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Orage bubonique

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Mar 25 Juil - 19:59

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Invité
John Jensen

La mort semblait flotter dans l’air. Cette investigation n’était qu’à ses débuts et déjà mon instinct s’affolait. Mes sens étaient tous en éveil depuis le début et j’avais manqué de trouer un innocent qui m’avait suivi de façon discrète et qui était très doué pour que je ne puisse pas le détecter. Soudain, je me suis souvenu de ma précédente découverte qui était un ensemble de symboles qui m’était totalement inconnu. Un léger soupir de soulagement s’est échappé de ma bouche et je n’ai pas pu m’empêcher d’adresser des paroles.

« Heureusement que j’ai un mental d’acier, ces derniers temps ! Sinon je t’aurais déjà criblé de balles, fais attention à l’avenir, mon cher ! »
- Ai-je dit tout en rigolant, histoire de lui démontrer que je n’étais pas hostile.

Aussi étrange soit-il, cet inconnu semblait faire la même taille que moi et était tout aussi barbu que moi, mais il semblait être étranger au vu de son accent à couper au couteau. Avant que je lui adresse mes précédents mots, l’homme m’avait demandé ce que j’avais trouvé et tout en montrant les symboles avec mon pouce en arrière, j’avais pris le temps de le lui dire.

« Cela semble être une ribambelle de symboles en tout genre. »

Après que je lui aie répondu, celui-ci m’expliqua que tout ceci n’était pas naturel. Cela coulait de source, bon sang !  

« Je ne suis pas si…. »

Alors que j’allais réagir à ses propos, un grognement très rauque me prit par surprise, et par réflexe, je sortis mon arme à feu de son étui en cuir. Je ne savais pas d’où il venait et je ne pouvais m’empêcher de tourner constamment dans tous les sens, l’arme au poing. Je ne faisais même plus attention à ma nouvelle rencontre et je ne savais toujours pas d’où ceci venait. Tout en rangeant mon arme dans son étui sans le fermer, j’ai dit d’une voix basse à mon nouveau coéquipier quelques mots.

« Écoute, nous pouvons collaborer sur cette affaire, elle risque d’être plus compliquée que prévu… Je me présente John Jensen et toi, qui tu es ? »

De bonnes présentations permettaient d’être sur de bonnes bases pour commencer et je lui avais tendu une main amicale tout en restant prudent envers lui comme envers ce grognement inconnu. Mon visage souriant qui s’était invité au moment pendant la présentation reperdit sa place à cause de ma concentration. Tout comme ma curiosité qui s’était invitée au bal après m’être souvenu des paroles que j’avais pu entendre auparavant.

« Si ce n’est pas naturel, qu’est-ce donc ? » - Ai-je demandé.

Je ne pouvais m’empêcher de bouger tout doucement en va et viens sur une longueur précise. Ce grognement ne me disait rien et le stress était à son paroxysme. Tout en suant à cause de celui-ci et de mes mouvements répétés, j’ai fait une proposition au barbu.

« Et je te propose de voir d’où vient ce grognement. Histoire qu’on puisse savoir d’où il venait et éventuellement contrer une attaque-surprise. » - Me suis-je exprimé.

Toujours la main sur la crosse de mon pistolet et mes muscles étaient aussi tendus qu’un string à cause de la tension présente…
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Mer 26 Juil - 18:11

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Habitation permanente : Old Fyre
Occupation : Photographe - Grand méchant loup
Nawar Nasri

Nawar Nasri
Je devais me rendre à l'évidence, ce cowboy n'avait pas autant de sang froid que je l'avais pensé en le voyant. Il semblait extrêmement tendu, comme s'il s'attendait à tout moments qu'une chose horrible lui tombe sur le coin du museau. C'était vraiment ridicule, il n'y avait rien ici, à part nous et des pierres cachées sous une végétation ne sachant pas refréner son appétit. Sans faire plus de manières, je m'étais penché sur les étranges symboles découverts par l'homme au chapeau et aux fourmis plein la main tant elle s'agitait sur la crosse de son arme à feu. Ouais, on aurait vraiment dit qu'elle le chatouillait... Pffff... Et voilà qu'il la sort en s'affolant maintenant. Je le sens s'agiter derrière-moi tandis que je m'abîme les yeux sur ces symboles qui... qui ressemblent vraiment à quelque chose ! Oui, oui, je le sens !

Mais me voilà dérangé dans mon remue-méninge par le remue-ménage de Chuck Norris. Il croit sincèrement avoir entendu quelque chose alors qu'il ne m'a même pas senti arriver – discrètement certes – dans son dos deux minutes auparavant ? Et puis, s'il y avait Réellement quelque chose dans le silence feutré cette jungle de jade, je l'aurais détecté bien avant lui. Mais ça, il ne pouvait pas le savoir... C'était un des seuls avantages à ma nouvelle situation : des sens accrus qui m'offraient une vision nouvelle des beautés comme des horreurs de ce monde. Et des horreurs, présentement, il n'y en avait aucune, hormis des plantes qui semblaient vouloir tout avaler.

Le laissant s'agiter, je finis par comprendre l'étrange logique qui s'offrait à mes yeux. Une carte ! Comme c'était ingénieux ! Là, de manière très stylisé, je pouvais distinguer un homme, puis une sorte de cimeterre et une croix. Si nous n'étions pas au fin fond de ruines millénaires sur une île isolée, j'aurai pu prendre ces images pour des icônes chrétiennes, mais il me semblait plus raisonnable de penser à un autre type de symbole... du style médical. Vraiment merveilleux ! Peut-être que extrapolais-je un peu mon interprétation, mais c'était la première bonne chose qui m'arrivait depuis mon arrivée sur cette put**n d'île : nous venions peut-être de trouver la solution à cette mystérieuse infection.

Je sortis mon arme à moi de ma poche ; mon smartphone, pour prendre le tout en photo et pouvoir nous guider une fois que nous aurions compris comment s'agençait cette carte par rapport à notre position. Je m'apprêtais à partager ma belle découverte lorsque le cowboy me prit à parti et, à voix basse, me glissa quelques mots. Surpris, je lui rendis sa poignée de main avant de répliquer, sur le même ton :

« Nawar Nasri, enchanté John. »

Malgré son effort notoire pour être courtois, il semblait toujours sur le qui-vive, et son stress commençait à devenir contagieux. Je lui tendis alors mon portable et lui montrai précisément ce que j'avais cru déceler dans les gravures.

« Je pense que nous avons affaire à une carte. Vous.. euh, tu vois, là, ce pourrait être un poste médical ou quelque chose dans le genre. Il faut absolument que l'on parvienne à le retrouver, je te paris mon tapis qu'on y trouvera des informations sur cette fameuse infectio... » ma voix se brisa lorsque j'entendis un grognement rauque venant de le jungle. De quoi ? La peur m'envahit en quelques secondes et prit en otage les battements de mon cœur. Merde, ce n'était pas en train d'arriver ?! Pas encore ! Je regardai mon nouveau coéquipier, des perles de sueur coulaient de nos deux visages presque à l'unisson. Merde...

J'avais envie de partir, de partir loin. Après tout, je n'avais personne à protéger sur cette île moi, je n'étais pas un foutu chevalier de mes noix ! Je.. je.. je n'arrivais pas à voir d'où le bruit pouvait venir, l'enchevêtrement de vert de la jungle me rendait aussi aveugle que si je me trouvais en pleine nuit. Des grognements en pleine nuit, proche d'Istanbul.. Non... Merde... C'était comme si tout recommençait. Ma gorge se serrait, mon cœur souhaitait s'enfuir gaiement de ma poitrine, me coupant le souffle au passage. Et tandis que j'agonisais, prisonnier de mes propres corps et esprit, la Bête s'était mise en chasse pour prendre ma place. Je sentais déjà son venin de haine parcourir mes veines.

Non non non, tu ne m'aura pas cette fois-ci. La situation est différente maintenant... Je ne suis plus sans défense. Je... J'ai une arme. Je SUIS une arme... Mais elle n'écoutait pas et chantait à mon oreille la mélodie de sa victoire proche. Il fallait que je trouve quelque chose pour me calmer. Et vite ! Je regardai l'homme qui m'accompagnait : il scrutait nerveusement les alentours l'air tendu et  main prête à dégainer. Pouvait-il se douter que je représentais une menace bien plus réelle que ces grognements au loin ? Pouvait-il se douter du plaisir que je... non, qu'Elle ressentirait à le pourchasser pour enfin lui planter ses cr... Non, putain ! Ne pense pas à ce genre de chose espèce d'abruti...

La Bête se nourrissait du parfum de peur qui se dégageait de lui et qui flottait dans l'atmosphère. S'il décidait de s'enfuir, il en serait fini de lui... et de moi.

« Et je te propose de voir d’où vient ce grognement. Histoire qu’on puisse savoir d’où il venait et éventuellement contrer une attaque-surprise. »

Quoi ? Ou bien j'étais accompagné d'un fou, ou bien ce type était vraiment très brave. Peut-être les deux... Mais sa remarque avait eu le mérite de me calmer aussi sèchement qu'une douche froide.

« Il a raison, mieux vaut chasser qu'être chassé » me susurra sournoisement la Bête, ou du moins, c'était l'interprétation que je fis du contentement perfide qu'elle semblait exprimer.

« Tu as raison, répondis-je à voix basse. Mieux vaut chasser que... je me tus soudainement, je ne pouvais pas reprendre ses paroles ! Mais on y voit comme à travers une pelle* dans cette jungle. Laisse-moi un moment je... J'hésitai à finir ma phrase. J'ai une ouïe plutôt fine. Peut-être que je pourrais déterminer d'où ça vient... »

Faisant confiance à l'homme qui se trouvait à mes côtés, et malgré sa peur - qui m’enivrait encore -  je décidai de fermer les yeux un instant. Il fallait que je me concentre sur tous les sons de cette forêt pour trouver d'où venait ce râle. Allez, grogne vas-y, dis-moi où tu te caches... Je respirai plus lentement à présent, mais mon nez était assailli d'odeurs indistinctes, comme noyé autant que mes yeux par la profusion des végétaux inconnus. Fais confiance à ton ouïe. Allez, allez, allez... ça y est ! D'un geste de la tête, je désignai à John notre gauche. Je ne revenais pas de ce que je venais de faire. Je ne revenais pas de ce que je m'apprêtais à faire. La Bête en était toute excitée. Merde...

« Ça vient de par là. Tu préfères que je passe devant ? » Je ne revenais pas de ce que je venais de dire. Sans même attendre sa réponse, je commençai à m'avancer lentement vers un endroit où les herbes hautes flirtaient avec les branches basses des arbres. Mais ce n'était pas vraiment moi qui avançais, c'était Elle. Elle se mettait en chasse, prête à en découdre. Elle voulait du sang.


Au fond de moi, j'espérai sincèrement que celui qui coulerait ne serait pas celui de John.


→ Essayer de trouver la provenance des grognements



Spoiler:
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Jeu 27 Juil - 19:27

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le narrateur

le narrateur

À l'orée de la jungle, les ombres tourbillonnent de deviennent solides.

Vous avez essayé de trouver la provenance des mystérieux grognements :

Dans la jungle, vous ne voyez bouger que des ombres, et, en tendant l'oreille à l'affut de nouveaux grognements, n'entendez que le silence entre chacun de vos pas ; le silence entre les voix distantes des autres aventuriers, le silence entre les vrombissements des insectes.  

Le silence ne vous rassure pas.
Une tension palpable règne maintenant sur les ruines.  
 
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Sam 12 Aoû - 1:21

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Age : 32
Habitation permanente : Constamment sous le ciel.
Occupation : Fuir l'ennui avec acharnement.
Zakuro J. Fea

Zakuro J. Fea
Il est assis dans le coin d’une salle, à écouter des gens parler à propos d’autres qui sont morts. Les yeux dardés sur le plafond, à contempler passivement les mouvements d’une mouche qui s’instaure comme l’unique distraction de cet instant, il imagine la souffrance qui écharpe les chairs. Il imagine la douleur et la mort comme des sabres immatériels plongés dans le corps de ces humains qui se sont effondrés. Trois morts, et Zakuro se met à glousser tout seul. Des regards chutent sur lui, perplexes, choqués, il efface doucement son sourire, pour adopter une expression plus polie. Désolé, murmure t-il du bout des yeux. Mais les autres ne comprendraient assurément pas l’humour de la situation. Dans tous les cas, il passe ses mains sur sa face, et réfléchit. Il voit dans cette malédiction un jeu de récréation, un moyen de tuer l’ennui.
Et assurément, il y a beaucoup d’autre chose que Zakuro Fea peut tuer.


-

Il s’emmerde et il y a dans les hautes herbes une vibration qui hausse sur sa face un sourire cupide. C’est probablement la seule raison de sa présence en ces lieux, et Zakuro lève les yeux vers un ciel trop lumineux. Il s’ennuie de tout, il s’ennuie de l’univers, et Joshua lui manque. Alors, les cheveux détachés, il considère la silhouette d’un chat noir, présent sur les lieux. Il y a d’autres membres de l’organisation, mais Zakuro n’est pas vraiment là pour se socialiser. Il est là pour chercher ce qui grogne, et pour le frencher sauvagement. Parce que, très naturellement, il n’y a rien de plus intéressant que de s’amuser à comprendre ce qui échappe aux autres. Zakuro s’en fiche du monstre, Zakuro s’en fiche du brouillard qui promet de ramper progressivement sur le lieu, Zakuro veut juste s’enfoncer sous terre. Alors il poursuit ce chat sauvage, à foulées tranquilles, et quand le félin s’enfonce dans des ruines, il y voit assez de motivation pour ne pas tourner les talons. Il descend des escaliers, et passe comme un coup de vent devant une alcôve où résonnent des voix. Il tourne les yeux, à peine, et attrape, du bout des yeux, les détails bouclés d’une crinière brune, et de mèches bleues. Zakuro ne s’arrête pas, même pour les familiarité. Les coussinets du chat sont des claquements dans son tympan, qu’il poursuit avec une véhémence zen. Il se sent comme Alice, à poursuivre un chat dans le noir, et la situation est hérétique.

Arrive une porte, soulignée dans son état clôt par la silhouette qui lui fait face. Zakuro se glisse jusqu’aux hauteurs trop basses d’un individu qu’il a déjà rencontré. Il baisse les yeux jusqu’à la lampe de poche que tient Ambrose. Il lève la main, passe l’épaule d’Ambrose, et pose sa paume contre le panneau de bois. Les toiles d’araignées ne le dérangent pas.

« Derrière me paraît plus intéressant. »

Il veut absorber les vibrations. Sans intérêt aucun pour les bijoux, intéressé uniquement par les ondes qui murmurent une promesse silencieuse, Zakuro recule. Des lézardes importantes présentent la faiblesse d’un obstacle qui n’en représente plus vraiment un. Il attrape un bloc de calcaire, et le retire doucement de son emboitement.
Heh.

Il n’a pas vraiment de limites dans son jeu, et vient simplement frapper le conjointement des crevasses emmurées. Sa semelle s’enfonce lourdement, et la pierre explose sous l’impact, Zakuro virevolte, et la porte n’existe plus. Des pluies de cailloux, de poussière, de bijoux qui roulent au sol, et des nuages blancs qui viennent frapper son visage. Zakuro soupire.

« Soit. Tu viens ? »

Il attrape l’autre par l’épaule, ne lui laisse pas particulièrement le choix. Le chat a disparu.
 

→ Forcer la porte ornée découverte par Ambrose Meriwether.  
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Dim 13 Aoû - 15:02

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le narrateur

le narrateur

La poussière de roche s'envole et pollinise vos cheveux, vos vêtements, vos poumons.

Vous avez forcé la porte découverte dans les ruines :
Le vacarme de la pierre qui explose n'est comparable que par celui de celle-ci qui retombe sur le sol. La lumière qui s'infiltre dépose sur des formes nombreuse une riche iridescence.

La lumière d'une lampe de poche dévoilera une  pièce énorme, remplie d'une montagne de trésors, d'objets ornés et de coffres dodus. Même les murs, le plancher et le plafond semblent taillés dans l'or et le marbre, et sont incrustés de bijoux. Surprenamment, il n'y a pas vraiment de poussière et seules les énormes toiles d'araignées occasionnelles contrastent avec l'opulence de la pièce.  
L'action « Commencer à ramasser des trésors » a été ajoutée à la liste.
 
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Jeu 24 Aoû - 5:33

★★
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Messages : 795
Habitation permanente : Chez Victoria
Occupation : /
Tullio Cavaleri

Tullio Cavaleri
Tullio leva les yeux au ciel lorsqu'il entendit Toria se moquer. Puis, avec une moue agacée, il allait se tourner vers elle pour répliquer quelque chose lorsqu'elle le devança en venant poser son menton sur son épaule. Au contact, le jeune homme se figea quelques instants, allant même jusqu'à en oublier de respirer, avant de se racler la gorge.

"J'ai toujours mon kit de serrurier. J'oublie suffisamment souvent mes clefs pour ne jamais sortir sans."

A sa décharge, il n'avait plus l'habitude d'avoir des clefs alors que cela faisait plusieurs années qu'il crochetait des serrures. Et dans la rue, il avait toujours conservé toutes ses affaires sur lui. Il fallait dire qu'à l'époque il en avait tellement peu que c'était facile.

"Tu penses qu'il y a quoi, dedans?"

Demanda-t-il, tandis qu'il changeait légèrement de positions pour pouvoir mettre les genoux à terre et s'asseoir sur ses talons. Non seulement ça serait légèrement plus confortable, mais en plus c'était plus stable et c'était précisément ce dont il avait besoin.

"Tu devrais peut-être reculer. J'veux dire… s'il y a une saloperie là-dedans, autant que l'un de nous deux soit un peu plus loin au cas où, nan?"

Continua Tullio, sélectionnant ses outils puis commençant à travailler sur la serrure. Sur son épaule, un point chaud demeurait là où Toria avait posé son menton un peu plus tôt. C'était moins gênant, mais tout aussi distrayant que de l'avoir contre lui. Putain mais concentre-toi, sinon tu vas y passer des heures sur cette serrure!

Il fut tiré de ses pensées par un bruit qui le fit sursauter et manqua de lui faire lâcher ses outils. Il n'aurait pas su dire d'où exactement venait le bruit, mais on aurait dit que quelque chose s'était effondré. Hors, il avait justement aperçu du coin de l'œil Ambrose puis Zak entrer dans le temple à leur tour.

"Merde, tu crois qu'ils vont bien?"

Demanda-t-il, d'une voix moins assurée qu'il ne l'aurait souhaité, avant d'expirer longuement pour empêcher ses doigts de trembler avant de reprendre son crochetage là où il l'avait suspendu. Avec un peu de chance, il n'était plus très loin de pouvoir l'ouvrir.
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Mer 27 Sep - 11:23

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Invité
Alors qu’un bruit d’animal se fait entendre, manquant de faire sursauter Sandro, il se demande comment il a bien pu en arriver là. Il est fait pour les environnement urbains, tout ce qui possède au moins un Starbucks, pas la nature sauvage. Surtout pas si c’est un environnement réservé aux créatures surnaturelles. Malheureusement il n’avait pas vraiment d’excuses pour ne pas venir quand la nouvelle est tombée. Il est venu à Old Fyre un peu par surprise, l’ordre n’ayant pas pléthores de consultants informatiques et les installations du sanctuaire ayant eu besoin d’un peu de dépoussiérage – et de beaucoup de remplacement. Il n’a même pas pensé à prévenir Ambrose qu’il partait en voyage, pensant que ce serait court – deux jours tout au plus, le brujo étant occupé avec les chavaliers de Rio Branco, le développeur n’a même pas envisagé que son absence puisse être remarqué. Sauf qu’il n’a pas eu le droit de quitter Old Fyre.

C’est seulement plus tard que l’ordre est tombé : tout le sanctuaire est désormais en quarantaine. Sandra a assisté à l’annonce derrière un ordinateur, dans la salle de contrôle du sanctuaire. Pièce que l’informaticien n’avait guère envie de quitter. Les maladies magiques inconnues, très peu pour lui. Sauf que les autorités d’Old Fyre voulaient qu’il scanne toutes les inscriptions que l’on pourrait trouver sur place. Les chevaliers étaient doués pour gérer les situations qui sortent de l’ordinaire, mais utiliser un scanneur, c’est trop normal pour eux. Si Sandro a bien entendu rechigné, deux choses l’ont poussé a accepté : il serait accompagné d’un chevalier de l’aube, et Ambrose venait d’arriver sur place pour aller inspecter les lieux.

Mais dans sa chance si caractéristique, le temps de rassembler l’équipement nécessaire – ordinateur portable, scanner et appareil de détection en tout genre, plus une tablette de secours, au cas où, le smartphone ne comptant pas, en sus du kit de survie – il a loupé le départ d’Ambrose, qui ignore donc qu’il est dans le sanctuaire également. Et quitte à être malchanceux jusqu’au bout, il a perdu de vu le chevalier qu’il l’a accompagné à peine arrivé aux ruines. C’est donc nerveux et un peu en colère, contre l’ordre et lui-même, qu’il commence à fouiller les décombres, pour voir ce qu’il peut trouver, inscriptions, runes, fresques ou autre, en espérant ne pas tomber sur un champignon qui serait responsable de la maladie. Parce qu’il est hors de question qu’il rentre tout seul dans quoi que ce soit susceptible de s’effondrer – ou de le rendre malade.



→ Fouiller dans les décombres
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Jeu 5 Oct - 11:46

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le narrateur

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Les ruines s'enlisent dans la terre comme un cadavre depuis longtemps réduit à l'état de squelette.  

Vous avez fouillé les décombres ::

Votre petite excavation vous aura permis de trouver une cuillère en os,  un vieux morceau de tissu poussiéreux et … Un morceau de métal à la fois rouillé et affuté.
Vous avez trouvé celui-ci grâce à la chair tendre cachée sous l’ongle du pouce. En considérant la rouille qui ronge le métal, il vous faudra vite désinfecter tout ça avec qu’elle ne ronge votre pouce également.

Le parfum du sang infuse l’air et, au loin, la bête rugit.  

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Mer 13 Déc - 17:02

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C’est toujours furieux, sa colère masquant sa peur, que le latino fouille les gravats, ne cessant de jeter des regards par-dessus son épaule, à moitié espérant voir le chevalier de l’aube qui devrait se trouver là, à moitié y trouver personne – qui sait ce qui se trouve dans ce coin du sanctuaire. A chaque minute qui passe, Sandro regrette un peu plus d’être venu, et jure de plus en plus souvent à mesure qu’il retourne morceaux de pierre et mottes de terre. Finalement, ses doigts tombent sur un objet à la forme étrange et il se dépêche de dépoussiérer pour trouver … une cuillère. Ni en métal ni en bois, Sandro ne sait pas trop en quelle matière elle est faite – et il s’en fiche. Après quelques minutes d’hésitation, il la dépose dans un coin dégagé et la prend en photo. Il doutait fortement que cet ustensile soit utile, mais il préfère se montrer méthodique, même s’il serait le premier à le balancer dans un coin en temps normal. Il ne lui faut pas longtemps pour recommencer ses fouilles. La fois suivante c’est un bout de tissu qu’il trouve. Fascinant. Le hacker se hâte de le photographier, se demandant comment diable des gens peuvent faire de ce genre d’activités leur métier. Sans doute que les films d’Indiana Jones ont induit en erreur la grande partie des actuels archéologues. Cette fois c’est l’esprit distrait qu’il reprend sa tâche, inquiet du silence autour de lui. Ils sont pourtant nombreux à avoir été envoyés en mission, comment se fait-il qu’il soit seul ?

Une douleur inattendue le ramène à l’instant présent. « ¡ Puta madre ! » Du sol dépasse un morceau de métal pointu et rouillé, alors que le sang coule du pouce du latino. « ¡ Mierda ! » D’instinct il glisse son doigt dans sa bouche tout en attrapant précautionneusement l’objet métallique de l’autre main. Il se dirige vers son sac avec l’intention de prendre sa trousse de secours avant de continuer ses recherches. Soudain un hurlement lointain le stoppe net. Tous ses sens en alerte, il lâche un : « ¡ Chinga ! » à peine audible, avant de faire lentement le tour de lui-même à la recherche de la moindre menace. Après quelques minutes de calme, Sandro décide de se reprendre et il lâche le métal près de son sac, avant d’ouvrir celui-ci pour prendre la trousse verte. Quelques minutes plus tard, son pouce est désinfecté et un large pansement couvre tout le haut de son doigt. Secouant la tête, l’informaticien se moque de lui-même, tout en prenant le métal en photo. Après tout, les sanctuaires recelaient de créatures plus étranges les unes que les autres, il est bien idiot d’avoir réagi comme un de ces personnages de films d’horreur. Ce n’est pas un monstre qu’il le menace à l’heure actuelle, mais une chose plus dangereuse car intangible et pourtant mortelle. Il espère que quelqu’un trouve rapidement un remède à cette maladie, avant que lui-même ne soit touché.
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Dim 17 Déc - 21:07

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le narrateur

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Le rugissement de la bête s’évanouie vers un terrible silence entrecoupé d’échos terrifiants : des craquements et des grattements presque inaudibles, amplifiés de sorte à se matérialiser pour remplir chaque espace, chaque recoin des ruines.

À l'extérieur des ruines, après un moment de calme :

Des cris masculins déchirent soudainement le silence. On ne la voit pas, mais la bête est bien là et elle enfonce son existence dans de la chair fraiche. Derrière un buisson, on retrouvera sans mal le corps encore chaud de John Jensen. Les lambeaux de sa poitrine peinant à cacher le trou béant où brouillonnaient son sang, là d’où son cœur avait été arraché.

Des traces de sang s’enfuyaient vers la jungle.  
L'action « Examiner les traces laissées par la bête » a été ajoutée à la liste.
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Jeu 1 Fév - 9:42

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Nawar Nasri

Nawar Nasri
J'ai passé de nombreuses minutes à errer dans la jungle, ne me souciant pas un instant du cow-boy que j'avais laissé à mes basques. Ce n'était plus vraiment moi qui cherchais d'ailleurs, mais Elle, mon alter-ego monstrueux appâté par des promesses de violence. Et j'avais beau me raisonner et tenter de me refréner, je sentais que je perdais peu à peu le contrôle sur moi-même. Perdu dans les ténèbres obscures de mon être, perdu au fin fond de cette forêt paumée et silencieuse, perdu sur une île isolée du monde, perdu... Je n'aurai jamais dû venir ici... C'était bien trop tôt pour moi.

Pour chasser les mauvaises pensées qui affluaient, je me suis assis au pied d'un arbre immense et ai pris ma tête entre mes main, tentant de sortir de ce chaos de verdure en faisant le noir et de me concentrer sur des choses positives.

***

Après un bon moment passé ainsi, je me relevais enfin, calmé et prêt à continuer la mission qui nous avait été confiée. De toute évidence, il n'y avait rien ici. Et si cette.. chose existait bel et bien, ce n'était pas là que je la trouverais. Je décidai donc de rebrousser chemin, me guidant difficilement à travers cette marée verte et odorante. Pas un son ne transperçait le voile opaque de la végétation, hormis celui de mes pas foulant le sol. Si pour certains le silence pouvait signifier la paix, moi je le trouvais inquiétant et oppressant, et je n'avais que hâte d'en ressortir. Hâte de retrouver du monde et la civilisation, hâte de déchirer ce voile de mutisme qui planait dans ce lieux mystique.

Puis, tout à coup, un cri abominable transperça le néant comme pour venir me donner tort.

Ce n'était pas bon signe ! Pas bon signe Du Tout ! Pris d'une panique soudaine, je commençai à presser le pas vers l'origine du cri qui s'était déjà tu. Pourquoi est-ce que je courrai vers un danger certain au lieu de fuir ? Bonne question ! Peut-être était-ce le sens du devoir, celui de veiller sur ceux qui m'accompagnaient. Ou alors, les effluves âcres qui se répandaient vicieusement m'attiraient invariablement malgré moi. Des effluves familières, appétissantes... : les effluves du sang qui vient d'être versé. Elles me guidaient, m'entraînaient, obligeaient mes pattes à courir plus vite, plus vite, plus vite ! C'était entêtant. C'était enivrant. C'était délicieux ! Oh put**n non ! Plus vite !! J'enjambe, je pousse, je saute et mon cœur bat à tout rompre. Pourvu que ce soit du sang humain... Pourvu que... q-q-quoi ? Non ! NON ! Le sang de la créature put**n, pas humain ! Oui, pourvu que ce soit le sien ! Pourvu qu'elle soit renvoyée en enfer ! Pourvu... pourvu que j'arrive avant qu'il ne soit...

… Trop tard.
Les ruines s'offraient enfin à moi, mais il n'y avait plus rien de vivant ici. Et les santiags qui dépassaient d'un buisson n'appartenait certainement pas à une créature magique. Le cow-boy... Fichu John Marston ! Je pouvais presque sentir son dernier souffle s'échapper de son corps encore chaud. Et ce sang, tout ce sang... Il s'écoule encore de lui, jonche le sol, les arbres, les feuilles, il recouvre tout. C'est horrible... C'est merveilleux ! Hein ? Que-q-quoi ? Mais .. mais vas-tu te taire ?! J'aurai pu l'éviter tu comprends?!! J'aurai DÛ l'éviter !!!

Mes pensées me poignardaient aussi efficacement que des lames aiguisées. J'étais agenouillé, pleurant sur ce corps que je n'avais pas pu sauver.
« ELLES n'ont rien fait pour mériter ça. ELLES étaient innocentes. N-non, pas elles, Il... il ne méritait pas de finir ainsi. Personne ne le mérite. »
Tout se brouillait, tout était noir, si noir. Seule la rage jouait les phares dans la nuit. Je pouvais la ressentir courir tout le long de moi, pénétrer chaque tissu, chaque fibre de mon être. Une rage irrationnelle, immense et cruelle. Je hurlai, mais elle n'entendait rien que ses pulsions de haine et de mort. Je la suppliai de ne pas me prendre encore une fois. Mais c'était trop tard ; Elle m'avait rattrapé et me tenait captif de ses bras aux épines acérées. Aaaaaahhh... Si mal ! Je ne pouvais plus étouffer ou engourdir la douleur ; la rendre inoffensive comme un serpent familier*. Elle m'étouffait, me vidait de mes forces et de ma volonté. Si mal !

Je parvins à me traîner vers la forêt pour m'éloigner des ruines et du corps qui y gisait. Tout mon corps me faisait souffrir.  Je... aaaah.... cette douleur... Elle m’entraînait.. inexorablement... Faites que ça s'arrête, pitié, mon Dieu, faites que... Quelqu'un hurle... ? Est-ce que c'est.. moi ? Je... je ne comprends plus rien... Pourquoi ?  AAAaaaaAAAAAaaaaAAAAhhh......

Puis les ténèbres prirent place.

***

Ahahahahahahah ! Enfin, je suis là.

Elle ouvre ses yeux jaunes et aiguisés comme ses crocs qui se découvrent dans un rire sinistre.

Merci petit homme de m'avoir laissé le champs libre, je hume déjà les parfums d'un carnage à venir. Ooooh oui, tu peux hurler, cela ne m'arrêtera pas. Tu t'es laissé séduire par le mal, tu ne dois pas en avoir honte ! Il n'y a rien de meilleur sur cette terre.
Elle se relève et se met à explorer des yeux les alentours. Que cherche-t-elle ? Je n'en sais rien, mais je sens son appétit qui se soulève et gronde.

C'est une bien belle journée pour chasser, tu ne trouves pas ? Et quel plateau tu m'offres là... Par lequel vais-je bien pouvoir commencer ? Peut-être par la carcasse chaude du sombre crétin qui t'accompagnait, qu'en dis-tu ? Ou bien, je pourrais me servir parmi les pauvres fous qui se sont enfermés volontairement dans ces ruines oubliées. Il n'est rien de plus excitant que des proies aux aboies cherchant vainement un échappatoire.
Elle rit de plus belle. J'en ai mal au cœur...

Rien ne sert de t'offusquer petit homme, tu n'es pas de taille pour lutter contre ta nature profonde. Tu devrais être fier de ce que je te donnes : la possibilité d'être au sommet de la chaîne alimentaire.
Elle rit encore intérieurement avant de se murer dans un silence soudain. Je sens que quelque chose la dérange et l'inquiète. Ou bien serait-ce de l'excitation ?

J'ai une idée. Tu vas aimer. Oooohohoh oui. Nous allons retrouver celui qui a causé ce flamboyant carnage. Lui aussi doit comprendre que je suis au sommet, et que l'on ne chasse pas impunément des bouts de viande qui sont à moi. Quoi ? Si à moi. Où que j'aille, chaque nouvelle terre que je foule est mienne, tout comme les pauvres créatures qui s'y trouvent. Ahahahahahahah !

Bien... Ses traces se dirigent vers cette maudite forêt, mais il ne peut plus m'échapper dorénavant : l'odeur de ce cœur tout juste arraché va me mener directement à lui.

Elle s'enfonce à nouveau vers la forêt, suivant les traces plus ou moins visibles laissées par l'horrible monstre qui avait attaqué le cow-boy. Ses pas sont sûrs et lourds et rien ne semble pouvoir venir troubler son dessein insensé. Surtout pas moi qui hurle sans pouvoir me faire entendre.

Petit petit petit ! Viens là ! Il est temps pour toi de rencontrer ton maître : MOI. Mais sois soulagé, je me sens d'humeur magnanime, et si tu te montres coopératif je t'offrirai quelques têtes. Oh oui, ensemble nous les tuerons Tous...


→ Examiner les traces laissées par la bête

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