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Dans la mire de nos espoirs

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Jeu 13 Juil - 13:45

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Messages : 235
Age : 54
Habitation permanente : Appartement au coeur d'Albuquerque qu'il fréquente peu.
Occupation : Contrebandier éclectique d'artefacts magiques | Treasure Hunter | Fabriquant d'artefacts magiques | Moitié technonulle de SEE
Ambrose Meriwether

Ambrose Meriwether
Dans la mire de nos espoirs
ne s'exhibent que de naïves certitudess

HEARTBEAT FOUR .

-

Ardhi Nne.

Le sanctuaire de la multiplicité, l'un des étendards millénaire du monde, fourmillant d'une vitalité primaire qu'il était difficile de croiser ailleurs. Il s'agissait d'un berceau d'existences, tressé dans les racines des végétaux et solidifié par l'adhérence des minéraux. Il  laissait se chevaucher, en son sein, une diversité de biomes abritant tout autant des créatures magiques que d'autres ne l'étant point.  Ambrose y avait immédiatement perçu quelque chose de familier - Viviann et son sourire exacerbé par l'air libre -, avait inspiré l'air ensoleillé de la savane en laissant ses doigts frétiller contre les hautes herbes.

Il avait découvert Ardhi Nne et ses entrelacs de vitalité aux côtés de deux chevaliers de l'Aube collectionnant tout juste six mois d'ancienneté, Julius Rosenbaum et Thomas Hampton. Ils avaient, tous les trois, campé à l'orée du parc national, les plus jeunes tendant leurs paumes vers le ciel pendant qu'Ambrose souriait aux étoiles. Il avait à peine eu le temps de se poser, à Old Fyre, ayant dormi deux jours tout au plus, parmi des boîtes qu'il n'avait pas particulièrement eu la motivation de défaire - regarder toutes les babioles qu'il avait amassé en 9 ans de vie commune avec Sandro lui avait retourné l'estomac -, et de se retrouver ainsi dehors l'avait apaisé.  

Le Soudan, et cette mission d'investigation ayant tournée à la catastrophe - il revoyait le crâne de Thomas se fendre sous la poigne du triclop - étaient arrivé bien trop vite, taisant la quiétude et la remplaçant par des sentiments beaucoup plus lourds. Les nuits qui avaient suivi ne lui avait pas laissé le luxe de contempler les astres.

Et le voilà qui était de retour, chassant la lumière l'aveuglant à coup de clignements d'yeux, attendant que ses collègues - deux, à croire que trois était son nouveau nombre magique - le rejoigne là où le parc devenait sanctuaire, empreint des lois émanant du traité. De si près, il n'avait aucun mal à ressentir cette magie qu'il laissait glisser contre ses sens à la manière d'une seconde peau. Elle était une jetée de rassurance pressée contre ses épaules, quelque chose qui le faisait voir les sanctuaires d'une manière bien différente que lors de son enfance. Bien sûr, son état de sorcier les rendaient ses contacts avec les sanctuaires plus mitigés, facilitant ses contacts avec certaines créatures d'ombre et compliquant ses interactions avec certaines créatures de la lumière. Le fait restait que la magie ambiante lui faisait l'effet d'un baume.

Il espérait sincèrement ne tomber sur rien de problématique.

Le hochement de tête courtois qu'on lui avait lancé lorsqu'il avait dépassé les limites du parc national du Serengeti lui confirma qu'il y avait probablement passé beaucoup trop de temps dans les dernières semaines. Entre la relocalisation d'un triclop enragé et celle d'un troupeau de shimbalayas apprivoisés, il avait réussi à se démarquer.La recognition lui insufflait un vague inconfort, activait des alarmes qui n'avaient plus lieu de retentir le long de ses synapses. Avery Wynters était mort et l'identité d'Ambrose Meriwether était voilée par les prouesses informatiques de SEE. Ce genre d'inquiétude n'avait pas sa place ici.

Surtout pas lorsqu'un triclop, le même qui avait broyé le cerveau de Thomas, attendait - ou pas, considérant que l'ordre émanait d'Old Fyre - son monitorat. Ambrose avait pour tâche d'observer son comportement et son niveau d'adaptation à son nouvel environnement. Bien que dangereux, le triclop était d'abord et avant tout une créature d'une rareté incomparable. Disparu, éteint, puis trop soudainement là.

Combien de ses semblables avaient quitté Living Mirage après la chute du Sphinx ?

Laissant un soupir se suspendre dans l'air, Ambrose tourna le dos à la lumière pour observer ses collègues, Rhapsody, une jeune femme non-voyante dont l'expertise faciliterait la localisation du triclop dans l'énormité qu'était Ardhi Nne, et Victoria, sa colocataire au desseins nébuleux.

« C'est ici que la chasse commence, mesdames. », lâcha-t-il d'un ton vague, presque las.

« Soyons prudent. Notre . . . cible n'est pas des plus courtoises. »


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Jeu 18 Jan - 10:38

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Habitation permanente : À Old Fyre, dans l’appartement qu’elle partage avec Tullio et Elana Cavaleri. Elle a aussi un appartement en Italie.
Occupation : Anciennement détective, maintenant chevalière à temps plein et maman.
Victoria Machiavel

Victoria Machiavel
Autour du véhicule tout terrain, la savane dorée ceignait des acacias solitaires, les branches levées, enracinées dans un ciel blanc irradié de soleil. Ce paysage filait doucement au fil des arbres et Victoria les savourait des yeux, buvant en accompagnement le fumet ample de la poussière relevée par les roues en mouvement.  

Sa dernière longue mission en Afrique avait été annulée à la dernière minute… Elle l’avait amèrement regretté, boudé même ; bien longtemps avant cela, dans sa petite enfance, elle avait connu le continent et Ardhi Nne lorsque sa mère la trainait encore partout avec elle dans ses missions. Elle en gardait bien peu de souvenirs, mais cultivait des images fantaisistes entretenues à travers la mémoire et la bouche des autres. Malheureusement, ses autres passages avaient été trop courts et chargés pour qu’elle en profite vraiment.  Aussi, c’est cette romanisation qui lui avait manqué quand elle avait dû échanger les paysages noyés de soleil par de la pluie larmoyante aux États-Unis.

Quelques semaines plus tard, quand des échos concernant une nouvelle mission dans la nature africaine avaient retenti dans le QG, Victoria s’était portée volontaire. Ce n’est qu’après s’être enrôlée qu’elle s’était informée des modalités. Observer un triclope, créature supposément éteinte jusque-là, ne s’inscrivait certainement pas dans ses habitudes, mais elle supposait qu’elle pourrait s’en tirer.

C’est encore plus tard, lors de son déploiement, qu’elle apprit l’identité de son coéquipier, soit son colocataire. Ils avaient ainsi, sans le savoir, passé quelques jours à cohabiter en ayant le même ordre de mission imminente. Ou en tout cas, si Ambrose avait été au courant, il n’en avait pas dit un mot. Ce qu’elle trouvait malheureux, c’est que les deux partis partageaient la même expertise, c’est-à-dire les objets magiques… Soit pas quelque chose de particulièrement utile dans la situation.  À la limite, l’aspect survivaliste ne l’inquiétait pas, mais elle aurait certainement demandé l’ajout d’un partenaire bien rodé avec les bêtes. Le simple fait que le capitaine en ait décidé autrement lui faisait rehausser les sourcils et questionner la viabilité de l’ordre. Après tout, trop de chevaliers morts feraient une bien maigre garnison.  Dans tous les cas, elle n’avait ni l’intention de mourir ni celle d’échouer sa mission, aussi elle supposait que sa détermination et son narcissisme comptaient comme des prérequis valables aux yeux de ses supérieurs.  

Autour d’elle, la route s’effaçait et la savane semblait de plus en plus sauvage. Victoria était rongée par un sentiment d’aller dans la mauvaise direction, d’aller vers le danger, d’aller vers une mort certaine. Elle réprimait toutefois le besoin urgent de se mettre à engueuler le chauffeur de la jeep, pire, de l’assommer afin de prendre les rênes et rebrousser chemin, car elle savait pertinemment que c’était, ironiquement, un signe qu’ils étaient sur la bonne voie. Nauséeuse, elle agrippait son mal en patience ; ses ongles s’enfonçaient dans la peau de son ventre, sous sa camisole, jusqu’à ce qu’une vague de soulagement ne manque de l’ensevelir de confort. Le champ de protection passé, toutes ses inquiétudes s’enfuirent sur la route qui réapparaissait soudainement. Enfin, elle respirait.  

L’horizon avait changé. La savane jusqu’alors infinie se terminait soudainement sur des montages vertes et des forêts lointaines. Il y avait également l’ombre de maisons et d’activités humaines.

Quelques minutes plus tard, on l’avait déposée et elle rejoignit son partenaire.

- Moi qui voulais lui offrir des fleurs ! Ironisa-t-elle, brandissant sa gourde d’eau comme un splendide bouquet.  

- J’ai lu ce qui s’est passé. Dit-elle ensuite, plus sérieusement, laissant le silence peser en guise de compatissance s’il avait besoin de l’interpréter ainsi.
 
Au loin, ils pouvaient voir galoper les minuscules silhouettes de centaures zébrés.

- Penses-tu qu’ils sont aussi cons que les centaures occidentaux ? Parce qu’ils pourraient certainement nous donner une piste… S’ils daignent nous adresser la parole. Dit-elle, songeuse.  À moins que tu aies déjà une idée d’où se trouve notre ami ? Finit-elle platement.
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