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Nour Alizadeh

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Mer 3 Juin - 20:29

Points : 0
Messages : 71
Habitation permanente : Living Mirage, Old Fyre, et entre les deux.
Occupation : Chercheur en tout.
Nour Alizadeh

Nour Alizadeh
Nour Alizadeh



La nuit ne s'achève pas avec le jour. Elle y brûle, et avec elle ses gens. Les poètes, les buveurs, les amants.

Fiche signalétique

Nour Alizadeh  UijzNour Alizadeh  Hi3kNour Alizadeh  UijzNour Alizadeh  Hi3k
 

Nom :Alizadeh
Prénom :Nour
Origines et nationalités : Iranien

Race : Humain.
Année de naissance : 20 mars 1970
Genre : masculin
Orientation : à géométrie variable.

Taille : 1m80. Sec et un peu voûté, il semble toujours plus grand qu'il ne l'est.
Couleur des cheveux : Noir, poivre et sel.
Couleur des yeux : Noirs. Des flaques d'encre sous des paupières cernées.
Trait particulier : Des cicatrices qui boursouflent ça et là les bras, le dos, le torse et racontent sans doute plus de batailles qu'il aurait souhaité en voir. Sur son avant bras, on distingue encore un vieux tatouage : le verset tronqué d'un poème persan qui s'arrête en plein milieu. Personne ne sait sur quel autre peau se trouve la deuxième moitié.

Dossier de l'ordre

Langues parlées : le farsi est sa langue maternelle et il parle couramment l'anglais et le français, quoique teintés d'un fort accent. Il baragouine un arabe un peu brouillon qui emprunte aux variantes levantines et à celui du Golf Persique. Ses études et son expertise lui donnent une bonne connaissance de la lecture de l'arabe classique, de l'araméen, de l'hébreu biblique et du latin.

Habiletés : Nour est une encyclopédie sur pattes qui a avalé tout ce qu'il pouvait trouver de savoir : celui des livres, celui des gens, celui de l'expérience qui fait les genoux cagneux et la tête dure et laisse des stigmates au corps et à l'âme. Il parle beaucoup, avec verve, et ne rechigne jamais à dispenser son savoir, ou bien un coup de main à qui le demande ou en a besoin.

Compétences : créatures magiques, niveau 2 ~ Maîtrise des langues magiques lumineuses : niveau 1 ~ Expertise langagière ~ Expertise historique


Qualités prédominantes : Bienveillant, généreux, coriace, intelligent
Failles notables : Pessimiste, caractériel, têtu, distrait

Note particulière : //

Historique


- T'es bien loin de chez toi, non ?

La question fuse dans le silence. Ils sont assis sous l'ombre chiche d'un arbre à demi mort et tout autour, le ciel vide répand une coulée de lumière en fusion qui écrase le paysage du bush couleur de rouille. L'autre lève les yeux, sourit : il reconnaît l'intonation de la voix qui s'élève et cherche à appâter une histoire à raconter. Nour qui ne se fait jamais prier pour parler se trouve pourtant pris d'une soudaine pudeur quand il s'agit d'évoquer sa propre vie. Entre les doigts secs comme des brindilles, une cigarette roule sa fumée bleutée qui ramasse ses volutes dans l'air immobile.

- Je suis né très loin d'ici, c'est vrai. J'ai connu une autre sorte de désert, j'en ai connu plein, à vrai dire. Celui qui m'a vu naître, ce sont les hauts plateaux du Zagros, autour d'Ispahan.


Il n'a qu'à prononcer ces mots et déjà l'esprit met les voiles vers d'autres horizons tout aussi dépouillés sous la chaleur écrasante : on visualise des oasis, des routes caravanières, des céramiques outremer dans le fond trouble d'un bassin, et la fraîcheur qui s'attarde au pied des orangers. Le même semblant d'ailleurs se faufile dans la voix, douce et profonde, qui écorche les syllabes et les passe au crible de sa langue natale, quand il reprend :

- C'est là-bas que j'ai grandi, avant d'aller faire mes études en France. Oh, c'était pas une période bien rigolote mais tu sais comment c'est, on fait le dos rond et on attend que ça passe. Des fois, ça passe pas, alors on s'en va voir ailleurs si c'est pas plus riant. J'avais dix sept ans quand je suis parti, et en vérité, j'ai jamais cessé de m'en aller, depuis.


Il raconte une vie d'errance : quelques années à Paris, le temps d'user ses fonds de pantalon sur les bancs de la Sorbonne, des petits boulots ça et là pour mettre de l'argent de côté, des rencontres étranges dans des cafés interlopes, et une route sinueuse qui ne cesse de s'infléchir, comme une comète captée par un astre, vers le trouble mystère qui gît sous la surface des choses.

- J'avais quoi, vingt ans ? Je vivotais, les fesses entre deux banlieues laides à crever, à accumuler des petits contrats qui mettaient à profit mes études de lettres et mes connaissances en langues. C'était la débrouille, pendant que le mal du pays me cognait la tête tous les soirs, et puis il a débarqué. J'ai jamais su son nom : c'est que j'avais appris à être discret, penses-tu ! Y'a de drôles d'oiseaux qui pouvaient me demander des services, et j'étais pas toujours en position de refuser, si tu vois ce que je veux dire. Lui, il avait eu mon contact par l'entremise de l'ami d'une connaissance, et ainsi de suite. Un curieux, qu'il m'a dit, qui avait trouvé des vieux papiers dans le fond d'un grenier et qu'il voulait traduire : sur le coup, je me suis pas méfié, tu vois. Ben mon con, j'ai failli y passer ! J'ai eu à peine fini de transcrire son charabia que ça m'a pété à la gueule comme un feu d'artifice. Je me suis réveillé quinze jours plus tard, saucissonné à une chaise, en plein exorcisme : ce foutu papelard était maudit, ou je ne sais quoi, et j'ai été possédé pendant tout ce temps sans avoir la moindre idée de ce qui s'est passé.


Nour rit un peu et porte sa cigarette à sa bouche pour en aspirer une longue bouffée. Un traumatisme de jeunesse, ça vous forge un homme, c'est certain. Il poursuit, après cela, et il raconte sa première rencontre avec un chevalier de l'aube qui, pour tout dire, n'avait pas grand chose d'un preux chevalier sur son beau destrier : mais il l'a sauvé quand même et aux yeux de Nour, ça revient au même.

La voix s'infléchit, se fait toute douce. Il baisse les paupières tandis qu'il évoque, à demi-mot, la lente inflexion de sa course qui a pris un nouveau virage pour suivre ce chevalier dont il ne livre même pas le nom, comme s'il lui était encore douloureux à dire. Son fantôme s'embusque à fleur de lèvres. Pourtant, il explique autre chose et dans ses paroles transparaît l'amitié qui s'est tissée entre eux, voire, peut-être, un peu plus. Après leur rencontre pour le moins chaotique, Nour s'est senti redevable, alors il a donné un coup de main au héros en déroute qui pistait les monstres en fuite dans les brouillards parisiens. Il a servi de contact, d'interprète, d'aide, et puisqu'il n'y avait somme toute rien de passionnant qui le retenait dans la poisse francilienne, il est parti, lui aussi.

- Je n'ai jamais cessé de partir, il répète,
comme pour lui-même. J'ai toujours eu le voyage dans le sang, la vérité. Petit à petit, à force de rencarder les inconnus qui tapaient à ma porte, à force de patauger dans les savoirs et les mystères, j'ai fini par passer de l'autre côté du miroir. J'ai juste servi de petite main, rien d'héroïque, mais c'était quelque chose ! J'ai crapahuté dans le désert pour pister des créatures que j'avais vues que dans les livres de contes, j'ai remué des kilos de poussière sur des vieux manuscrits, j'ai pas cessé de vadrouiller partout où on avait besoin de moi, et j'ai bricolé dans l'ombre de la chevalerie pour éviter la fin du monde.

La bouche se tord. L'amertume sourde, et elle est terrible à voir quand elle monte de la gorge pour tarir toute la douceur sur ses traits secs et brunis, tannés comme vieux cuir tendu sur une ossature fine, mais coriace. Les yeux très noirs s'égarent sous la paupière bistre qui retranche leur éclat à la lumière trop crue. Il parle, encore, et le ton perd de sa mélodie coutumière, il se casse en arêtes tranchantes quand Nour aborde ce qui, à bien des égards, a été une guerre qu'il ignore encore si elle a été gagnée ou perdue. La victoire, peut-être, mais à quel prix ? On sent se faufiler l'écho du vide causé par la perte de celui dont il tait le nom, mais dont la présence est là, dans chaque récit.

- J'ai jamais regretté cette vie, tu sais. J'ai jamais regretté tout ce que j'ai donné de mon temps, de mes efforts, de mon sang parfois
- et en disant cela il étend ses paumes rêches et fait jouer les cicatrices qui les tailladent- et ça a été une sacré épopée, malgré tout. J'ai vu des choses dont j'aurais jamais osé rêver.

Il referme le poing, les tendons saillants font jouer, sur son avant-bras, les lettres à demi-effacées qui mordent la peau brune de leurs fines pattes de mouches. Le vers inachevé dit la promesse rompue et tout le poids d'une absence qui crève son silence d'un regret sans fond.

- Alors, oui, je suis loin de chez moi, mais c'est pas si grave : chez moi, c'est un peu partout où on peut avoir besoin de ma tête et de mes mains.


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Mer 3 Juin - 21:37

Admin
Points : 0
Messages : 491
le narrateur

le narrateur
Bonjour Phalène,

Je tenais à t'écrire un petit message pour te souhaiter la bienvenue, pour te dire que ta plume est magnifique et pour souligner que ton personnage semble fort intéressant. En vérité, je suis toute disposée à valider ta fiche telle qu'elle est, toutefois j'ai lu sur la CB que tu te laissais de la latitude pour ajouter des liens... N'hésite donc pas à nous aborder à ce sujet demain. Ce sera à explorer avec plaisir.

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Nour Alizadeh

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