteur, cet homme formidable mais toujours absent. Bah oui, lui il a compris qu’il n’y a que loin d’ici que l’on peut respirer. Mais moi tout ça, ça ne me fait pas rêver, j’ai jamais voulu être un héros qui s’épanouit seulement dans la violence et l’adversité. De la violence, crois-moi, tu sais la distiller sans que j’aie besoin d’aller en chercher ailleurs. Moi je veux du beau et du doux…. Un peu de folie aussi contre cet Ordre bien établi.
Je sais très bien que je suis l’enfant de trop, celui dont tu ne voulais pas et qui déçoit quoiqu’il fasse. Promis je n’le fais pas exprès. Ou si, peut être un peu à la longue… comme piégé dans une pièce dont je suis obligé de coller au mauvais rôle dans lequel je me sens trop à l’étroit. C’est peut-être pour ça que j’ai poussé de travers et que j’déborde sans cesse. C’est peut-être pour ça que j’explose et que j’explore toujours la mauvaise voie.
Comme mes amours qui garantissent l’arrêt de la descendance. Ô comme j’ai jubilé quand tu m’as vu embrasser ce garçon, à califourchon et main piégée dans le caleçon. Si tu savais comme tout ça n’est pas nouveau pour moi, ça a commencé il y a des années dans la forêt. Un exercice de survie n’a jamais si bien porté son nom. Mais tu ne m’as pas cru, et j’y suis retourné année après année avec mon bourreau, voilà pourquoi maintenant la vue d’une tente me fait gerber.
Mais tout ça c’est du passé. Là j’suis calé dans un squat miteux d’une grande ville que je connais peu, on écoute de la musique, on fume de la beuh. J’ai déjà claqué toutes tes thunes pour des conneries, mais j’regrette pas, faut rien regretter, faut juste profiter le temps qu’ça peut durer. Allez, un p’tit selfie pour immortaliser ce beau moment.
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1er RP voulu pour débuter : toi, un chevalier (ou personnage affilié d’une manière ou d’une autre à l’Ordre) a été envoyé par la famille d’Axel pour le récupérer là où il se trouve (à définir ensemble) et l’amener au QG (raison à définir mais on assume que la famille connaît très bien les RH de l’Ordre et a quelques plans pour lui). Aucune limite quant à la méthode utilisée, tant qu’elle n’est pas létale.
Liens possibles (non exhaustif) :- un.e meilleur.e ami.e (lien déjà existant ou à construire)
- un ex et/ou un futur ex
- des connaissances (ami, ennemi, famille proche ou éloignée) parmi les chevaliers appartenant à des familles anciennes
- des rencontres et compagnons de déboires