Fiche signalétique
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Nom : Burgess Prénom : Liesel Origines et nationalités : Américaine
Race : Humaine. Année de naissance :1990, un après-midi pluvieux Genre : Féminin. Orientation : En questionnement.
Taille : 1,61m. Couleur des cheveux : Rousse. Couleur des yeux : Camaïeu de marron, noisette et brun très foncé. Trait particulier : Percée aux oreilles et tatouée avec le prénom de sa fille sur son poignet, recouvrant un autre tatouage reprenant un petit croquis de son ex mari
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Dossier du personnage
Langues parlées : Anglais, Français et a des notions d’allemand grâce à Klaus.
Habiletés : Liesel sait lire dans le regard de ses contemporains, leurs gestes, leurs habitudes. Elle entend les secrets derrière les murmures, les silences dans les cris. Elle comprend les non-dits, les choses cachées, les évidences et ce qu’elles revêtent de plus sombre.
Qualités prédominantes :Très bonne menteuse – Perspicace et brillante - Musicienne – Sportive – A une très jolie voix
Failles notables :Un peu paranoïaque – Têtue comme une mule, obstinée – Hautaine, snob – Sarcastique, amère – Rancunière
Note particulière : Allergie aux chevaux, est en proie à des traits paranoïaques.
Scènes
Alors que la peau de ses genoux rougissait du temps passé sur le parquet de son nouvel appartement, les lignes du bois composant ce sol ne faisant qu'un avec sa chair. La douleur de ses articulations n'était que peu de chose comparé à l'affliction qui lui rongeait la poitrine. Des tours et des piles de cartons et de boites l'entouraient dans un équilibre précaire, ne faisant guère attention à si ceux-là pouvaient l'ensevelir. Elle pouvait bien mourir, se disait-elle. Ses paumes de ses mains recouvraient la totalité de son visage, couvrant un cri silencieux, laissant quelques gémissements miséreux se faire entendre, un sentiment de rage les transformant peu à peu en une colère noire.
Elle se levait dans un sursaut, laissant le drapé satiné de sa robe verte sapin volant autour d'elle pour se diriger vers une pile brimbalante, elle ouvrait l'un des contenant pour en sortir un large plat orné de lys roses. Le tout était peint avec grande délicatesse, dans des tons pastels. Levant les deux mains vers le ciel, elle jetait de toute ses forces la porcelaine vers le sol, au loin, le tout se brisant dans un fracas monstrueux. Elle aimait beaucoup ce service, mais détestait Klaus beaucoup plus. Lui et ses couverts pouvaient aller se faire foutre.