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Ven 30 Juin - 5:46

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Rhapsody

Botanique
Première étude, Océanie  
Été 2017


Tout commence par une belle journée d'été, la chaleur du soleil venait caresser les pores de ma douce peau immaculée...
La Nouvelle-Zélande et ses horizons de terres et paysages les plus impressionnants... Territoire riche en faune et en flore, parfait pour étudier et emporter des plantes et autres herbes à potions. Il me manquait quelques variétés, et d'autres étaient en rupture de stock. J'aurais bien pu commander via internet toutes les plantes nécessaires, mais j'aimais aller vers l'inconnu et découvrir de nouvelles choses. Ah ça, ce que je pouvais aimer aller seule et sans aide vers les larges horizons du monde.

Prenons un tout autre point de vue, j'étais arrivée a la capitale, Wellington. Fraîchement sortie de l'avion et maintenant a l'aéroport, le changement de température entre ma douce cabine seconde classe (ceci était une façon de parler, je pouvais a peine étendre mes doux pieds.) et l'air ambiant me fit faire un petit tremblement de la clavicule. Munie de ma canne blanche, ou plus communément appelée dans mon jargon "l'avantageuse". Cette petite merveille me permettait entre-autre de pouvoir accéder a des petits bonheurs du quotidien, comme la célèbre place dans le bus. (et ce, même si une mamie/papi y est assis(e), de toute façon je ne peux pas la/le voir.)
Bien que ces personnes du troisième âge avaient ma reconnaissance la plus absolue; je trouvais quand même cela jouissif de passer en priorité devant des vieilles personnes.

Gardons tout de même notre sérieux et revenons en un peu a l'origine de ma venue : la botanique.
Pourquoi avoir choisi spécialement cette activité et science typiquement ennuyante pour la plupart des personnes résidant sur cette terre ? (Notons au passage que je me permets de ne pas mettre de majuscule au mot terre car j'estime que nous ne sommes pas les seuls vivants au sommet de la chaîne alimentaire de toutes les autres espèces résidant sur notre belle planète bleue. Oui, j'estime en ma grande personne que des créatures encore non identifiées se promènent dans "notre" énorme galaxie.)

Pour tout expliquer et rentrer dans les tréfonds et entrailles du sujet - déjà, qu'est-ce-que la botanique ? Je ne vous récitera pas la définition exacte instruite dans les documents, dictionnaire ou autre appui car pour moi, la seule et vrai définition plausible et véritable est la mienne, car je peux dire en tant que qualité de jeune et fraîche jeune femme étudiant depuis son plus jeune âge les plantes; en partie a cause de son hobby qui était le jardinage - que mes capacités sont assez poussées pour pouvoir vous en faire un livre. Si ce n'est d'ailleurs pas trop pour vous, j'avais déjà commencé a introduire le début de mes aventures fulgurantes et crépitantes.

Bien sûr, je ne vais ici que vous donner un arrière goût de mes capacités nettement supérieures a celles d'un jeune margoulin. Mon intellect étant notablement supérieur a la moyenne, je vais vous introduire le sujet de la botanique en toute simplicité.

~ Premier point : la science de la botanique
La botanique est la science consacrée a l'étude des végétaux, (du grec βοτανική; féminin du mot βοτανικός qui signifie « qui concerne les herbes, les plantes »). Elle présente plusieurs facettes qui la rattachent aux autres sciences du vivant. La botanique générale recouvre la taxinomie (description des caractères diagnostiques et différentiels), la systématique (dénombrement et classification des taxons dans un certain ordre), la morphologie végétale (décrivant les organes ou parties des végétaux), l'histologie végétale, la physiologie végétale, la biogéographie végétale et la pathologie végétale. Certaines disciplines, comme la dendrologie, sont spécialisées sur un sous-ensemble des végétaux. La connaissance fine des végétaux trouve des applications dans les domaines de la pharmacologie, de la sélection et de l'amélioration des plantes cultivées, en agriculture, en horticulture, et en sylviculture.

~ Second point : son histoire
Car chaque objet, être vivant, mot a une histoire qui lui est propre et qui a traversé les âges les plus fous de l'humanité.
Depuis l'Antiquité, l'étude des plantes a été abordée selon deux approches assez différentes : théorique et utilitaire. Du premier point de vue, qu'on appelle botanique pure, la science des plantes a été construite sur ses propres mérites comme partie intégrante de la biologie. Selon la conception utilitaire, la botanique appliquée a été conçue comme une discipline rattachée à la Médecine ou à l'Agronomie. Au cours des différentes périodes de son évolution l'une ou l'autre approche a prévalu, même si à ses origines - qui remontent au VIIIe siècle av. J.-C. - c'est l'approche de botanique appliquée qui a été dominante.

La botanique, comme beaucoup d'autres sciences, a atteint la première expression définie de ses principes et problèmes dans la Grèce antique, puis a poursuivi son développement dans la période de l'Empire romain. Théophraste, disciple d'Aristote et considéré comme le père de la botanique, nous a légué deux œuvres importantes qui sont habituellement citées comme l'origine de cette science : De historia plantarum (Histoire des plantes) et De causis plantarum (Causes de plantes). Les Romains ont peu contribué aux fondements de la botanique, mais ils ont apporté une grande contribution à notre connaissance de la botanique appliquée à l'agriculture. L'encyclopédiste romain, Pline l'Ancien, aborda les plantes dans les livres 12 à 26 de ses 37 volumes de son Naturalis Historia.

On estime qu'à l'époque de l'Empire romain entre 1300 et 1400 plantes étaient répertoriées en Occident. Après la chute de l'Empire au Ve siècle, toutes les avancées acquises dans l'Antiquité durent être redécouvertes à partir du XIIe siècle, pour avoir été perdues ou ignorées pour beaucoup d'entre elles pendant le bas Moyen Âge. La tradition conservatrice de l'Église et le travail de quelques personnalités ont permis, bien que très lentement, l'avancement des connaissances sur les plantes au cours de cette période.

Aux XV et XVIe siècles, la botanique s'est développée comme une discipline scientifique distincte de l'herboristerie et de la médecine, mais a continué de contribuer à ces deux domaines. Plusieurs facteurs ont permis le développement et le progrès de la botanique au cours de ces siècles : l'invention de l'imprimerie, l'apparition du papier pour la préparation des herbiers, et le développement des jardins botaniques, tous liés au développement de l'art et de la science de la navigation qui a permis la réalisation d'expéditions botaniques. Tous ces facteurs réunis ont permis une augmentation significative du nombre d'espèces connues et la diffusion des connaissances locales ou régionales à l'échelle internationale.

Impulsée par les œuvres de Galilée, Kepler, Bacon et Descartes, la science moderne est née au XVIIe siècle. En raison de la nécessité croissante pour les naturalistes européens d'échanger idées et informations, on commence à créer les premières académies scientifiques12. Joachim Jungius a été le premier scientifique qui combina un esprit formé à la philosophie avec l'observation exacte des plantes. Il avait la capacité de définir les termes avec précision et de réduire ainsi l'emploi de termes vagues ou arbitraires en systématique. Il est considéré comme le fondateur du langage scientifique, qui fut développé plus tard par l'Anglais John Ray et perfectionné par le Suédois Carl von Linné.

On attribue à Linné plusieurs innovations centrales en taxinomie. Tout d'abord, l'utilisation de la nomenclature binomiale des espèces en relation avec une caractérisation morphologique rigoureuse de celles-ci. En second lieu, l'utilisation d'une terminologie précise. S'appuyant sur les travaux de Jungius, Linné a défini avec précision divers termes morphologiques qui sont utilisés dans ses descriptions de chaque espèce ou genre, en particulier les termes liés à la morphologie florale et à la morphologie du fruit.

Toutefois, le même Linné a noté les défauts de son système et a cherché en vain de nouvelles solutions. Son concept de la constance de chaque espèce fut un obstacle évident à l'établissement d'un système naturel puisque cette conception de l'espèce niait l'existence de variations naturelles, lesquelles sont essentielles pour le développement d'un système naturel. Cette contradiction a duré pendant une longue période et ne fut résolue qu'en 1859 grâce à l'œuvre de Charles Darwin. Au cours des XVII et XVIIIe siècles, sont nées deux disciplines scientifiques qui, dès lors, ont influencé profondément le développement de tous les domaines de la botanique : l'anatomie et la physiologie végétale.

Les idées essentielles de la théorie de l'évolution par la sélection naturelle de Darwin ont influencé de manière significative la conception de la classification des plantes. Ainsi, sont apparues les classifications phylogénétiques, basées principalement sur des relations de proximité évolutive entre les différentes espèces, en reconstruisant l'histoire de leur diversification depuis l'origine de la vie sur Terre jusqu'à nos jours. Le premier système reconnu comme phylogénétique est celui proposé dans le Syllabus der Pflanzenfamilien (1892) d'Adolf Engler connu par la suite sous le nom de système d'Engler, dont les nombreuses adaptations ultérieures ont formé la base d'un cadre de référence universel qui a structuré (et continuent de le faire) de nombreux traités de flore et herbiers dans le monde, même si certains de ses principes d'interprétation du processus évolutif chez les plantes ont été abandonnés par la science moderne.

Les XIXe et XXe siècles ont été particulièrement féconds pour la recherche botanique, conduisant à la création de nombreuses disciplines comme l'écologie, la géobotanique, la cytogénétique et la biologie moléculaire et, au cours des dernières décennies, à une conception de la taxinomie sur une base phylogénétique et aux analyses moléculaires de l'ADN avec la première publication de la séquence du génome d'une angiosperme, Arabidopsis thaliana.

Et bien d'autres choses encore a développer, cependant je ne m'élancerai dans ce vif sujet que lorsque un preux homme me demandera un peu plus d'explications. De façon a clore le sujet, je pourrai tout simplement dire que la botanique me fascine. La vue de la nature, les petites brises qui viennent cajoler ma douce peau... L'odeur des fleurs et des herbes qui se mélangent pour donner une magnifique harmonie, tout cela me procure un bien fou, plus dément et existentiel que le bonheur pur et simple du repos, ou encore du moment du repas...

Il va sans dire que mon effarouchement est le plus puissant, le récital de ma vie complète et de mes connaissances je les transmets aux personnes bienveillantes et aptes a connaître les péripéties et les rebondissements de mon petit train quotidien.  

Ma venue principale a été, comme annoncée plus haut, celle de la découverte de nouvelles plantes et herbe rares. Cependant, il en est d'origine tout-autre chose. Permettez-moi de vous raconter la légende de ma venue en cette contrée.

Il va sans dire que je suis une créature sans racine, bohémienne dans l'âme et dans le cœur, on me nomme même dans certaines régions reculées de patagonie : "la femme la plus légère que la douce bise du soir". Me fondant immédiatement dans mon nouvel environnement notamment grâce a mon incapacité de vision qui est cependant très devancée par mes compétences tout-à-fait extraordinaires. Mes pensées vagabondent vers les lointains horizons inexplorés. Ne dit-on pas " à chaque oiseau son nid est beau" ? Malgré la modestie et la discrétion qui son miennes, les villes ou j'ai résidé dans ma tendre jeunesse ont connu un ascendant essor. Mais toute cette ferveur est difficile à assumer pour un être aussi humble que moi. C'est ainsi que j'ai préféré me retirer dans les paysages isolés, loin des turpitudes de la civilisation des hommes.

Pour ensuite, tout en faisant d'une pierre deux coup, ramasser dans mon furtif passage en ce magnifique pays, quelques denrées feuillues.
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Sam 1 Juil - 11:05

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« Tu devrais voyager. Moi ça m'aide à laisser de côtés mes pensées noires et j'en ressors à chaque fois comme rajeunie !
Alors arrête de réfléchir, tu vas dans une agence de voyage, tu choisis au hasard ta destination et t'aviseras sur place. Avec l'argent que t'as ça devrait pas te poser de problème ! Et puis réfléchis, si chaque jour tu ne sais ni où manger, ni où dormir et ni quoi faire, t'auras tellement de choses à penser que ça éloignera quelques temps tes vieux démons. »


Et me voilà à Wellington, bien paumé au fin fond de la planète.
Dernière fois que j'écoute les conseils que l'on me donne.

Wellington sérieux… Vous saviez que c'était en Nouvelle-Zélande ? J'ai toujours été nul en géographie moi, alors bêtement, je me suis dit « ça fait anglais, si ça me saoule je serai pas loin de chez moi » et me voilà de l'autre côté du globe terrestre dans une ville que je ne connais pas et que j'ai pas envie de connaître. Ça m'avait fait la même chose quand l'ordre m'avait envoyé à Ottawa et que je pensais décoller pour le Japon.

Alors je dis pas, c'est vrai que sur le papier ça me semblait pas être une mauvaise idée : je venais tout juste de réussir à perdre mon statut de chevalier donc j'avais un peu envie de marquer le coup ! Et puis, si ça pouvait m'aider à tourner la page… pourquoi pas au moins essayer ?
C'est pour ça que me rendant compte de mon erreur, j'ai quand même décollé pour partir à l'aventure, bien naïf que j'étais. Parce que oui, ça n'était pas une mauvaise idée, mais j'avais quand même oublié un détail qui avait de l'importance : on parlait pas d'un gars lambda là, mais de moi.

Bon, je vais passer sur l'avion parce qu'on sait que les transports en commun ça ne me réussit pas et en plus cette fois je n'ai même pas réussi à privatiser un endroit pour moi, heureusement que j'étais au moins en première classe.
Puis voilà, après un vol interminable je suis finalement arrivé sur ces terres de Nouvelle-Zélande dont j'ai souvent entendu parler en bien.

A moi l'aventure, la découverte de cette vaste contrée à l'herbe si verte et brillante qu'on la croirait saupoudrée de poussière lunaire ! J'aurais pu partir explorer ces terres et renouer avec le plaisir de la marche en milieu sauvage que j'affectionnais tant quand j'étais plus jeune. J'aurais pu profiter de la proximité avec la mer pour aller m'y baigner et m'y relaxer. J'aurais pu prendre du temps pour découvrir une nouvelle culture également.
Mais comme dit plus tôt, je reste moi : en sortant de l'avion j'ai pris une chambre dans l'hôtel en face de l'aéroport et ça fait trois jours que je ne sors de ma chambre que pour aller manger au restaurant situé sept étages plus bas.

Trois jours… Il en restait quatre à attendre avant le voyage retour. Encore quatre jours dans ces quatre murs.
C'est cette pensée funeste qui m'a poussé à sortir pour découvrir un peu la ville, ça et le fait que j'en avais marre d'imaginer depuis mon balcon un tsunami capable de m'emporter avec lui.

Sortir pour découvrir Wellington.
Deuxième erreur après avoir choisi de me rendre à Wellington parce que c'est incroyablement bruyant et qu'en fait j'ai juste besoin de silence.
Ce bruit ambiant, il agit comme un malédiction qui fait s'entrechoquer tous mes os ensemble. Chaque vibration d'une voiture qui passe se repent de mes pieds jusqu'à mon cœur et mes oreilles… argh mes oreilles, c'était comme si on était en train de les scier de l'intérieur.
J'avais envie de me planter mon épée dans le ventre, encore plus que d'habitude.
Alors c'est à ça que ça ressemble une « ville qui bouge » ? Mais ramenez-moi dans ma paralysie sociale !
Au bout d'un moment il va y avoir un drame parce que même si j'essaye, malgré mes problèmes personnels, de ne pas détériorer la vie des autres (bonne éducation oblige) là je commence vraiment à avoir le meurtre qui me démange et je crois que tout ce qui m'en empêche c'est la peur de provoquer des cris d'une foule qui auraient l'effet d'une flèche sonore fatale dirigés vers mes tympans.
Alors mourir oui, j'y pense depuis longtemps, mais pas au milieu d'une rue parce que les gens parlent trop fort.

Calme-toi Hellébore, presse bien tes mains sur tes oreilles, ferme même les yeux, j'ai l'impression que le bruit arrive à rentrer par là aussi. Maintenant retourne en arrière, retourne à l'hôtel, et… oh la vache, dans quoi je me suis pris les pieds ?




Plus un bruit… est-ce que je suis mort ? Est-ce qu'on m'a libéré de ce calvaire ?
En ouvrant les yeux je me rends compte que je suis au sol. En me relevant je vois que tout le monde me regarde. Mais pourquoi ? Et qu'est-ce que c'est que ce truc à mes pieds ? Un canne bl…

Oh merde une aveugle ! J'ai fait tomber une aveugle et tout le monde commence à penser que je suis le pire enfoiré de la planète ! Non non non, hé, commencez pas avec vos messes basses, je vous vois venir là, prêts à me huer comme des prédateurs de la société ! Qu'est-ce qu'il y a ? Vous avez besoin de vous rassurer sur votre propre existence en cherchant constamment à trouver quelqu'un à rabaisser ? Parce que ouais, je vous vois bien là, tous contents que ça me soit arrivé, prêt à filmer la scène pour vous indigner et lancer l'enchère de celui qui condamnera le plus fort. Peu importe si après ça me fait du tort.

« Désolé gamine je t'avais pas v… Mais merde Hellébore, tu le fais exprès ?
Enfin je voulais pas te faire tomber ! »

Voilà, vous voyez, je suis en train de l'aider à se relever maintenant donc arrêt… ÇA LES CALME PAS DU TOUT.
Rah bordel, j'ai vraiment envie de me barrer en courant, parce que si je reste j'ai l'impression que ce troupeau de vautours va pas me lâcher jusqu'à ce que je quitte le pays. Mais je peux pas non plus la laisser là, parce que déjà ça se fait pas et puis merde, je me sens redevable.

Bon tant pis, j'ai pas le choix, gamine tu viens avec moi.
Elle est pas bien lourde en plus donc j'ai pas trop de mal à la porter avec mes deux bras, et allez hop, on court ! Où ? J'en sais rien, mais assez loin et assez vite pour pouvoir trouver rapidement un endroit au calme où personne ne me huera, puis je pourrai plus facilement m'expliquer si y a personne autour.

Qu'est-ce qu'il y a marqué là ? Un parc ? Mais c'est parfait ça ! Y a même un banc juste là, je vais pouvoir la poser et lui rendre sa… Merde, sa canne, je l'ai oublié…
Bon trop tard, avec un peu de chance elle le verra pas.

« Je… T'inquiètes pas hein, c'est pas un enlèvement.
C'est… J'ai mal agi, mais c'était pas sous des mauvaises intentions. Enfin…
Ça va ? »


Seul dans un parc de Wellington avec une aveugle. Sérieusement destin ?
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Sam 1 Juil - 16:42

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Rhapsody
Ma journée était déjà planifiée, j'avais éventuellement prévu de visiter la capitale, grande ville pleine de jeunesse et de bruits intéressants, des conversations les plus minaudes et exaspérantes sur la journée qui s'écoulait, seconde par seconde.

Notamment grâce a ma persévérance, j'avais pu supporter le bruit incessant de l'extérieur en me focalisant sur ma route. En effet, entendre des jacassements sans aucune alacrité me donnait de l'urticaire. Mon cacochyme arrivait a un point tel que je ne fis pas attention à la gente personne, ou non, elle n'avait pas fait attention a moi. Je me retrouvais ,sans aucune compréhension, avachie sur le sol froid et terne de la ville. Il me devait de me relever et de continuer mon chemin en tant que jeune femme civilisée, cependant les habitants ne devaient sans-doute pas être du même avis que ma prude personne.

En effet, ils jacassaient encore plus fort qu'ils ne marchaient, devant se sentir outrés, et donc, certains, inévitablement, devaient ressentir de la pitié envers moi.

Je voulais me tenir coi, rester dans la masse et rester un minimum invisible aux yeux de tous pour ensuite paraître plus lumineuse et subséquemment, être d'une étincelante beauté en récitant l'origine de ma venue en ce prompt pays qui venait sans doute de baisser dans mon estime.

« Désolé gamine je t'avais pas v…
Enfin je voulais pas te faire tomber ! »


Gamine ? Ai-je l'air d'un humain d'âge de discernement et de conversation constructive proche de 0 ? Je ne pensais pas que mon "agresseur" était aveugle tout comme moi.

Cependant, alors que je jonchais encore le ras du sol, sans pour autant dire que je le touchais, l'homme - tel un deus ex machina - décida de me soulever et de me porter sans aucune grâce ,ni même disgrâce. J'en avait même fait tomber ma canne blanche, il me devait donc de l'avertir, mais je ne pu dire une once de phrase que l'on était déjà arrivé à destination : un banc.

« Je… T'inquiètes pas hein, c'est pas un enlèvement.
C'est… J'ai mal agi, mais c'était pas sous des mauvaises intentions. Enfin…
Ça va ? »


Sacrebleu, en plus de m'être fait kidnapper par un tordu inconnu, qu'il ait oublié ma canne et que je ne sache pas ou je suis... il ose me faire la conversation !

Tant de points étaient à revoir sur toute la ligne, même le plus bienveillamment possible, je ne pouvais qu'avoir l'attitude d'un cynégète avisant de sa plus grande cruauté pour dépeauter un animal emprunt d'une volonté de vivre encore plus vive que cet être infâme. Je me redressa alors sur mon siège, bomba le torse avant d'orner un air grave.

«  N'êtes vous pas habité d'un démon pour oser commettre d'une honte de plus en plus grandissante envers une jeune fille, que de la traiter de gamine - alors à ce que je le sache , je roule sur mes belles et merveilleuses vingt années. Je vous prie donc de me vouvoyer. Bien que je sois d'une naturelle équanimité et que mon langage provoque une extatique jalousie parmi les plus fervents de belles paroles, il m'arrive parfois d'être habillée d'une honnête érubescence envers les jeunes margoulins. Je repris un peu mon souffle avant de continuer ma lancée.

Je sais que mon discours est diaphane pour un inculte comme vous qui êtes un homme en état d'ébriété éminente. Vous avez soulevé une jeune fille, touchée elle qui devait être inaccessible avant le mariage. Vous faites preuve d'une jocrisserie qui m'horripile. Vous avez aussi oublié ma canne en plein enlèvement - non - "mauvaise intention". Vous voulez me faire croire le contraire en vous rachetant en faisant preuve d'une politesse acerbe. Si vous voulez autant vous faire pardonner, je vous prie donc de retrouver ma canne et d'écouter le récit de mes exploits en tant que personne aveugle ou encore la mystérieuse raison de ma venue en ces terres qui me sont étrangères. De plus, je souhaite que vous m'accompagniez en tenant le rôle d'interprète visuel pour ma recherche de graminées et autres plantes fabuleuses qui se trouvent dans les coins les plus reculés de Nouvelle-Zélande. Je doute cependant que l'on y trouve quelques fleurs de pur été, mais plutôt celles d'hiémal. À moins que vous en sachiez plus que moi, ce que j'en doute, dans ce cas, éclairez moi de votre connaissance, je vous prie, très cher...? »  
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