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Sticks and Stones

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Jeu 18 Nov - 23:45

★★
Points : 50
Messages : 142
Habitation permanente : Elle est en cavale pour le moment
Occupation : Formation d'un réseau d'information, accumulation de ressources magiques pour se défendre contre ses agresseurs
Alea M. Lachance

Alea M. Lachance
Il fait sombre.

Des petits trous ronds qui n’avaient assurément pas été prévus dans la construction de l’entrepôt laissent filtrer, dans la pénombre opaque, quelques rares éclats de clarté grise et pleine d’un grain vaporeux.

Le silence règne dans l’obscurité, courtisé par le sifflement du vent, dehors, qui fait remuer les panneaux mal fixés. La voix d’Alea, au début, est timide, à peine perceptible, à peine un murmure qui flirt avec les ombres, qui s’infuse, douce, claire, mélodieuse, comme des volutes limpides qui s’installent dans la noirceur. Puis, le chantonnement vibre dans sa poitrine, un peu plus fort, et un halo chaleureux commence à se répandre autour d’elle.

Tant qu’elle chante, la lumière persiste et s'étend jusqu’à dessiner, sous ses mains chatoyantes, les formes brutes et hérissées d’une autre personne apparemment endormie. Puis, sa voix vacille et dans son aura étendue, on voit comme un éclat rouge et humide qui sinue dans le noir.

Tout autour, il y a l’odeur du labeur qui règne: ça sent le caoutchouc, la ferraille et l’huile. Ça sent aussi la violence, le sang et, au moins pour Alea, les fleurs. Ça roule dans la bouche, sucré et écoeurant: le relent rance de la mort lorsqu'elle survient de manière brutale.

L’homme couché sur ses cuisses, lui, ne dégage maintenant qu’un léger parfum floral qui s’adoucit, de plus en plus, à chaque fois que la mélopée se répète. En parallèle, ses doigts se glissent dans sa tignasse échevelée, suivant les courants d’énergie qui n’auront bientôt plus besoin de son assistance pour circuler par eux-mêmes, de même pour ceux dans sa poitrine sur laquelle était posée son autre main.

— Booker...

Son nom, elle l’avait humé à quelques occasions dans la dernière heure, sans jamais obtenir de réaction. Cette fois, par contre, ses paupières frémissent et Alea sourit en coin sans jamais arrêter de chanter, répétant son appel jusqu’à ce qu’il ouvre les yeux.

Les siens attendent, verts et liquides, calmes, prêts à plonger dans son regard. 
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Sam 20 Nov - 16:36

Points : 0
Messages : 15
Clayton Baker

Clayton Baker
Ahhh... C'était pas bon... Pas bon du tout même. S'il n'était pas encore autant en colère, il serait probablement effrayé. L'adrénaline était encore trop haute. Beaucoup. Beaucoup. Trop. Haute. Il pouvait encore sentir les os craquer sous ses jointures dont il ne ressentait même plus la douleur. Il avait pris des balles, aussi. Rien de grave. Un peu grave peut être. Il s'en fichait. Il se sentait sali, souillé, inconfortable dans une mare de sang qui était fort heureusement principalement celle d'autres. Il avait peint un beau tableau se dit-il, les poumons étouffés par la terrible ventilation et l'air suffocant de Colombie. Quel désastre. La police locale allait beaucoup s'amuser à essayer de démêler ce casse-tête, si il n'arrivait pas à le nettoyer. Il n'était pas inquiet. Il en avait vu d'autre. La providence semblait toujours étrangement être de son bord. Comment pourrait-elle continuer de le malmener sinon?

Ça n'aurait pas dû se passer comme ça. Ça ne doit JAMAIS, se passer comme ça. Le principe de ce métier consistait à planifier correctement. Il n'y avait pas de guet-apens, pas de traquenard, pas d'imprévus qui tenaient. Il était prêt. Il était TOUJOURS prêt. Il n'avait jamais perdu personne sur le terrain. Pas depuis ce jour. Pas depuis elle. Ce n'était pas simplement de la chance. C'était du travail, dur et acharné. La volonté de survivre, la volonté de protéger. Son travail, il le faisait bien. Il l'avait toujours fait bien.

Alors pourquoi? Pourquoi?

Son contact aurait dû être protégée. La safehouse aurait dûe être sécure. Alors pourquoi? Tous les protocoles avaient été respectés. À la lettre. La "malchance" n'avait pas sa place ici. Quelqu'un, quelque part, avait mal fait son travail, et maintenant une jeune fille était entre la vie et la mort chez  un vétérinaire de ses propres contacts. Alen était non compromis, lui. Si elle pouvait être sauvée, elle serait sauvée. Mais, tant que l'équipe de mercenaire était vivante, elle ne serait pas en sécurité dans un hôpital à recevoir de vrais soins avec du vrai équipement.

Sa main, faiblarde, se dirige vers son téléphone, dans sa poche. La conversation est encore ouverte. Il ne sent plus ses doigts, mais il tape, lentement, mais sûrement.

Allc lear

Il expire, rauque.

Il s'apprête à appuyer sur Send quand il entend un bruit. Un... gargarisement, de sang.

Fuck.

Il grogne.

Il se tourne sur le ventre.

Il rampe. Il voit trouble.

Sa main cherche, en arc lent et fatigué, répandant un peu plus de sang un peu plus partout. Éventuellement, il le trouve, le 9mm. Il se souvient du pauvre trafficant à qui il avait défoncé la mâchoire pour l'obtenir. "I'm looking for product." "Polícia...?" "You know what? Yeah, Polícia." Comme voler une sucette à un bébé. S'il avait un peu de jugeotte, peut-être qu'il a eu suffisament peur pour changer de métier. Booker n'en avait pas de très gros espoirs, et, très franchement, était trop furieux pour en avoir quelque chose à faire. Il n'avait pas un permis d'arme colombien, il avait fallu improviser.

Bon, d'où venait la voix...? Fuck. My head hurts. Il se râcle la gorge.

"Marco?"

Une autre quinte de toux aux sonorités un peu sanglantes. Parfait.

"Polo then."

Il ne voit pas l'homme, au milieu des cadavres. Mais il reconnait sa silhouette. Enfin, ses six silhouettes, mais il n'est plus à sa près.

Il rampe. Il rampe. Le 9mm fermement dans sa main. Il approche. Il approche. Il approche. Grimaçant. Douleur lancinante et étouffée.

Il se positionne, il ferme un œil, comme si ça allait l'aider, et se murmure "Don't move" ironiquement dans sa tête. Il positionne l'arme.

Clic

Un autre bruit viscéral.

"Fuck. Quite sorry about that. Just a..."

Il balbutie de ses doigts encore un peu, cherchant une des cartouches dans sa poche. De toute la force qui lui reste, il ouvre la chambre de son arme, et, retenant sa respiration, y insert la balle.

"Fun fact. You actually really don't want to do that! If you load into the chamber directly instead of through the mag you'll fuck up your-"

Boom

Écho. Silence. Une seconde. Puis deux. Puis dix.

"Extractor."

Il se remet sur le dos, lâchant l'arme désormais vide, proche d'un cadavre désormais criblé d'un trou tout frais dans le crâne.

Send.

Tuer, ce n'était pas pour lui. "Pourquoi pas?" avait-il demandé.

"Because you're too good at it."

And now there's one less band of mercenary scumbag witch hunters on this earth, love.

***
Il ouvre les yeux. Lentement. Il est réveillé, mais faible. Il se sent mieux. Étrangement mieux. Fuck. se dit-il. I really thought I'd get away with it. La vie après ne sonnait pas si mal, tout compte fait. De toute façon, c'était trop tard. Il avait quelques regrets, mais rien de bien grave. Il avait ses dispositions en place. Son testament notarié. Tout devrait bien allé, plus bas sur terre. Il avait bien fait ça. Il avait été doué. Il avait eu suffisament d'excitations pour 3 vies, et ce juste dans les dernières 24 heures, sans parler du reste. Il avait connu amour, douleur. Non. Ce n'était pas si mal, se disait-il, entendant son nom murmuré d'une voix si familière mais si lointaine, presqu'éthérée.

Il ouvre bien les yeux, et il voit. Il fait sombre. Mais il voit.

Il voit.

Il la voit.

Il regarde, pas son visage, mais plus haut, vers le plafond, vers le ciel.

"I'm quite sorry but, did I do anything to offend any one of you up there? Because that doesn't look right."

Il grommelle.

Fuck me, il pense. It's way worse, I made it.

"Top o' the morning to you."
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Mar 12 Avr - 2:39

★★
Points : 50
Messages : 142
Habitation permanente : Elle est en cavale pour le moment
Occupation : Formation d'un réseau d'information, accumulation de ressources magiques pour se défendre contre ses agresseurs
Alea M. Lachance

Alea M. Lachance
Le regard aquatique d’Alea dégouline sur la joue de Booker tandis que ses cils à lui frémissent. Puis, enfin, l’homme ouvre ses yeux hagards dans lesquels la sorcière nage maintenant de la plus paisible des manières.

La mélodie résonne encore telle une nuée lointaine, une aura sonore et diffuse qui persiste - tout comme la lumière douce - malgré le silence qui règne désormais dans la gorge de la petite femme rose.

Up here? Il y a une courbe - à peine existante - qui se dessine aux coins de ses lèvres, même si ce sourire s’entend beaucoup plus clairement dans sa voix incrédule.

Elle est amusée, vraiment: c’est bien optimiste de sa part d’assumer qu’il aurait une place dans les éminences de l’haut delà après le carnage qui l’y aurait amené. À moins, bien entendu, qu’il pense plutôt à cette après-vie qui accueille supposément les guerriers tombés au combat. Là, il faut avouer qu’il aurait pu trouver sa position en se risquant ainsi, seul contre tous.

Probablement.

En fait, elle n’en sait rien : Alea, en sa qualité - quasi - immortelle, ne s’attarde pas très souvent sur de telles questions métaphysiques.

Mornin', lui renvoie-t-elle malgré l’heure qui est plutôt nocturne que matinale. En parallèle, sur son front, ses doigts délicats viennent effleurer une éclaboussure rouge.

Your work is very thorough, susurre-t-elle tandis que ses phalanges tentent maintenant de remettre de l’ordre dans sa tignasse qui avait assurément connu de meilleurs jours. Dans son geste, il y a presque de la tendresse et beaucoup de douceur. Ça ressemble presque à une marque d’affection - qu’on pourrait trouver déplacée - somme toute, un mensonge aussi effronté que le serait la prétention de lui avoir sauvé la vie pour autre chose que son bénéfice personnel.  

— All of them are utterly dead, continue-t-elle comme s'il était question du beau temps, avant d'ajouter avec une inflexion pensive, and so are all their useful little secrets...

Pour la suite, sa voix se fait plaintive, Not. A. Single. One of them left, tandis que ses ongles pointus raclent, juste pour un court et douloureux instant, la chair sensible de sa tempe, that could have given me the information I needed...

Sa main est à nouveau toute douce, mais ses yeux sont impératifs, aiguisés sous ses paupières qui se resserrent.
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