LIENS UTILES
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Ven 14 Fév - 16:01 | |
| Admin Points : 0 Messages : 491
le narrateur | Concours de fanfiction
Comme les concours de drabble et de dessin, ceux de fanfiction sont des animations permettant de gagner des points, des icônes et de la gloire au sein du forum. La durée d’un concours s’étale sur 15 jours : 10 pour soumettre vos œuvres, puis 5 pour voter et sélectionner le texte gagnant.
Selon Wikipédia, « une fanfiction est un récit que certains fans écrivent pour prolonger, amender ou même totalement transformer un produit médiatique qu'ils affectionnent, qu'il s'agisse d'un roman, d'un manga, d'une série télévisée, d'un film, d'un jeu vidéo ou encore d'une célébrité. » Dans le contexte de ce concours, c'est tout, mais avec les personnages et le contexte du forum.
→ Les curieux peuvent aller voir le l'édition 2019 du concours pour s'inspirer.
★ Le thème de ce concours est : une fanfiction à l'occasion de la Saint-Valentin ! ★ La limite de mots recommandée est de 500, mais libre à vous de le dépasser, tant que ce ne soit pas abusif. ★ Chaque œuvre doit obligatoirement inclure au moins un personnage du forum. Gardons en tête que les fanfictions n'ont pas d'incidence sur le RP : c'est votre chance d’interpréter un personnage qui n'est pas à vous et de le faire sortir de sa zone de confort. Les couples improbables sont aussi les bienvenus ! ★ Vous devez soumettre vos créations par MP au Narrateur d'ici le 24 février. ★ Au moment venu, entre le 24 et le 29 février, vous pourrez voter et ce même si vous n’avez pas participé, bien entendu ! ★ Vous pouvez soumettre autant de textes que vous voulez. ★ Le gagnant sera affiché le 1 mars.
Maintenant que la période des soumissions est achevée, épousez des yeux ce que votre imagination désire le plus.
- 1:
Au début, il avait senti son odeur sur elle. Une pique violente, brutale, de jalousie directement dans son estomac, agressant la bête tapie, le danger, lui donnant envie de répliquer brutalement, viscéralement, marquer son territoire comme il savait qu’il ne devait pas faire.
Il ne pouvait pas contrôler aussi bien qu’il l’aurait voulu cette partie de lui, alors il s’était rapproché, pour comprendre. En espérant qu’ainsi, la menace n’en soit plus une, mais simplement une vague peine, un regret. A la place, ça montait, petit à petit. C’était froid, lent, c’était contrôlable, ça semblait presque rationnel quand on ne s’y attardait pas. C’était un chemin dangereux, un corde raide qu’il parcourait, en équilibre, pensant être guidé par la raison et non la passion…
Mais il ne fallait pas cesser les efforts. Il fallait rester brillant, solaire, pour que le tournesol qu’il ne convoitait pas continue à l’admirer, à s’accrocher à lui, au lieu de retourner à leur attrait commun.
“Où allons-nous ?”
Il l’entrainait, toujours un peu plus loin, du sanctuaire et des autres. Elle n’était que consultante, comme lui, et c’était bien trop facile de la couper de tous. Il n’aurait pas dû. Il était porté par la certitude qu’il faisait au mieux pour se contrôler, qu’il visait le long terme. Il ralentit et sourit doucement. Ses doigts remontèrent dans la chevelure argentée de la jeune femme, même s’il en voyait une autre à travers. Des doigts qui s’étaient crispés sur sa propre peau, qui n’auraient jamais dû s’égarer sur cette peau-là, marquée de tatouages comme pour cacher toutes les marques qu’on aurait pu y laisser.
“Juste un peu plus loin, Olivia.”, la rassura-t-il, avant de se pencher pour l’embrasser. Il aurait pu embrasser du carton et ressentir la même chose. “On est bientôt arrivés.”
Il suffisait de s’enfoncer. Dans une folie lente, contrôlée. Elle n’était pas assez bien. Il faisait ça pour elle avant tout. Pour lui aussi, un peu… Olivia ne savait pas que le “pic aux harpies” portait bien son nom. Ni qu’il se transformait. Alors qu’ils baignaient dans le clair de lune, il s’arrêta et la fixa, lui attrapant délicatement les deux mains. Il la fixa, longuement, silencieusement. C’était la seule chose raisonnable à faire. Parce qu’il l’aimait. Son regard changea un peu, et la jeune femme face à lui fronça les sourcils. Elle chercha à retirer ses mains, sans succès.
Sa bouche eut le temps de prendre la forme d’un cri, quand elle réalisa que les mains changeaient progressivement. Parce qu’il se relâchait enfin. Frustration de ne pas être à la hauteur, envie, déception, jalousie. Un mélange parfait, exacerbé par la pleine lune. Elle aurait pu crier, s’il n’avait pas changé assez vite pour pouvoir l’égorger d’un coup de dents.
C’était jouissif d’enfin laisser cette partie de lui s’exprimer. Cette bestialité simplement heureuse de réduire en charpie une concurrente déloyale. Les harpies feraient le reste et cacheraient ses traces. Lorsqu’il revint à lui, il se sentait apaisé, calme. Il savait qu’il aurait dû se sentir dégoûté, mais il n’y parvenait pas.
Victoria lui appartenait, maintenant.
- 2:
Tout avait commencé, comme souvent avec Lillian, par un défi.
- Tell me, love. Do you think you can seduce… Tullio? Or is it too hard for you?
Les deux jeunes femmes avaient un peu trop bu, mais l'intonation de Victoria ne laissait pas place à l'interprétation. Et bien sûr, la tenancière de l'Aquarium n'avait pas pu résister. Quant à pourquoi Tullio… c’était, tout simplement, le premier nom qui était passé par la tête de l’italienne. Et puis elle était persuadée que ça serait amusant.
Elle en eut la confirmation à peine deux jours plus tard.
Lillian lançait des regards qui se voulaient sulfureux à son employé et, à chaque fois qu’elle lui adressait la parole, glissait des allusions de moins en moins subtiles au fur et à mesure que la soirée, et leurs taux d’alcoolémie, progressaient. Il était rouge vif, et s'était réfugié à l'autre bout du bar comme une biche aux abois.
Convaincre Tullio de se mettre à boire aussi avait été plus facile dès lors qu’il avait fini son service. En effet, s’il avait cherché à s’éclipser en balbutiant une quelconque excuse, Victoria n’avait eu qu’à tapoter le tabouret resté libre à côté d’elle pour qu’il s’y installe docilement. A partir de là, le plan avait été simple : le faire boire, un peu, pour le désinhiber, mais pas suffisamment pour lui obscurcir les idées.
Et ça fonctionnait. Il était toujours aussi rouge, continuait de bafouiller, mais il ne donnait plus l'impression de vouloir fuir. La main de la chevalière sur sa cuisse devait probablement y être pour quelque chose, mais pas seulement. S'il est évident que Lillian continue de l'intimider, Victoria le voit sourire plus volontiers, rire même parfois et, surtout, il se laisse approcher plus facilement. Il recule moins quand sa patronne tend la main vers lui, que ce soit pour attraper ses doigts ou lui toucher le bras.
Les heures et les verres défilent, l'Aquarium se vidant jusqu'à ce qu'ils ne soient plus que trois, Lillian ayant fait déguerpir le serveur qui jusque là faisait son travail en les ignorant superbement.
- So… Who's down for a bit of fun?
Les yeux de Victoria pétillent quand deux regards intrigués lui répondent.
- Tullio. L'intéressé se redresse, ce qui la pousse à continuer avec un sourire évocateur, If one of us was to kiss you… do you think you could tell the difference?
"Of course!"
- Wanna try it out? If you win… I'll let you skip tomorrow's workout.
La chevalière le voit hésiter, et elle pense avoir une bonne idée de ce qui se trame dans sa petite tête. Alors elle lui sourit et lui tapote la cuisse en un geste qui se voulait rassurant. Elle a choisi la récompense spécifiquement pour qu'il ne se sente pas forcé d'accepter, mais pour qu'elle soit tout de même tentante.
"Alright, go on."
Elle est plutôt agréablement surprise de le voir fermer les yeux, et se penche par-dessus le comptoir pour se saisir d'un torchon propre qu'elle lui noue autour des yeux. Puis, elle se penche pour attraper la lèvre inférieure du consultant entre ses dents, tirant gentiment dessus alors qu'elle s'écarte.
"Aren't you supposed to use your lips to kiss someone?"
Victoria pousse un soupir amusé puis fait signe à Lillian de s'approcher. Elle résiste à l'envie de se saisir de son verre pendant qu'elle les regarde, pour ne pas lui donner d'indice, et attend que la patronne de l'Aquarium se soit écartée pour parler à nouveau.
- So?
"Definitively Lillian."
Elles ne commentent pas, et la chevalière remplace son amante contre les lèvres de Tullio.
"Toria."
D'autres baisers suivent, de moins en moins réservés au fur et à mesure que les esprits s'échauffent, et le barman donne chaque fois la bonne réponse.
- Shouldn't we move to somewhere more comfortable?
Finit par demander l'italienne et, pour seule réponse, Lillian vide son verre tandis que Tullio descend de son tabouret et retire avec empressement son bandeau improvisé.
- 3:
C’est rare qu’il laisse entrer quelqu’un, depuis qu’on est ici. Lui, ça fait plusieurs fois. Avec lui, ils s’installent sur le canapé, ils discutent. Ils se regardent dans les yeux, boivent de la bière, rient. Parfois, ils s’entrainent à faire des cris un peu bizarre, soi-disant mélodieux, et je préfère aller me planquer dans la salle de bain. L’un réussit bien, le mien rate souvent, mais ça les fait rire aussi, tellement qu’ils arrêtent ensuite, ils arrêtent tout pour reprendre leur souffle.
Il reste tard, parce qu’il est le bienvenue, souvent terminant à ne plus parler mais regarder un film, un plaid partagé en travers des genoux, silencieusement. Parfois jusqu’à s’endormir, et alors ils se pressent l’un contre l’autre, tête sur l’épaule.
Il sent le chien, notre invité régulier, et souvent même, l’intruse est là. Mais elle est assez bien dressée pour ne pas venir me chercher, et je reste perché en la regardant de haut, comme elle le mérite. Pourtant, lui, il apprécie aussi sa présence, il lui sourit. Moins qu’à l’autre homme, moins qu’à moi, mais ça fait une présence qu’il apprécie,. Donc, je peux bien accepter de l’avoir sur mon territoire sans feuler, non ?
Parce qu’il a ce regard. Quand l’autre arrive, et parfois, simplement quand mon humain s’attarde un peu trop à le fixer, quand il pense que personne ne le voit. La douceur qui marque ses traits, qui lui donne un peu moins l’air austère. Il y a ces gestes, aussi, quand il ose tendre la main et toucher l’autre, juste un peu, comme s’il avait peur de le voir s’effriter sous ses doigts. Une fois, l’excuse était de retirer quelque chose de ses cheveux blonds. Une autre, de l’aider à remettre son manteau.
Puis, à chaque fois qu’ils se séparent, il vient me câliner et a ce soupir, montrant qu’il attend la prochaine visite de l’intruse et son humain avec impatience.
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