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Aurelia Jacquemart d’Antin

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Dim 25 Oct - 19:38

Points : 0
Messages : 14
Age : 32
Habitation permanente : Paris 5e
Occupation : Archiviste
Aurelia Jacquemart

Aurelia Jacquemart
Aurelia Jacquemart d’Antin



just because you're awake doesn't mean you should stop dreaming

Fiche signalétique

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Nom : Jacquemart d’Antin.
Prénom :Aurelia – Appelée aussi Hexx.
Origines et nationalités : Française/italienne.

Race : Humaine
Année de naissance :1992~
Genre : Femme

Orientation : Bisexuelle
Taille : 172cm
Couleur des cheveux : Colorés~.
Couleur des yeux :  Bleus !
Trait particulier : Des tatouages un peu partout, à l’exception des bras, du cou, visage, pieds. Des jolies taches de rousseur. div>
Dossier de l'ordre

Langues parlées : Français, italien, anglais, langues sombres.
Habiletés : Ses capacités liées à sa nature d’amie des démons fait qu’elle demeure utile sur le terrain : Voit les créatures magiques - Voit dans le noir - Voit les intentions des gens/leur aura - Voit certains souvenirs sombres dans des lieux, s’ils sont puissants.  A fait de l’escrime quand elle était jeune.

Qualités prédominantes :Courageuse – Sensible – Dynamique – Consciencieuse – Gourmande (et a un très bon métabolisme) -
Failles notables :Timide ailleurs que sur internet - Têtue – Gère très mal la fatigue – Prend tout au premier degré – Tête en l’air -  

Note particulière : A peur des oiseaux. A tendance s’auto infliger des blessures mineures quand elle subit des émotions fortes (du genre se découper la peau à l’aide d’un couple ongle, à s’arracher les ongles). Aime un peu trop les jeux d’argent et les paris.

Historique



Vêtue d’un jean noir déchiré par endroits, décoré de quelques patchs à l’effigie de groupes aux sombres paroles et à la musique déchaînée, d’un large hoodie de la même couleur, couvert d’une veste en faux-cuir légèrement grise et aux larges bottes de marche, elle tenait dans sa main une lampe torche et à son dos était accroché un large sac de randonnée, où était fixé sur l’une des bretelles un manche surmonté de deux caméras, la plus grosse pointait vers le devant, affublée d’un large panneau led éclairant le chemin sur plusieurs mètres. La plus petite, une simple caméra sportive, filmait son visage, surmontée d’une espèce de lumière de lecture, éclairant la peau pale et le regard inquiet de la jeune femme. Il faisait nuit noire alors qu’elle se dirigeait précautionneusement en direction d’une large demeure, logée au fin fond des bois.

Frissonnant par moment, elle n’avait pas peur, quand bien même l’obscurité n’était pas rassurante. On l’entendait murmurer à ses caméras, regardant par moment les retours de celles-ci et parfois son téléphone fixé à une large batterie, située sur un de ses poignets. Mis à part sa voix, on entendait que le bruit de ses pas et le discret chant des animaux nocturnes qui par moments, firent sursauter la voyageuse nocturne. « Merci à Dumoon27 pour la localisation de cet endroit, je me suis renseignée tout à l’heure dans les environs et le voisinage confirme une présence étrange quand vient la pleine lune. Ils n’ont pas pu me dire de quoi il s’agissait de façon unanime : parfois c’était une femme flottant dans les airs à quelques dizaines de centimètres du sol, parfois c’était un homme bête. » S’arrêtant net, elle écoutait le son nouveau qui raisonnait d’entre les arbres. S’agissait-il d’un oiseau ? D’un loup ? C’était là bien un cri. « Vous avez entendu ?! » interrogeait-elle, l’air presque plaintif. « Pfiou… Je ne suis pas rassurée. J’ai beau avoir des dizaines et des dizaines d’explorations nocturnes de lieux hantés et prétendus hantés à mon actif, quand vient le moment où on s’approche du lieu j’ai toujours peur, haha. »

Précautionneusement, elle s’approcha d’un chemin peu balisé, où on voyait par endroit l’herbe écrasée et des branches déchirées. Quelques traces de pas ici, un tesson de bouteille là et… un mur, où virevoltait accroché à… un volet cassé, un long drap blanc taché de noir. Elle s’arrêtait pour regarder le large tissu et s’interrogea tout en décrivant ce qui n’était pas vu par la caméra, les zooms et l’éclairage ni faisant parfois rien. « Regardez, si je me mets comme ça, est-ce que… est-ce qu’on ne pourrait pas croire que c’est une femme ? Là, ici, la grande trainée noire, ce serait les cheveux, et le blanc, déchiré à ces endroits là et là seraient son corps et ses bras, dans une robe longue peut-être ? Je ne sais pas si c’est moi qui m’invente cette histoire pour me rassurer ou… » Un cri raisonna, la lampe torche tomba, alors que le long linge vola vers elle. Elle se recroquevilla protégeant son visage de ce maléfice. Le son d’une clochette raisonna, qui l’a fit sursauter plus encore. Une voix, robotique, à l’accent horriblement saccadé et anglais « C-O-U-R-A-G-E  H-E-X-X  HEART HEART HEART HEART » soupirant alors, elle répondait, à la fois exaspérée mais aussi étrangement rassurée « Je vous déteste, mes petits fantominus ». Elle ouvra un œil, puis l’autre et regarda avec précaution son téléphone pour juger le spectateur en question.  Elle leva la tête et regarda autour d’elle, la toile n’était plus là. Ramassant sa lampe et furetant autour d’elle, elle s’avançait vers ce qui semblait être une porte. Accroché à une branche, l’étoffe épousait le sens du vent, prenant étrangement l’aspect d’une silhouette. La jeune femme s’interrogeait en son for intérieur sur l’origine du cri, se demandant si ce n’était pas elle qui avait cri.

Elle frissonnait alors qu'elle fit son premier pas sur le sol grisâtre et poussiéreux du plancher et que quelques degrés en température s’étaient comme volatilisés. De la fine buée s’évaporait à chacune des expirations rendant par moments la vision difficile, les rayons de ses lampes blafardes rencontrant malencontreusement ces gouttelettes d’eau faisant un écran blanchâtre à son regard. Fronçant les sourcils et plissant les yeux, elle oubliait la conversation qui se déroulait devant elle, dont elle coupa les alertes sonores. Son visage était transformé, comme si la joie avait quitté ce monde. Elle était concentrée et le peu d’humour qu’elle gardait souvent dans les pires moments avait laissé sa place pour un sérieux olympien. Il y avait un coin de cette pièce sombre qu’elle ne semblait discerner ainsi, elle coupa la petite lumière éclairant son visage et appuya sur un autre bouton et son visage était dans l’obscurité, tout comme le reste. Le peu de lumière des écrans et des retours des différentes caméras suffisaient à peine à discerner là où elle posait les pieds. L’écran blanchâtre de son poignet s’était figé, elle aussi, alors que son dos paraissait lourd, très lourd. Elle ne voulait pas se retourner, elle semblait glacée par l’environnement et se sentait observée par quelque chose qui se serait déposé sur elle. Elle essayait silencieusement de reprendre ses esprits. Habituellement, elle aurait prononcé des petites boutades pour se détendre et éviter une paranoïa certaine alors qu’elle se trouve seule et effrayée, dans le noir au fin fond d'un territoire hostile. Ses spectateurs le savent, ils s’inquiètent et elle ne bouge toujours plus. Les auditeurs ne voient rien mis à part un semblant de visage dans la pénombre -lequel ?- ils détectent un pourtour de visage, une trace noire à la place de ses lèvres maquillées, un visage pale aux tons de vert de gris, un blanc pur au niveau de ses pupilles, qui bougent à une vitesse folle. De longues minutes s’écoulent. On croit entendre un murmure… mais à qui appartient-il ? Elle parle enfin, mais c’est étrange… c’est une autre voix qui sort de sa bouche, plus grave, plus profonde «  L'art de voir est la seule vérité » dit-elle avant de s’éteindre dans un mutisme qui ne s’éteindra qu’au moment où les appareils s’éteignent, au même moment que son corps s’effondre.

On n’entendit parler d’elle que des mois plus tard, alors qu'elle fit un bref énigmatique message court sur un réseau social au perroquet.  

Elle était assise sur le large canapé en alcantara, le bout de ses ischions à peine sur l'extrémité de l'assise. Le pied gauche sautillait à mesure que les secondes passaient dans cette large pièce inconnue et silencieuse, presque trop silencieuse. Les coudes sur ses genoux, elle déchirait nerveusement la peau de ses lèvres avec les ongles de ses pouces et de ses index, jusqu'à parfois grimacer alors que quelques gouttes de son sang perlaient sur la surface de sa chair abîmée par les sévices de sa propriétaire.

Quand elle n'avait pas les doigts trop occupés à fendre plus encore ses lèvres gercées, elle dessinait sur la surface de cuir artificiel, appréciant la douceur qui glissait sous pulpe de ses doigts. Cela faisait de longues minutes déjà et alors que ses paumes avait terminé leur ouvrage sur le tissu synthétique, l'ayant rendu monochrome, elle songeait presque à tresser les franges du tapis persan couché en dessous de la large table basse en verre. Elle regardait les magazines et les livres avec envie : non pas pour les lire, mais pour en plier les pages et en créer une petite œuvre qu'elle aimait à imaginer. Elle se résolut à ne pas les toucher, car quand bien même elle aurait eu le temps de s'y atteler, ces livres n'étaient pas à elle.

Alors qu'elle semblait obstinément vouloir que l'un des nombreux brins de cheveux coupés au niveau de son front cesse de combattre la gravité en tirant compulsivement dessus, un battement de son cœur fut manqué alors que la porte s'ouvrait dans un grand fracas. Ses mains rejoignant nerveusement ses genoux après avoir machinalement tendu sa veste de tailleur sur ses hanches, elle regarda fixement la statuette de bronze posée sur une étagère en face d'elle, soufflant une salutation polie à la personne qui venait d'entrer dans la pièce, rejoignant dans un coup de vent le vieux fauteuil placé près d'un large bureau.

"Je vous écoute." disait celle-ci froidement mais non pas intéressée, en regardant la jeune femme sur le canapé.

L'une et l'autre étaient radicalement différentes. L'une avait de longs cheveux roux s'était assise sur un fauteuil trois fois plus grand qu'elle, était habillée d'une tenue confortable et pratique : jean et veste à capuche en coton. L'autre avait une courte chevelure colorée de bleus et de violets dans une toilette qui ne lui ressemblait pas, trop serrée dans un tailleur pantalon qu'elle s'était forcée à mettre. Les deux femmes se regardaient discrètement. Mutuellement elles s'analysaient, tentant de voir au delà d'un vêtement, au delà d'un visage.

La visiteuse ne répondit pas. Celle qui s'était installée sur le large fauteuil dans le coin de la pièce et qui avait entre temps enlevé ses chaussures pour poser ses pieds sur le large plateau de marbre posé sur le bureau taillé dans un style Louis XVI sauta presque debout pour filer vers l'immense bibliothèque qui semblait remplacer les murs. De son doigt elle semblait chercher quelque chose, jusqu'au moment où elle s'arrêta net, affichant un large sourire satisfait.

Les chaussettes sur le parquet ancien de la pièce eurent raison du regard d'Aurelia qui ne pu le décrocher tant qu'elle n'avait pas déterminé quels motifs y étaient brodés : "My Little P-" pensait elle avant d'être interrompue par le grand bruit d'un livre claqué sur la petite table de salon, devant elle, ouvert.

C’est exactement ça !” s’écritait-elle.

Je m’en doutais.” répondait l’autre, d’un ton monotone. “Et du coup, vous avez supprimé la rediffusion et la vidéo en elle-même ?” interrogeait-elle ensuite.

L’interlocutrice acquiesça, intimidée.

"J'ai le rapport quelque part indiquant comment le Trois-Oeil vous a approché durant l'une de vos... pérégrinations avec la volonté de, si je me souviens bien, vous "rendre la vue". Depuis, vous avez développé certaines capacités, remarqué des choses étranges ? Vous a-t-il "offert la vue ?"

Elle acquiesça de nouveau.  

Bon, très bien. A l’avenir, limitez de filmer quand vous ferez ce type de rencontre. Ou au moins, ayez une mesure d'urgence, quelque chose du type. Ca pourrait poser un paquet de problèmes, à vous comme à nous. En tout cas, maintenant je ne peux que vous dire une seule chose : bienvenue dans l’Ordre. Je suis Veronica Denet. Selon d'autres documents en ma possession, vous avez l'air d'être ce qu'on appelle une charmeuse d'ombres. On parlera de vos capacités plus tard, les charmeurs d'ombres ont des capacités bien à eux et sont très spéciaux... et pas en bien. Je vous l'annonce sans détours : certains voient les gens comme vous comme des gens maudits ou encore des pantins de forces néfastes. Vous allez être surveillée, de près. Autant vous dire, vous allez passer beaucoup de temps ici, dans nos locaux.

Aurelia regardait son interlocutrice avec interrogation, ne comprenant pas vraiment ce qu'elle induisait là.

Ah, je dois vous posez quelques questions, avant. L’administratif est une plaie, mais j’ai pas le choix.

Elle s’asseyait ensuite, pris un stylo d’un de ses tiroirs pour ensuite interroger la visiteuse après avoir griffonné les réponses qu’elle connaissait déjà, comme l’identité de celle qu’elle accueillait, quelques uns de ses traits physiques et psychiques.

Votre métier ?

Uhm… Streameuse professionnelle sur Twouiche, “influenceuse” sur Instantagramme et romancière à mes heures perdues.

“Nom et profession de vos parents ?”

Fille adoptive du professeur d’anthropologie d’Antoine Jacquemart d’Antin, exerçant à l’Université Jean Jaurès à Toulouse et de l’artiste peintre italien Cesare Gioberti.

Groupe sanguin ?” ; “Signe Astrologique ?” mitraillait celle aux cheveux cuivrés.

"Je ne comprends pas, qu'est-ce que l'Ordre ? Pourquoi je devrais être surveillée ? Vous n'allez pas m'enfermer quand même ? Ma vie actuelle, je deviendrais quoi ? Je refuse d'être enchainée. Mais j'imagine que je n'ai pas le choix... "

Celle qui semblait vouloir recruter la jeune femme se gratta le front. Veronica soupirait, elle détestait expliquer ce genre de choses ; c'était là le pire aspect de son métier. "Voyez nous comme étant... une congrégation. Notre objectif est de protéger les créatures que vous décrivez comme étant "surnaturelles". Je ne vous demande pas de changer votre vie de tout au tout. J'aimerais juste entretenir une relation avec vous autrement qu'un officier de probation avec une prévenue. Je ne veux pas vous surveiller mais votre nature nouvelle vous rend dangereuse. Ainsi donc, je vous propose plusieurs alternatives : vous pouvez continuer votre vie comme bon vous semble à la seule différence que vous serez constamment surveillée par nos soins. Vous pouvez également venir vivre ici et vous intégrer tranquillement, presque aux frais de la princesse. Sinon, si vous êtes courageuse, vous pouvez être immédiatement utile pour l'Ordre en prenant poste ici, vous laissant tout le loisir de vous informer sur nous et les êtres que nous protégeons de vous, des autres qui peuvent être un danger pour les êtres humains lambdas. Je vous épargne le discours comme quoi vous que quiconque avez un pouvoir pour protéger notre planète, au delà de l'écologie et de ce qu'on connait déjà : parmi nous votre vie aura du sens, mais ça, vous ne le saurez vraiment qu'une fois dans nos rangs. J'ai d'ailleurs une idée d'un emploi qui pourrait vous intéresser : Archiviste. Vous m'avez l'air intelligente, je sais que vous avez écrit un mémoire sur les croyances et les différentes foi païennes il y a quelques années avec votre père. De plus, votre mésaventure vous rend pour l'heure, inapte pour le terrain. Ce serait parfait pour vous, pour vous intégrer. Mais c'est à votre entière décision."

Aurelia resta pantois. Elle ne savait pas si elle devait se révolter ou simplement se soumettre à ce monde qui s'était imposée à elle.

"Il est hors de question que j'abandonne ma vie actuelle. Mais il est hors de question que je sois qu'une cible à surveiller et pire encore... une prisonnière. Donnez-moi la fiche de poste et je vous donnerai ma réponse sous quelques jours. Si je dois subir cette condition mystérieuse, je préfère faire ça à ma façon. [/color][/b]"

"Hmm, très bien. Je prépare déjà votre bureau." souriait-elle, satisfaite.

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Aurelia Jacquemart d’Antin

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