LIENS UTILES
Nouveau?
Code de vie
Contexte
FAQfadet
Groupes
Sanctuaires
Artéfacts
Bestiaire
Fonctions
Races jouables
Défis mensuels
Textos
Missions
Vedettes
Absences
Partenariat



-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal


Familier Empty
Familier Empty

Familier

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Message Familier Empty
Jeu 5 Aoû - 15:47

★★
Points : 50
Messages : 142
Habitation permanente : Elle est en cavale pour le moment
Occupation : Formation d'un réseau d'information, accumulation de ressources magiques pour se défendre contre ses agresseurs
Alea M. Lachance

Alea M. Lachance
Les ombres sont opaques, mais rongées par ces reflets dorés que jettent les lampadaires. Ils dessinent donc des reliefs, là-bas, sur un pont tressé en fer, ainsi que sur les charpentes de ces vieilles maisons qui percent la brume avec leurs chapeaux pointus. Sur le sentier d’un parc, Alea marche rapidement et les fenêtres éclairées déchirent la noirceur ; à travers les fourrés, elles flottent comme des lucioles qui surviennent et s’éclipsent sur son passage.

Ce n’est certainement pas la Forêt Noire, mais il y a quand même de la magie partout dans ces vieilles villes. Le surnaturel rode et l’air, chargé d'énergie, tourne dans sa bouche et sur sa langue avec des relents lumineux et colorés qui contrastent au décor gris, bleu et or. À travers ce bouquet étranger, il y a aussi un parfum familier. Ça lui martelle les sens depuis plusieurs minutes déjà, l’attire comme un effluve délicieux qui se courbe et qui ondoie pour la mener dans la bonne direction, comme un fil conducteur, ou plutôt un effilochement sur lequel tirer pour découdre dans la toile de ses plans, ce soir, un relief vrillé de trop d’émoi.

C’est une créature qu’elle suit, pour ne pas changer, mais ce n’est pas son essence qu’elle recherche.

Il est comme Cheshire.

Déjà, elle sent la nostalgie qui se love contre son bon sens, comme un chat le ferait bientôt contre ses mollets.

Dans la noirceur, enfin, il y a deux orbes verts qui la toisent, puis des pas feutrés comme des rumeurs et finalement l’esquisse du museau qui sort de l’ombre. Devant cette apparition, Alea s’arrête comme elle l’aurait fait, en vérité, face à n’importe quel chat sociable prêt à lui offrir un peu de son amour félin, tout en sachant que leur rencontre est quand même un peu plus que ça.

Bonjour bébé chat!

Pendant qu’elle lui chantonne cette salutation attendrie et pleine d’adoration, lui, il dresse son plumeau de poil comme un crochet pour venir la capturer à sa façon. Dos rond et ronronnant, il la toise ensuite de revers, patient.

Cheshire.

Elle n’y croit pas sur l’instant, mais son regard est insistant, avec assez d’amour embusqué sous ses paupières pour finir de la déstabiliser.

Un moment plus tard, son visage et ses lamentations se noient dans sa fourrure noire. Elle avait cru l’avoir perdu pour toujours et, quelque part, c’est seulement en le retrouvant qu’elle réalise tout le poids de sa tristesse alors que celui-ci se voit remplacer par la lergerté du soulagement. Il est sur son épaule depuis quelques minutes déjà, se laissant bercer tandis qu’elle tournait en rond: c’est que ce n’était pas dans ses plans que de récupérer son compagnon maintenant, mais elle trouverait bien une façon de l’accommoder. Une chose étant sure, elle ne s’en séparerait plus.

Plus jamais.

Sauf que c’est lui qui part.

Cheshire! L’appelle-t-elle quand il saute hors de ses bras.

Il est rapide, mais il se retourne et s’assoit après un instant pour l’attendre, quoique sans se laisser prendre à nouveau quand elle le rejoint. Il veut qu’elle le suive, comprend-elle assez vite, et il est manifeste qu’il connait mieux la ville que sa maitresse. Ainsi, ils sortent du parc, engagent une rue éclairée, puis s’engouffrent dans une ruelle qui l’est un peu moins.

La porte qui s’ouvre à son approche laisse aussi Alea entrer, ce qu'elle fait en se méfiant à peine même si elle aurait probablement dû. À l’intérieur, l’atmosphère est tamisée, enfumée et infusée d’un grain vaporeux comme de la poussière d’ombre qui pleut dans des éclats de lumière ; c'est magique, ici, encore plus que dehors, mais même ça, elle y porte peu attention, toute concentrée sur son familier qui s'excite et qui miaule, maintenant, comme pour lui dire qu'ils arrivaient enfin à destination. C'est qu'on lui répond, du placard, par autant de petits miaous qui l'émeuvent.

Oh bébé, mais qu'est-ce que tu as fait? S'émerveille-t-elle en se penchant vers la pile de chatons, mais s'immobilisant aussitôt quand elle croise le regard que leur mère plonge, il lui semble, jusqu'au fond de son âme.
Revenir en haut Aller en bas
Message Familier Empty
Lun 30 Aoû - 12:08

Points : 0
Messages : 18
Habitation permanente : Un vieil immeuble parisien
Occupation : Commerçante
Saskia Alvarez

Saskia Alvarez
Méryt, silencieuse, tourne vers l'inconnue un regard profond comme une mer et scrute longuement le visage de cette femme pour qui la porte s'est ouverte. On n'entre ici, on ne franchit le seuil que si l'on est attendu, et celle-là l'est infiniment. Il n'y a pas à aller bien loin dans le ventre de la maison, juste à parcourir quelques mètres de couloir jusqu'au refuge caché dans le fond d'un placard. Une bonne âme y a ouvert un carton pour y poser des couvertures, tricots moelleux et même quelques chaussettes réquisitionnées manu militari pour le confort de sa majesté et de sa progéniture. Un instant intrigués par l'arrivée de Cheshire, les petits tournent une myriade d'yeux brillants vers la femme qui s'accroupit au-dessus d'eux. Leurs pelages varient, or, sable, noir ocellé et tacheté, leurs touts petits yeux plissés déjà cernés de longs traits sombres.

Tout autour, la maison vit et respire. Les parquets craquent, des cavalcades sourdes dévalent ou grimpent des escaliers, on entend des bruits de conversation qui filtrent à l'étage, de la musique, un reste d'odeur de soupe et d'encens. La cuisine ne doit pas être loin, il y a des tintements de vaisselle, le sifflement d'une bouilloire, puis une silhouette féminine qui flâne et passe, une grosse tasse de tisane à la main.

La femme s'arrête, revient sur ses pas, s'approche.

- Oui, dis-donc, qu'est-ce que ça ?
Lance une voix sévère alors que l'interrupteur claque et que la lumière, soudain aveuglante après la pénombre, envahit l'endroit.

Une ombre, plus sombre encore, se faufile sur le mur dans un angle biscornu et s'enroule un instant sous les pieds de la femme accroupie devant Méryt et ses petits. Saskia s'avance, puis s'arrête encore : elle a ouvert la bouche pour parler et la referme dans un petit bruit, comme si elle goûtait l'air autour d'elle. Brocante et sucrier, sous l'odeur écœurante de vieux lys et de fleurs capiteuses, et puis la magie qui crépite autour de ses bijoux : ça sent la sorcière, ça.

- Oh, fait-elle. Oh. Je vois, une invitée surprise. Bonsoir, madame.

Une pause, puis elle toise Cheshire qui s'est assis, l'air de rien, avec cette insolence caractéristiques des chats bien décidés à faire ce qui leur chante.

- Eh bien petit monsieur, qu'est-ce que tu me ramènes là ?
Revenir en haut Aller en bas

Familier

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hidden Dawn, Rising Star :: Le monde :: L'Europe :: Opoponax-