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Lev Alexeievitch Aslanov

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Jeu 10 Déc - 6:06

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Lev Alexeievitch Aslanov

   


   
Fiche signalétique

   
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Nom : Aslanov
Prénom : Lev
Patronyme : Alexeievitch
Origines et nationalités : Russe (par filiation), britannique

Race : Humain
Année de naissance : 1997
Genre : Masculin, en questionnement
Orientation : Asexuel, en questionnement, possiblement homoromantique

Taille : 1,73 m
Couleur des cheveux : Châtain clair au naturel, décoloré jusqu'au platine
Couleur des yeux :  marron clair
Trait particulier : 7 piercings aux oreilles, piercings aux tétons, à la langue. Une tache de naissance sur l'omoplate gauche.
   
   
Dossier de l'ordre

   
Langues parlées : Anglais courant, russe courant, bases de finnois.
Habiletés : Il est particulièrement doué pour dissimuler des choses, qu'elles soient matérielles ou non. Très à l'aise avec l'informatique et passionné de cryptographie. Il a un don pour la recherche d'informations ; plus elles sont dissimulées, mieux c'est. Il est sur le web comme un poisson dans l'eau mais il a aussi développé des compétences sociales pour se faire passer pour ce qu'il n'est pas et mettre ses interlocuteurs en confiance. Il a aussi une bonne base de connaissances dans les herbes et substances médicinales, hallucinogènes et magiques.

Qualités prédominantes : Doux - Discret - Tenace - Curieux
Failles notables : Manipulable - Prompt aux sautes d'humeur - Incapable de dire non - Manque de confiance en lui
Note particulière : Il souffre d'une forte anxiété sociale et n'est globalement pas très intéressé par les interactions sociales. Il ne supporte pas certains bruits et certaines sensations physiques, il déteste notamment qu'on le touche sans son accord. Il garde beaucoup de choses pour lui. Tendances à l'abus de substances psychédéliques. Il trouve beaucoup de réconfort dans des choses enfantines (age regression).

   
Historique


21 février 1997.

"Je peux le tenir ?"

Lev est saisi, décollé du corps chaud de sa mère, et tendu à l'une des deux petites personnes qui sont entrées un peu plus tôt dans la pièce, emmitouflées dans de gros manteaux. Elles accompagnaient la personne avec des poils sur la figure qu'on lui a présenté comme "papa".

"Tu fais attention, d'accord ?"

C'est la voix grave de "papa" qui dit ça. Lev regarde autour de lui, il est tenu, un peu maladroitement, par l'une des deux petites personnes, alors que l'autre, qui semble être sa copie conforme, lui tripote les mains. Il attrape un doigt. Lev est né un peu petit, un peu tôt, pas suffisamment pour être considéré comme prématuré. Il n'a encore aucune conscience de tout ça : son monde se limite pour l'instant à la petite chambre d'hôpital, à ses parents, aux deux petites personnes identiques qu'on a désignées comme ses сестры et aux infirmières qui passent de temps en temps. Lev s'agite et commence à pleurer : Severine le tient pas très bien, il en a marre d'être touché et il veut retourner là où c'est doux et chaud. Mais sa mère est debout, en train de s'habiller, pour rentrer à la maison. Teodora, la deuxième сестрa, lui touche doucement le visage du bout de l'index. Décontenancé par cette nouvelle sensation, Lev cesse de l'agiter et la fixe. Teodora étire sa bouche sur les côtés et fait un petit bruit aigu.

"Il est mignon !"


22 juin 2001.

Lev est assis par terre, dans le salon. Dans une main, il a Jaba, sa grenouille en peluche, et dans l'autre, Paka, sa peluche de lama. Il ne fait aucun bruit mais dans sa tête, les peluches discutent alors qu'il les agite : Paka est triste parce qu'il n'a pas eu de dessert et Jaba l'invite à venir chez lui pour manger plein de gâteau. Il tourne la tête en entendant une de ses sœurs l'appeler.

"Lev ! Viens voir ce que j'ai pour toi !"

Il lâche les peluches et va rejoindre sa sœur. Qu'est-ce que ça peut être ? Un bonbon ? Un joli caillou tout doux ? Il suit docilement Severine jusqu'à la chambre que ses sœurs partagent. La porte se ferme derrière lui : Teodora se tenait dans la chambre, et elle a à la main un appareil photo jetable. Il ne le remarque pas, son attention captée par le tissu rouge posé sur le lit du bas. Qu'est-ce que c'est ? Un vêtement ? On dirait une jupe. Lev sourit, la couleur est jolie. Teodora attrape la jupe et lui tend.

"Tiens, mets ça !"

Lev fait entrer ses jambes dans la jupe. Il lui semble l'avoir déjà vue, peut-être, il y a très longtemps. L'élastique lui est un peu grand, elle glisse un peu, mais le tissu est fluide et tout doux. Il rigole et commence à tourner sur lui-même, la corolle de la jupe tourne avec lui et se soulève. Severine l'attrape brusquement par les épaules.

"Arrête de bouger ! Vas-y, Teo !"

Il s'immobilise alors que la jupe termine sa courbe et regarde, bouche bée, Teodora le prendre en photo. Il ne comprend pas bien ce qu'elles font, il a juste une jolie jupe.

La porte s'ouvre sur leur mère, attirée par le bruit. En le voyant, elle a l'air en colère.

"Teodora, Severine ! Laissez votre frère tranquille !"


Elle vient vers lui à grands pas et lui arrache la jupe qui tombe sur ses pieds.

"Lev, enlève ça tout de suite ! Qu'est-ce que vous pensez faire, au juste ?"

Elle continue à râler, énervée, sur les bêtises de ses aînées, et l'absurdité de mettre une jupe à son fils. Lev se met à pleurer, il ne comprend plus ce qui se passe. Il ne comprend pas pourquoi elle est si en colère de le voir avec une jupe. Ses sœurs en mettent tout le temps, elles. Tatiana, sa mère, le soulève pour le ramener au salon.

"Et toi, arrête de pleurer. Tu vas vraiment pleurer à chaque fois que tes sœurs se moquent de toi ?"

Elle le repose sur le tapis, avec Jaba et Paka qui gisent, immobiles. Lev se roule en boule, les genoux entre ses bras. Il se sent aussi vide que ses peluches.


8 octobre 2007.
Lev est resté dans la classe pendant la récréation. Le maître l'a autorisé à rester lire : il pleut dehors, et il ne veut pas abîmer son livre. C'est un vieux livre qu'il a trouvé dans la bibliothèque de ses parents et qui parle des différents types de fées. Il a hâte d'avoir enfin le droit de les voir. Ses sœurs ont eu 16 ans récemment, et ça y est, elles ont eu le droit ! Vivement que ça soit à son tour. Si elles ressemblent aux illustrations, elles doivent être vraiment jolies. À chaque fois qu'il voit un papillon sur les fleurs du jardin, il se demande si c'est en réalité une fée. En attendant, il passe tout le temps qu'il peut à potasser les grimoires rangés dans le bureau et à faire des "potions" dans le jardin dans des bouteilles vides. Un jour, il pourra en faire pour de vrai.

Il sursaute en entendant la porte s'ouvrir. La fin de la récréation n'a pas encore sonné. Évidemment, c'est encore Andy et ses copains idiots. Il rentre la tête dans ses épaules et ferme le livre mais trop tard : Ben a attrapé le livre.

"Encore sur tes imbéciles de fées ?"

Andy lui cale un taquet sur les oreilles pendant que Ben et les deux autres feuillettent le bouquin en ricanant.

"À ton âge, on croit plus aux contes de fées, imbécile. Tu vas finir par comprendre ?"

Il se tourne vers un de ses sbires :

"Aide-le. Il va avoir l'air de quoi s'il continue à croire aux fées ?"

Il se retourne vers Lev pendant que l'idiot commence à déchirer des pages du livre.

"Arrête ! C'est à mes parents !"

"On te rend service, Aslanov. Faut que t'arrêtes de lire n'importe quoi. Si tu viens jouer dehors, je te prêterai mon ballon !"

Lev sait très bien ce que ça veut dire : la dernière fois qu'Andy lui a "prêté son ballon", c'était en pleine figure. Il ne sait peut-être pas se défendre mais il ne peut pas laisser cette bande de brutes détruire les possessions de sa mère. Il se lève, bouscule Andy et attrape le livre dans les mains de Simon.

"Rends-moi ça !"


17 février 2013
Un coup discret frappé à sa porte le réveille. Les chiffres lumineux de son réveil affichent 5:45. Un instant, il se demande pourquoi on le réveille si tôt un dimanche. La porte s'entrouvre sur sa mère qui chuchote :

"Liova, habille-toi et descends. Ton père t'attend."

Il comprend alors, toute somnolence disparue. Il attend ce jour depuis si longtemps, même s'il ne savait pas quand exactement il arriverait. Il saute de son lit, enfile rapidement ses vêtements, attrape bonnet, écharpe et mitaines - si tôt, il doit faire un froid de canard. Il sort de sa chambre, descend les escaliers aussi vite qu'il peut sans faire trop de bruit, adresse un signe de la main à sa mère dans le salon, sort de la maison et grimpe dans la voiture où Alexey l'attend et le salue d'un sourire.

"Pas trop fatigué ? On a de la route, tu as le temps de te réveiller."

"Non, ça va."

Il essaie de contenir l'excitation dans sa voix mais ne peut totalement l'empêcher de transpirer. Pendant l'heure et demie que dure le trajet, il discute avec son père, de tout et de rien - du lycée, de la famille, de cinéma, sans jamais atteindre le vrai sujet qui occupe pourtant tout son esprit. Après des kilomètres de champs dans la grisaille de l'aube, ils se garent enfin à l'orée d'une forêt. Du givre brille aux branches nues. Les deux Aslanov descendent de la voiture, emmitoufflés dans leurs habits d'hiver, le plus âgé portant un sac à son épaule. Lev n'a plus la tête à faire la conversation. Il marche en silence dans les pas de son père, tentant de remarquer et retenir tout ce qui se passe autour de lui, sa respiration formant de petits nuages de buée. Au bout d'un bon quart d'heure de marche, ils arrivent à une petite clairière. Alexey s'assied sur le tronc d'un arbre couché et fait signe à Lev de s'installer à côté de lui. Il sort du sac qu'il portait un thermos, leur sert deux gobelets de café fumant et les tend à son fils pour qu'il les tienne, le temps qu'il tire de sa poche un petit flacon. Il en fait tomber une gélule, qu'il tient entre le pouce et l'index, subitement solennel :

"Lev Alexeievitch, tu vas avoir seize ans dans quelques jours. Il est temps que tu voies le monde tel qu'il est réellement."

Lev gobe la pilule, la fait glisser avec une gorgée de café. Il attend, la chaleur du gobelet réchauffant ses mains, que les substances qu'il contient fassent effet. Le changement est soudain, ses sens comme plus aiguisés. Il sent la pulsation du tronc sous lui, distingue au sol des flux d'énergie scintillants. Il perçoit autour du corps de son père son aura, bien définie, d'un bleu profond, mais aussi un halo plus diffus autour de certains arbres. Il capte du coin de l'œil un mouvement dans un arbre, et tournant la tête pour mieux voir, s'aperçoit que c'est la branche elle-même qui a bougé, rattachée au tronc d'une dryade. Il est bouche bée devant la magnificence, le fourmillement de la magie tout autour de lui. Il sait qu'il est dans un de ces lieux assez reculés pour abriter encore un peu de magie à l'état sauvage. En cet instant, Lev se jure qu'il fera tout pour la protéger.


18 mai 2015.

Lev soupire et branche son casque à l'enceinte. Les disques de mousse s'adaptent confortablement à ses oreilles. Il clique sur Play et la guitare d'Alexi Laiho emplit son crâne. Sa mère dit qu'il devrait écouter moins fort, que c'est "du bruit". Elle n'y comprend rien et il écouterait moins fort s'il n'avait pas à couvrir les sempiternelles engueulades de Teo et ses parents. Ses sœurs ont toujours eu "du caractère" mais depuis des mois, la maison est un enfer. Alors il rentre dans sa bulle, où il peut oublier sa famille, les cours, et imaginer sortir de son corps, le laisser ici. Parcourir en esprit des immensités gelées, des fjords, les steppes de sa Russie originelle qu'il n'a jamais vue. Se changer en impulsions électriques, glisser le long des câbles pour découvrir des réalités autres, qu'il n'a encore fait qu'apercevoir, rendre visite aux connaissances qu'il s'est faites sur Internet et qui savent de lui le moins de choses possible.

Il soupire. Il sait que d'ici pas longtemps, l'un de ses parents, encore hors de lui de la dispute avec Teodora, va venir, se défouler sur lui, parce qu'il n'a pas répondu quand on l'appelle, parce qu'il est encore sur son ordinateur, parce qu'il faut qu'il aille se coucher vu qu'il y a cours demain. Mais tant pis pour les cours. Tant pis pour les cernes qui s'assombrissent de mois en mois sous ses yeux. Il y a tant de mondes autres que le sien à découvrir.

Un type avec qui il discute sur IRC, qui fréquente comme lui les forums d'ésotérisme, lui a parlé d'un board sur un site en .onion, où des discussions intéressantes et pas trop absurdes avaient lieu. C'est comme ça qu'il avait fait ses premiers pas sur le navigateur Tor, et ce que les non-initiés appelaient le "dark web". Il a découvert un nouvel univers, fait de liens sans cesse changeants, d'anonymat total, de discussions sans tabous, où on pouvait glisser de la magie, à la drogue, à la mort. Où personne ne savait qu'il avait cours demain matin. Où on pouvait tout trouver : des grimoires de magie, des substances hallucinogènes, des gens prêts à faire n'importe quoi pour assez d'argent. Parfois effrayant, mais surtout passionnant... Il a de quoi lire des heures, ce soir encore.


13 août 2020.

Il tire de l'encolure de sa chemise une petite clé, accrochée au bout d'un cordon, et la glisse dans la serrure de la fine armoire au fond de sa chambre. Il saisit sur une étagère un petit carton, encore fermé par des épaisseurs de scotch, qu'il cale sous son bras. Il sélectionne quelques pots en verre encore vides et pose le tout sur son bureau. Il sort d'un tiroir un feutre et une plaquette d'étiquettes autocollantes. Il retourne chercher dans l'armoire un petit flacon en verre foncé, fermé par un bouchon agrémenté d'une pipette, et verse sous sa langue deux gouttes de la mixture. Le sang se met à pulser dans ses tempes alors que la substance s'infiltre dans ses tissus. Celle-ci est de sa propre fabrication, il s'en sert quand il travaille : non seulement elle lui permet de vérifier la nature magique de ses ingrédients, mais l'acuité supplémentaire qu'elle lui offre augmente sa concentration. Il range le flacon et verrouille à nouveau l'armoire. Il perçoit les couleurs comme plus vives, un halo flou à la périphérie de son champ de vision.

Il va vérifier que la porte de sa chambre soit bien fermée. Sa chambre est installée dans la cave, maintenant et depuis quelques années, et il a bien plus d'intimité ainsi, mais il a appris qu'on n'était jamais trop prudent. Il s'installe à son bureau et, à l'aide d'un couteau de chasse au manche blanc nacré, déchire le scotch qui ferme le carton. Il en sort quelques sachets en plastique hermétique, remplies de poudres et herbes de couleurs et finesses diverses. Certaines brillent à ses yeux d'une faible lueur, qu'il a appris à associer à la magie, et lui semblent presque tièdes sous ses mains. La qualité est bonne, encore une fois : il connaît bien ses fournisseurs.

Il allume un bâton d'encens qu'il utilise pour purifier ses bouteilles et se met à préparer ses ingrédients. Il transvase les poudres dans des flacons vides qu'il étiquette soigneusement, en russe. Hache finement avec le même couteau les herbes séchées, sur une planche à découper en bois. Il fabrique ses propres préparations, certaines pour son usage personnel, d'autres pour les revendre. Certaines sont réellement magiques, d'autres relèvent plus de l'herboristerie que de la sorcellerie. L'armoire contient ses diverses fournitures, encens, bougies, flacons et bouteilles, mais aussi les produits, son livre des ombres personnel et un petit autel installé sur un tabouret de bois rond. Il se finance avec la vente de ses produits et potions, mais aussi avec de petits jobs informatiques, plus ou moins légaux, qui alimentent son portefeuille de cryptomonnaie. Il n'a pas vraiment besoin de cet argent, à part pour sa consommation personnelle. Depuis le départ de Teodora, ses parents, qui ne connaissent rien de tout ce trafic, ne semblent pas pressés de le voir trouver un "vrai travail" et quitter le cocon familial. Ici, il est raisonnablement tranquille, même si ce n'est plus vraiment une famille qu'il a autour de lui.

Une fois les différents sachets vidés, tous les contenants bien étiquetés et rangés, il place le carton sous son bureau. Il ira le jeter un peu plus tard, quand il sera sûr que ses parents dorment. Il retourne alors à l'autre bureau, celui où son unité centrale ronronne doucement et où ses deux écrans sont posés. Il s'installe devant, jambes étendues. Une notification est apparue dans un coin en bas à droite de son écran. Il ouvre l'une de ses boîtes mail : il a un courrier de Teodora. Personne ne sait pour ça non plus. Il est - sans doute - le seul de la famille qui lui parle encore depuis qu'elle a "déserté" pour l'Ordre de l'Aube. Il ne comprend pas cette rigidité. Ses parents parlent de l'Étoile comme ses grands-parents parlaient du Parti. Si seulement tout était si simple. Les heures de réflexion, de discussions avec sa sœur et de recherches diverses lui ont bien appris que tout n'était pas tout noir ou tout blanc. Les ambitions de l'Aube ne lui semblent pas forcément incompatibles avec leurs propres valeurs, et l'Étoile n'a elle-même pas toujours les mains propres...

Il sait qu'il lui faudra, à un moment, choisir un camp. Mais cette binarité d'opinions lui semble si loin de la réalité complexe qu'il essaie désespérément de saisir... Il ne veut pas tirer un trait sur son passé, mais sa sœur est loin d'avoir fait le revirement complet dont Severine parle quand elle parle d'elle. Il aime Severine, bien sûr, mais il aime aussi Teodora.

Finissant de lire le mail, il sent ses angoisses monter. Il quitte le client mail, verrouille le bureau d'un raccourci clavier, et va se réfugier dans son "igloo" : une couverture tendue entre deux tréteaux, sous laquelle sont posés plein de coussins. Ses peluches l'y attendent. Certaines, comme Jaba, ont disparu, trop usées par le temps, mais de nouvelles amies les ont rejointes. Il se roule en boule sur les coussins, et attrape entre ses bras une grosse peluche de dragon. L'odeur de lessive qui émane du toit-couverture le réconforte. Se réfugier dans l'enfance lui permet de retrouver un état bien plus simple et joyeux, où tout était bien plus simple...




   
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Dim 13 Déc - 20:15

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