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The Magic Box

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Sam 20 Juin - 22:21

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Messages : 235
Age : 54
Habitation permanente : Appartement au coeur d'Albuquerque qu'il fréquente peu.
Occupation : Contrebandier éclectique d'artefacts magiques | Treasure Hunter | Fabriquant d'artefacts magiques | Moitié technonulle de SEE
Ambrose Meriwether

Ambrose Meriwether
The Magic Box
-

HEARTBEAT ★★★.

Les notes frénétiques s'entrechoquent contre ses phalanges, et les couleurs des stroboscopes  s'amoncellent contre sa langue. Quelque part, dans une ruelle de Prague, entassé sur deux étages, se tamise l'élusif établissement The Magic Box. Plus communément appelé Kouzelné Náměstí par la population locale, il s'agit d'un club dont on entend peu parler à moins de savoir où chercher.

L'intérieur, au premier abord, n'a rien de particulièrement perché. La musique y est forte, les lumières aveuglantes et le sol est jonché des maladresses des fêtards. Pour quelqu'un n'ayant pas la capacité de voir, l'endroit parait normal, bondé de gens colorés qui cherchent à fuir temporairement leur routine.  Toutefois, pour d'autres, ce sont des nagas qui se glissent parmi des convives . Au comptoir, si vous connaissez la bonne formulation, on vous sert une variété de potions passant des émotions en bouteille jusqu'à des concoctions plus particulières.

Ambrose, au détour d'un contrat qui s'est achevé tranquillement, un nouvel artefact bordé parmi les bagages de sa chambre d'hôtel, a profité de ses connaissances présentes sur place pour étoffer les contours disparates de sa vie sociale.

Il a donc pénétré l'enceinte de son établissement favori, glissant entre humains et créatures, se taillant une place jusqu'au bar avant d'être happé par un partenaire impromptu. Il danse et son partenaire est mût d'une motivation certaine à lui montrer l'efficacité de son déhanchement.

Une main dans ses cheveux l'attire vers l'avant et lui fait plisser le nez de douleur. Alors qu'il repousse cet homme trop exubérant qui l'a happé, son regard clair se heurte à celui de Tereza qui lève un sourcil de par derrière le comptoir et lui fait signe d'un doigt.

Il sourit et dépasse les convives, laissant ses doigts pianoter contre quelques écailles au passage, pour se rendre jusqu'au bar et saluer, correctement, son amie des beaux jours.

" You called, my precious ? ", ronronne-t-il en s'affalant à demi contre le comptoir, piochant son martini des mains de la tenancière pour le porter à ses lèvres. De par dessous son eyeliner, il fait mine de lui faire les yeux doux.

" Heard you got in trouble again. ", le rabroue-t-elle immédiatement, moue peu impressionnée, alors qu'elle fixe la coupe qu'il lui a dérobé.  Il n'arrive pas exactement à suivre le mouvement de ses pupilles qu'elle a aujourd'hui couvert d'un bleu glacial.

Il ne se rappelle plus, depuis les confins de la brume de l'alcool, de quelle couleurs sont originellement ses iris. Et il n'est pas certain de quelle de ses aventures est ciblée par la réprimande.

" Heard it from Dane. ", continue-t-elle d'une voix plate.

Ah.

" Is Dane friend with the beasts that tied me up in Atlanta ? ", rétorque-t-il en se redressant pour mieux pouvoir la contempler. Il se rappelle l'autre comme l'une des sources de Tereza, un blixe lui aussi, moins charmant, plus froid.

" Maybe. "

Ses lèvres noires se tordent un rictus.

" Maybe you've been putting your nose where you shouldn't. And maybe some people don't particularly care for it. "

Il ouvre la bouche pour répliquer, son esprit sautille sur la signification de sa mise en garde - les chasseurs de sorcières ? l'Ordre ? -, mais les mots ne viennent pas assez vite. Elle enroule son index autour d'une mèche de ses cheveux et Ambrose suit le mouvement, momentanément transit. Elle profite de sa distraction pour lui reprendre le martini des mains et désigne la direction de l'entrée du club du menton.

" Oh, look at that, somebody seems to be looking for you, kouzelník. "

Il tend sa main en direction du martini, mais Tereza la lui claque promptement, le vrillant d'un air sévère.

" Don't get me into trouble. "

Il se retourne, mais la foule est suffisament dense pour qu'il ne parvienne pas à identifier à quelle entité elle fait référence.

" And be careful. ", ajoute-t-elle à la manière d'une arrière pensée avant de disparaître en arrière-boutique.

What a way to fuck up his high.

À noter:
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Jeu 25 Juin - 20:20

★★
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Occupation : Formation d'un réseau d'information, accumulation de ressources magiques pour se défendre contre ses agresseurs
Alea M. Lachance

Alea M. Lachance
Sur son épaule, l’effleurement de ses cheveux fraîchement coupés lui plait.

L’éclat rose qu’elle aperçoit souvent du coin des yeux la fait sourire également.
Après avoir passé quelques dizaines d’années dans la peau d’une femme mature et sévère, longs cheveux noirs soigneusement attachés en chignon, soudainement, comme après une mue attendue depuis trop longtemps, émergent les couleurs fraîches d’une jeunesse retrouvée. Appelons cela la crise de la centaine. De quelle centaine exactement ? À ce sujet, ses dédales temporels s’accompagnent d’une brume d’incertitude. Sans chercher à mentir, advenant que la question lui soit posée, sa réponse changerait probablement au gré des jours.

Par ailleurs, c’était la première fois de sa longue – très longue – vie qu’elle teignait ses cheveux, et la première fois en un siècle au moins qu’elle les coupait au-delà des omoplates. C’était, à l’origine, un changement obligé, une transformation radicale de son apparence pour servir d’amure à son identifiée, de camouflage coloré à des lieues de ce à quoi on la reconnaîtrait normalement.  

On avait essayé de la tuer.
Pire que tuée, en vérité.  

En un seul touché, l’objet enchanté qui lui avait été offert comme un cheval de Troie aurait dû s’attacher à son corps et à son esprit, grandissant et remplaçant tout jusqu’à ce qu’elle s’oublie et n’existe plus vraiment.  

Son mécanisme de défense avait été violent.

Ses doigts avaient à peine effleuré le piège que la malédiction puissante s’était confondue à travers une séquence aléatoire de sortilèges qui n’avaient malheureusement pas été préparés dans cette éventualité. Ainsi, de nombreuses années d’essence magique avaient été perdues dans un gaspillage monumental. Au passage s’étaient désintégrées les trois bagues à ses doigts, tandis qu’étaient tombées en maillons plusieurs chaines qu’elle avait portées à son cou. Et elle avait hurlé. Hurlé de douleur et de surprise, son cri aussi perçant que le bracelet, soudainement chauffé à vif, qui s’était lacéré une voie dans la chaire de son biceps en laissant des marques indélébiles, et ce malgré l’énergie considérable qu’elle avait dirigé vers une guérison presque instantanée. Plus tard, elle avait pu faire couvrir ces stigmates odieux sur son bras droit – en tatouant le gauche aussi, pour la symétrie – avec un enchevêtrement compliqué de plantes élégantes qui fleurissaient désormais de ses coudes jusqu’à la manche sous ses épaules.

… Ça faisait partie de sa nouvelle identité secrète, justifiait-elle.
Rien à voir avec la crise de la centaine.

Or, assumer une nouvelle identité tout en surveillant sans cesse ses arrières n’était pas un plan qui lui convenait. Sa vie, ici, lui plaisait bien, mais elle trouverait mieux, ailleurs, avant de se résigner à vivre de cette façon pour toujours.

Toujours. Hahah. Ah.
Ce concept l’amuse.

Son imperméabilité face à l’orage du temps faisant qu’elle n’était évidemment pas pressée et qu’elle s’octroyait, malgré l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête, le loisir de mener ses recherches tout en reprenant des forces. Avant maintenant, le coussin d’énergie magique qu’elle avait su accumuler jusqu’à l’indicent lui avait permis de vivre oisivement sans avoir besoin de chercher activement des sources magiques pour alimenter ses activités. Les choses avaient, évidemment, changé. Ou plutôt, elles étaient revenues à ce qu’elles étaient à une autre époque.

À plusieurs autres époques.
Les aléas de la vie avaient tendance à aller et venir. À se répéter.
… Cette phrase l’amuse.
Elle se trouve drôle.    

Au fil des mois, son cercle social magique s’était lentement agrandi. Sa compréhension des mécaniques propres à ici, aussi. Si elle avait su plus tôt.

Si elle avait su.  

La découverte de The Magic Box avait probablement été la plus grande étape dans le développement de son réseau. En quelques semaines, les rencontres s’étaient multipliées, les pistes quant à l’identité de ses agresseurs aussi. Bien que loin de son aisance passée, ses réserves magiques, quant à elles, s’étaient profusément agrandies en côtoyant ces êtres magiques, plus acceptants des humains – pour le peu qu’on puisse encore la considérer comme tel – que n’importe où ailleurs, voire très disposés à partager leur essence avec elle dans les bonnes circonstances.  

Si. Elle. Avait. Su.

Elle avait, évidemment entendu parler de ces autres comme elle – presque comme elle – mais n’en avait encore rencontrés aucun... Malheureusement. les noms qui ressortaient étaient, pour la plupart, attribués à des sorciers déjà morts.

Presque morts.
Comme elle-même aurait été aussi bien que morte.

D’autres étaient présumablement en cavale. C’était la chose logique à faire, mais contrairement à eux, Alea n’avait pas peur pour sa vie. Pas avec le bouclier – enlacement complexe d’enchantements – qu’elle portait en permanence sur elle. Sa première mésaventure avait été une expérience à laquelle elle n’avait pas été préparée, mais avec son arsenal actuel, les dommages seraient minimes, et ses pertes considérablement réduites.  

Elle avait vu s’effondrer une dimension entière.  
Elle avait observé avec fascination la destruction d’empires et de civilisations.
Elle avait affronté pire qu’un groupe d’inquisiteurs terroristes du dimanche, ou du moins, elle le croyait sincèrement.

Ils cesseraient d’exister, tôt ou tard.  
Et elle, elle existerait encore, longtemps après eux.


Ces pensées s’imposent avec détermination et les foudres de sa colère sont froides en dissonance avec la tiédeur de son plaisir charnel. Après tout, les hanches qui roulent sur la courbe de son bassin sont divertissantes. Cependant, il y a un gout, dans sa bouche, qui n’a rien à voir la langue qui danse avec la sienne... Ses doigts pâles, couverts d’anneaux délicats, finissent par attraper le menton de son partenaire et ses ongles peints en turquoise s’enfonçant dans son épiderme couleur charbon. Les prunelles dorées, perdues dans l’abîme de ses orbites infiniment noires, l’observent avec curiosité.

- I’ll see you later, Ebryn.

Ses sourcils cendrés se soulèvent, mais la main qu’elle lui met aux fesses semble un gage acceptable et il la laisse en paix.

Elle le regarde quand même disparaitre, rêveusement.
Elle aime comme il se fond dans les ombres jusqu’à disparaitre complètement.

Dans sa bouche, le goût est maintenant un murmure coloré, mais d’une couleur qu’elle ne peut ni vraiment voir, ni entendre, ni toucher. Les auras volatiles des clients forment un brouillard sensoriel, mais après quelques minutes, elle trouve ce qu’elle cherche
Qui elle cherchait.  

Il était grand, il était sombre et il y avait, quelque chose en lui qui brillait d’un éclat invisible.
Cette personne était comme elle, Alea n’en avait aucun doute.  

Non, personne n’était vraiment comme elle, se corrige-t-elle. Il serait plus juste de dire qu’elle était comme lui. Ici, elle était une adaptation de ce qu’il était, néanmoins ils étaient suffisamment similaires avoir en commun, au moins, les mêmes problèmes.

Son impulsion de l’approcher n’est freinée que par la présence de son partenaire, soit un humain beaucoup moins respectueux des limites de l’autre que l’était Ebryn. Après, il y Tereza, Tereza qu’Alea ne connait pas vraiment, pour le moment, mais qu’elle reconnait comme une figure à approcher avec prudence.  

Quand enfin elle va vers Ambrose, ce n’est pas avec subtilité. Après tout, moins il y avait de distance entre eux, plus elle sentait comme un frisson l’enchantement qui pulsait dans son être, de la même façon qu’il sentirait sans doute l’essence anachronique qu’elle portait comme un parfum. Alea percevait aussi, sur lui, encore plus clairement, les traces distinctes et indéniables de deux objets enchantés, un sur son torse, l’autre dans sa poche, comme une vision thermique qui ne se percevait ni avec les yeux ni avec la peau, mais toujours avec cet autre sens qui s’explique mal avec des mots. De son côté, par-dessus les rubans noirs et les anneaux qui harnachaient son buste, les chaines et les pendentifs incomptables descendaient en cascades dans son décolleté plongeant. Tout comme ses bagues, boucles d’oreillers et autres piercings, chacun contenait une forme ou une autre d’enchantements, ceux pour la protéger, et les autres, souvent, bruts, sans fonctionnalité évidente hormis …    

L’énergumène du plancher de danse, celui que son nouvel ami avait déjà repoussé, venait de la devancer et faisait maintenant obstacle à son introduction... Ses grands yeux verts se froissent et elle reste immobile une minute, incertaine, avant de se décider à prendre les choses en mains.

Devant les deux hommes, près desquels elle s'impose, elle sourit avec malice.

- Get lost, dit-elle doucereusement en enfonçant un index moqueur dans la chaire creuse d’une joue basanée. Un poke, essentiellement, alors que, simultanément elle avait attrapé de son cou une petite chaîne qui se brise entre ses doigts avant d’être abandonnée quelque part dans la noirceur du plancher tamisé.  

L’individu, d’abord interloqué, attrape sa propre joue avant de commencer à ouvrir et à fermer la bouche en tâtant l’os maxillaire. Son mouvement est expérimental et le sourire d’Alea s’étire, presque attendri, en le voyant se marquer de douleur, son expression ahurie se transformant vite en une grimace qui l’oblige à déguerpir en se tenant la mâchoire.  

Il irait mieux demain.
Il passerait juste une très mauvaise nuit.


Malgré ses talons hauts, son regard atteint à peine la ligne de son épaule où tombaient de longs cheveux foncés. Ainsi, sa tête à elle doit basculer vers l’arrière pour qu’elle puisse plonger ses yeux verts, à la fois froidement calculateurs et pleins d’une indécente familiarité, dans son regard clair.

- You have an interesting … Taste, dit-elle à défaut d’avoir un meilleur mot, le plus sérieusement du monde, en continuant manifestement d’y goûter vu comme sa langue roulait contre ses muqueuses avant un ultime pincement de ses lèvres entre ses dents.

Elle se demande, en baissant les yeux sur ses mains, quelle odeur sa peau aura sous ses doigts.

- You can call me Alice.  

Son sourire grimpe haut sur ses joues et elle glousse doucement pour elle-même.
Finalement, elle saisit sa main et la serre doucement entre ses doigts.
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Sam 4 Juil - 0:47

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Ambrose Meriwether

Ambrose Meriwether

Il se désintéresse, à moitié trop vite, des mise en garde proférées par Tereza. Il  préfère laisser les potentielles menaces - ou plus probablement un partenaire de danse trop insistant - venir jusqu'à lui plutôt que de les attirer au détour de la curiosité d'un regard. Il lui semble que son énergie peut être plus favorablement dépensée... ailleurs.

Il tourne ses yeux les plus doux vers le barman - Damek -, affalé contre le comptoir, et d'un sourire ronronnant réclame le martini de la daronne d'une voix chantante.

Il s'exhibe, indolent et indécent, aussi subtil qu'un éléphant dans un boutique de porcelaine -parce que le eyeliner et le crop top n'étaient pas assez - et accroche ses doigts à l'avant-bras de Damek qui l'envoi gentiment se faire foutre. Toutefois, Ambrose devine, à en juger par l'expression un peu trop rieuse et à la promesse d'un verre gratuit, qu'il ne laisse pas les effectifs locaux indifférents. Ça ou Tereza leur a indiqué de lui fournir un traitement de faveur. In whichever case, it suits him perfectly fine.

Un moment de latence durant lequel il froisse ses cheveux contre sa nuque et ajuste son pendentif suffit à fournir une ouverture suffisante à son partenaire du début de la soirée. Ambrose le considère d'un plissement mécontent de ses yeux clairs et catalogue déjà les différentes manières de lui imposer un lapin. On le devance, toutefois, et son alliée s'impose en un amoncellement de couleurs douces et d'effluves qui font pétiller sa langue.

Il ne regarde pas l'autre partir en se massant la mâchoire, plus désireux de suivre les décombres de l'artefact qui s'évanouit dans la densité mouvante de la foule. Sa conscience vibre et il relève la tête, détaillant une silhouette sur laquelle cascade une quantité aguicheuse d'artefacts jusqu'à plonger son regard dans celui de celle qui devient - plus que son alliée momentanée - son interlocutrice. Son attention est fixée sur la magie qui lui assaille le nez, qui pince sa peau, sur les scintillements qui zigzaguent contre sa rétine.

" Well, hello there. ", roucoule-t-il sans savoir s'il s'adresse davantage aux bijoux ou à la personne en elle-même. Ses instincts le tiraillent et il a envie de s'approcher, d'embrasser et d'arracher. Il opte pour accrocher son index dans l'une des déchirures serpentant le long de son jeans clair pour occuper, temporairement, l'un de ses sens, puis susurre:

" I don't know if you are referring to my marvellous sense of style or to my incredible taste in men, but thank you. Both for ridding me of el cerdo and for the compliment. "

Elle attrape sa main vide et l'imposition de la magie, entre eux, le fait frissonner. Il est si rare de croiser ses semblables dans des circonstances n'étant pas pré-planifiées. Et ce particulièrement par les temps qui courent. S'agit d'une possibilité si rare et Ambrose ne se lasse jamais de la course des sensations et de l'iridescence qui se faufile contre ses nerfs.

Il sourit, partagé entre curiosité et ravissement, et continue d'une voix lente qui chancelle sur les bords à tapisser l'entrée de leurs intéractions.

" Or maybe you're referring to another kind of taste. I must say that you taste quite...  "

Tournant la poigne d'Alice à son avantage, il porte les mains qui ont enserré la sienne jusqu'à ses  lèvres et y coince une phalange dans l'apposition d'un baiser chaste qu'il promène jusqu'à l'une des bagues qui l'orne. Il mordille, une fois, deux fois, avant de relever le nez.

" Sweet. ", termine-t-il doucement avant de se concentrer à nouveau sur les bagues et toutes ces traces magiques qu'il s'imagine aspirer. Il demande, sans réellement la regarder, respirant un anachronisme aux relents de bonbons sucrés, comptant sur son pendentif pour le protéger des enchantements susceptibles de lui causer tord.

" Was there a particular reason that you came to me ? "

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Sam 4 Juil - 21:20

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Alea M. Lachance

Alea M. Lachance
Son nouveau train de vie, plein d’individus colorés et magiques rencontrés dans des lieux extravagants, était un nouveau pays des merveilles dans lequel elle s’aventurait, à la fois avec le dépaysement d’une touriste et avec la familiarité d’un retour au bercail. Entre les pénis improbables qu’elle avait vus passés dans les derniers jours, les drogues qui lui faisaient de l’œil et l’alcool qui lui coulait présentement dans les veines, évidemment, elle aurait pu parler d’Aliss plutôt que d’Alice, mais elle assume, dans tous les cas, que son nouvel ami ne ferait pas la différence de toute façon.

Cela faisait – très – longtemps qu’elle n’avait pas cherché les similitudes dans ces fictions qui se superposaient à sa vie, et elle se demande vaguement, maintenant, en regardant Ambrose avec une curiosité manifeste, quel personnage il pouvait bien incarner.  

Ce n’est certainement pas un chat de Cheshire.

Il parle de style, il parle d’hommes et la curiosité d’Alea se mue en confusion tandis qu’elle cherche, encore à moitié dans ses réflexions et à moitié dans l’interprétation de ses propos, un sens dans le chaos de ses cheveux en bataille.  

Ce n’est pas un chapelier non plus.

- You’re welcome, répond-elle machinalement tandis que ses sourcils se froncent sous le poids de ses réflexions, avant de se rappeler que la politesse exige un sourire.  

Ce n’est définitivement pas un lièvre de mars.

L’expression qui est étampée sur son visage est d’abord l’emprunte prédéfinie d’une convention sociale qu’elle exhibe avec une force pratiquée, mais quand leurs doigts et leur énergie s’entortillent, ses traits s’affinent à la merci sincère de la nostalgie que son essence lui impose. Leur synergie secoue, après trop longtemps, au moins un peu de cette solitude poussiéreuse longtemps accumulée sur son âme, et elle vibre, doucement, alors que son essence ronronne comme un chat qui cherche à se lover contre la sienne.    

- Careful, some of them can bite back, glousse-t-elle alors qu’il embrasse avec convoitise les éclats amoncelés de magie sur ses phalanges. Elle aussi, elle pouvait mordre, convie-t-elle en ouvrant les lèvres pour aspirer un peu de sa volupté, si on le lui demandait gentiment.   

À son tour, elle tire sa main, toujours dans la sienne, pour sentir elle aussi, d’abord ses propres doigts, puis les siens qu’elle embrasse à son tour.  Ses muqueuses sont humides et ses dents se font douces contre cette jointure qu’elle racle avec une familiarité déplacée.

Serait-il une chenille sur le point de lui dire de se calmer et de garder son sang-froid?
Assurément pas,
espère-t-elle.

- Spicy, souffle-t-elle avec fascination sur la peau encore humide.

Sugar and spices, and everything nice.
Elle glousse, joyeusement, avant de considérer sa question en s’actualisant de sérieux.

- You’re the first… son nez se fronce un instant et son silence devient le synonyme de leur identité, that I’ve met.

La musique, déjà forte, s’endiable et elle s’approche.

- And I have found the hard way that we might just be an endangered specie.  

Du pendentif qu’il porte à son cou émanent des couleurs protectrices qu’elle hume profondément, au passage, avant de sourire avec satisfaction.

Non, il n’était pas un dodo.
Pas plus qu’elle l’était.  


- That would keep you safe, constate-t-elle, I’m glad.

Elle est sincère, même si son ton factuel tombe un peu plat.

Un grand sourire allume soudainement ses traits, après un court silence, quand les battements réguliers de sa magie cognent contre ses sens une épiphanie évidente.  

Elle l’a suivi, aujourd’hui, en quête d’intrigues.
Il est le lapin blanc qui parcourt le pays de merveille à la poursuite du temps.


- Dance with me !

Son rire est un pétillement qui se perd dans la musique alors qu’elle attrape son autre main pour le tirer contre elle vers la foule animée.
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